2R 19,9, passage sous lequel il est annoté comme pharaon de la XXVe dynastie égyptienne éthiopienne (sic, et non pas égyptienne), en commentaire de bas de page, dans la Bible de Jérusalem parue aux Éditions Desclée de Brouwer avant 1985.
2R 18,21 sqq, où ce point de vue hébreu utilise le terme plus générique de Pharaon, qui peut donc désigner tout aussi bien l'un des prédécesseurs de Taharqa sur son trône, ou même la seule fonction générique de pharaon, dont le roi conquérant Sennachérib d'Assyrie, d'abord par médiateurs interposés dont son « échanson », incite son homologue de Juda (dont Jérusalem), Ézéchias, à se méfier, du fait que selon eux, les Égyptiens sont des alliés peu fiables voire dangereux, car trop puissants envers leurs « protégés »... Mais il semblerait, au moins initialement, que les Hébreux fissent surtout part aux Assyriens, d'une « alliance » éventuelle avec les Égyptiens, de Taharqa voire de tout autre pharaon, parmi ses prédécesseurs voire successeur(s), pour détourner leurs attention et forces vers cet autre front (a priori plus impressionnant), et les dissuader de faire trop longtemps le siège de Juda, voire de vouloir à tout prix les conquérir eux-mêmes, puisque, notamment, même les prophètes judéens Isaïe et Ézéchiel stigmatisèrent toute alliance avec l'Égypte (cf. Es 30-31, & Ez 29-32).