Serge Larivée, Carole Sénéchal et Geniève Chénard, Les côtés ténébreux de Mère Teresa [PDF], in Studies in Religion / Sciences religieuses, published online By SAGE on behalf of the Canadian Corporation for the Studies in Religion, 15 janvier 2013 : « L’ouvrage n’est pas passé totalement inaperçu. Si certains se sont efforcés d’en faire une critique dite objective (par exemple Fosl, 1996 ; Loudon, 1996), d’autres ont plutôt décrié l’ouvrage à coups d’arguments ad hominem (par exemple Donohue, 1996 ; Leys, 1997), ce qui ne favorise guère le débat. »
bataillesocialiste.wordpress.com
« Le Point d’explosion de l’idéologie en Chine », repris dans Internationale situationniste, no 11, octobre 1967, p. 3-22, Éditions Fayard, Paris, 1997, et dans Guy Debord, Œuvres, p. 751-763, Gallimard, 2006. Article disponible en ligne.
Sous le pseudonyme de Pierre Brune, Socialisme ou Barbarie, no 24, mai-juin 1958, extraits ici.
(en) Edward Friedman, [PDF] Simon Leys Hates China, America Loves Simon Leys, compte rendu de The Chairman's New Clothes et de Chinese Shadows, in Bulletin of Concerned Asian Scholars, Vol. 10, No 3, July-September 1978, p. 19-26, en part. p. 25-26 : « He is, Leys tells us, a former lover of the revolution who has become disenchanted. [...] The lover-turned-hater is not necessarily the best judge of the formerly loved-one. The newly found disgust is only the reverse of the former blind belief ».
culture.gouv.fr
Allocution de Renaud Donnedieu de Vabres, Réception en l’honneur des 100 ans du Prix Fémina Ministère de la culture, 7 décembre 2004« Ne croyez que ceux qui doutent, disait Lu Xun, sans doute le plus grand écrivain chinois du XXe siècle. Avec Simon Leys, qui est aussi, sous le nom de Pierre Ryckmans, l’un des plus savants sinologues de notre temps, nous avons douté, non pas de la Chine, mais d’une image mythique de la « Révolution culturelle. Et Simon Leys nous a montré combien la littérature nous permet de percevoir quelle part de notre héritage relève de l’humanité universelle »
(en) Pierre Ryckmans (Simon Leys), an old China hand, died on August 11th, aged 78, The Economist, 23 août 2014 : « But his chosen surname contained a subtle clue as to who he really was. “Leys” was a homage to “René Leys”, a novel by the French author Victor Segalen, in which a Belgian teenager in old Peking regales his employer with tales of the hidden intrigues and conspiracies taking place within the imperial palace ».
La disparition de Simon Leys, France culture, 11 août 2014 : « Le sinologue est alors l'un des premiers Européens à souligner le caractère répressif du régime communiste chinois, ce qui lui vaut les foudres des milieux maoïstes français de l’époque, et notamment l’inimitié de la revue Tel Quel. Le journal « Le Monde » l’accuse de diffuser des mensonges fabriqués par la CIA. « Je pense… que les idiots disent des idioties, c’est comme les pommiers produisent des pommes, c’est dans la nature, c’est normal. » jugeait ainsi l’écrivain à propos de ceux qu’il qualifiait de « maoïstes mondains ». »
francophonie.be
Ils ont dit....à propos de Simon Leys, Union internationale de la presse francophone, aile Belge, 2014 : « Pendant quelques jours nous logeâmes dans notre misérable appartement [à Pékin] un monsieur qui ne souriait pas beaucoup. Il portait une barbe, ce que je croyais l'attribut du grand âge : en vérité, il avait l'âge de mon père, qui parlait de lui avec l'admiration la plus haute. C'était Simon Leys. Papa s'occupait de ses problèmes de visa. » Amélie Nothomb avait à l'époque cinq ans.
Six, Laurent, « Aux origines d’Ombres chinoises : une mission de six mois au servic... », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, Ker éditions, no 34, , p. 65–77 (ISBN978-2-8710-6489-3, ISSN0776-0116, lire en ligne, consulté le ).
