Siège de Tarragone (1811) (French Wikipedia)

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  • Histoire du Consulat et de l'Empire faisant suite à l'Histoire de la Révolution française par m. A. Thiers, Paulin, (lire en ligne), P159 Le soir trois brèches furent jugées praticables l'une au bastion des Chanoines l'autre au bastion Saint Charles la troisième au dessus des deux premières au fort Royal... Le soir à sept heures, le ciel resplendissant encore de lumière trois colonnes s'élancent au à la fois sur les trois brèches. La première, composée d'hommes d'élite des 116e, 117e et 121e, sous les ordres du colonel du génie Bouvier, se porte vers la brèche du bastion des Chanoines, et tache d'enlever malgré les Espagnols, qui lui opposent tantôt des feux à bout portant, tantôt leurs baïonnettes. Après une lutte des plus de vives, elle parvient jusqu'au sommet de la brèche, repousse les Espagnols en est repoussée à son tour, mais revient la charge, et se soutient en combattant avec acharnement. Une Centaine de grenadiers, lancés contre une lunette à droite, emportent cet ouvrage et courent ensuite vers le bastion des Chanoines pour soutenir la troupe du colonel Bouvier. Pendant ce temps, une seconde colonne, sous le chef de bataillon polonais Fondzelski , composée d hommes d'élite pris dans les 1er et 5e léger, et dans le 42e de ligne, après s'être précipitée sur le bastion Saint Charles, y rencontre une résistance opiniâtre. Mais, appuyée par une troisième colonne que commande le colonel Bourgeois, elle se soutient sur la brèche,et finit par en demeurer maîtresse. Le chef de bataillon Fondzelski poursuit alors les Espagnols à travers la basse ville, enlève les coupures des rues, et se bat de maison en maison, pendant que la colonne Bourgeois, qui le suit, prend à gauche, va tendre la main à la colonne Bouvier et l'aider à conquérir le bastion des Chanoines. Grâce à ce secours ce bastion est enfin emporté, et les deux troupes réunies se jettent sur le château royal. Elles en escaladent la brèche et y pénètrent. Les Espagnols s y défendent à outrance, et se font tuer jusqu au dernier... L'assaut commencé à sept heures était fini à huit.