Idier, Nicolas, « Présence chinoise et réflexion sur l’art dans l’œuvre de Simon Leys », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, Ker éditions, no 34, , p. 78–93 (ISBN978-2-8710-6489-3, ISSN0776-0116, lire en ligne, consulté le ).
Texte de René Viénet reproduit dans International situationiste, no 11, pp. 3-12 (lire en ligne).
laviedesidees.fr
Perrine Simon-Nahum, Mao et le grand désordre de la Révolution culturelle« On doit tout d’abord saluer une rare réussite, celle d’un style d’ouvrages encore rares en France. Il s’agit de grandes enquêtes à l’anglo-saxonnes menées sur un mode journalistique par des chercheurs ou des correspondants de journaux à l’étranger – Roderick MacFarquhar avait à l’époque pu observer une partie des événements sur place – mais ne rechignant ni à s’appuyer sur l’érudition la plus pointue, ni à embrasser de larges perspectives géostratégiques ou historiques. On peut ainsi classer l’ouvrage de MacFarquhar et Schoenhals, traduit aux éditions Gallimard, dans la lignée de ceux de Simon Leys (Les Habits neufs du Président Mao. Chronique de la “Révolution culturelle”, Arlea, 2009) ou plus récemment du livre consacré par Francis Deron, journaliste au Monde disparu cet été, au Cambodge (Le Procès des khmers rouges, Gallimard, 2009). »
L'écrivain et sinologue Pierre Ryckmans est mort, Le Monde, 11 août 2014 : « Sa critique précoce de la Révolution culturelle (Les habits neufs du président Mao, 1971) lui a valu les foudres de ceux qu'il appela les « maoïstes mondains », en particulier les animateurs de la revue Tel Quel. Une prise de position très éloignée celle de ses pairs à l'époque : ces derniers louant généralement le Grand Timonier. »
gêneur et rebelle, L'Express, 10 janvier 2002 : « Ne nous étonnons donc pas qu'un autre esprit solitaire ait été le seul, en France, à essayer de faire sortir d'un oubli tout à fait volontaire ce « prophète majeur de notre siècle ». « Je ne vois pas qu'il existe un seul écrivain dont l'œuvre pourrait nous être d'un usage pratique plus urgent et plus immédiat », écrivait ainsi, il y a quinze ans, dans Orwell ou l'horreur de la politique, Simon Leys, lui-même traité d'agent de la CIA pour avoir dit ce qu'était l'enfer chinois quand Saint-Germain-des-Prés maoïsait encore dans l'allégresse. »
Un Alain Badiou n'est possible qu'en France, propos du sinologue Lucien Bianco recueillis par Eric Conan et Alexis Lacroix, revue en ligne Marianne, 13 décembre 2014. Ces journalistes indiquent que Badiou, dans Libération du 26 octobre 2014, cite comme « études sérieuses » trois ouvrages : La Commune de Shanghai, de Hongsheng Jiang, traduit de l'anglais par Eric Hazan, préfacé par Alain Badiou, publié par les Éditions La Fabrique en 2014 ; The Politics of the Chinese Cultural Revolution, de Hong Yung Lee, publié en 1978 par University of California Press ; Shanghai Journal. An Eyewitness Account of The Cultural Revolution, de Neale Hunter, publié en 1969 par Praeger Publishers.
A propos de Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, et des sources qui ont inspiré 'Les Habits neufs du président Mao', Églises d'Asie, 21 août 2014 : « Dès le début de la Révolution culturelle, le P. Ladany avait compris que cette agitation était un conflit de personnes et une immense lutte pour le pouvoir. Il a voulu le dire haut et fort. Cependant, ses affirmations n’atteignaient pas les intellectuels d’Europe et des États-Unis et le P. Ladany avait le sentiment de prêcher dans le désert, jusqu’à ce que Pierre Ryckmans s’intéresse à ses écrits et les répercute dans le monde entier. Ce dernier a reconnu bien volontiers avoir puisé dans China News Analysis, notamment ses numéros 759, 761, 762, 763 (mai à juillet 1969) pour écrire son livre ».
nicstuart.blogspot.fr
(en) Nic Stuart (a columnist with the Canberra Times), Pierre Ryckmans, nicstuart.blogspot.fr, 17 août 2014 : « Ryckmans, consumed by cancer, had spent his last months at Rushcutters Bay ».
Aude Ancellin, Interview de Jean-Claude Michéa, Simon Leys, le fléau des idéologues, Le Nouvel Observateur, 31 août 2014 : « Notons, au passage, que cette décision de démystifier la « Grande Révolution Culturelle Prolétarienne » - alors même que le culte de Mao battait son plein dans la presse française officielle de l’époque - ne devait absolument rien, chez Simon Leys, aux contraintes universitaires du Publish or Perish. Elle s’était en réalité imposée à lui, un jour de 1967, lorsqu’il avait découvert avec effroi un journaliste chinois en train d’agoniser devant sa porte (lui-même résidait alors à Hong-Kong) après avoir été atrocement torturé par les nervis de Mao. »
(en) To the Editors, lettre de Simon Leys publiée à la suite de l’article de James Martin, In Defense of Mother Teresa, The New York Review of Books, 19 September 1996.
(en) Christopher Hitchens, Mother Teresa, New York Review of Books, 19 December 1996.
(en) Simon Leys, On Mother Teresa, New York Review of Books, 28 March 2014.
René Viénet, Vertus du documentaire et du web chinois : « Pourquoi Léon Vandermeersch et ses amis Jean-Luc Domenach, Yves Hervouet et Jean Chesneaux, ont-ils tout fait pour que Simon Leys n’enseigne pas en France, lorsqu’il fut invité à présenter sa candidature en 1971 à l’université Paris 7 ? Parce qu’il avait publié Les Habits neufs du président Mao. »
Simon Leys et le studio de l'inutilité, Simon Leys, 2011 : « Mais revenons au Studio de l’inutilité : c’était une cahute située au cœur d’un bidonville de réfugiés à Hong Kong (côté Kowloon). Pour s’y rendre de nuit, il fallait se munir d’une torche électrique, car il n’y avait là ni routes ni réverbères — seulement un dédale de sentes obscures qui louvoyaient dans un chaos de baraques boiteuses. Un égout à ciel ouvert longeait le sentier, et de gros rats déboulaient sous les pieds des passants. »
(en) Alex Estes, review of The Hall of Uselessness by Simon Leys, The Quarterly Conservation, 2 décembre 2013 : « Leys is a Belgian-born, sea-loving sinologist who happens to be a devout Catholic that taught at university for many years. So it’s no coincidence that his essays mainly concern themselves with French-language literature, China’s history and politics, Catholic writers, the problematic nature of higher education these days, and the sea, as it is found in stories, poems, and novels ».
Six, Laurent, « Aux origines d’Ombres chinoises : une mission de six mois au servic... », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, Ker éditions, no 34, , p. 65–77 (ISBN978-2-8710-6489-3, ISSN0776-0116, lire en ligne, consulté le ).
Idier, Nicolas, « Présence chinoise et réflexion sur l’art dans l’œuvre de Simon Leys », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, Ker éditions, no 34, , p. 78–93 (ISBN978-2-8710-6489-3, ISSN0776-0116, lire en ligne, consulté le ).
(en) Geordie Williamson, Simon Ley's essays reveal a writer cunning like a hedgehog, The Australian, July 16, 2011 : « Others recall him as a former professor passionately opposed to the hyper-specialised and anti-humanist temper of universities today ».
(en) Peter Craven, Pierre Ryckmans, the man who shattered our views of Mao, The Australian, 16 août 2014 : « This very whimsical and ironic conservative French Catholic [...] Chief among Ryckmans’s unacceptable opinions was his belief not only in God but a very traditionally conceived Catholicism and this led him into conflict with a man who made something like Orwell’s transition from left to right and like him died too soon, Christopher Hitchens ».
(en) Reed Irvine(en), The Cameras Can Lie, AIM (Accuracy In Media) Report, February 1978 : « His interest in China was triggered by a trip that he made to the People's Republic when he was nineteen. He was sympathetic to the Maoist regime until 1966 ».
(en) Ian Buruma, Isabel Hilton(en), Perry Link, 'Whoever Talks About China Talks About Himself'. Remembering Sinologist Pierre Ryckmans, Foreign Policy, August 12, 2014 : « Chinese Shadows was based on recollections and insights gained by the scholarly Sinologist during a six-month stint as the cultural attaché to the Belgian embassy in 1972 ».