Florence Paracuellos et Aurélien Colly, « Journal 08h00 du jeudi 28 octobre 2021 » (Transcription audio), sur www.franceinter.fr, France Inter, (consulté le ) : « C'est un peu David contre Goliath. Un juge réputé pour son impartialité et sa rigueur face à une oligarchie libanaise habituée à l'impunité. Jusqu'à présent, Tarek Bitar, 47 ans, résiste. Protégé 24h/24, il poursuit son enquête, hermétique aux pressions, aux intimidations. Pas une faute de procédure malgré tous les recours tentés contre lui pour gagner du temps. Pas un mot à la presse parce que la notoriété du justicier ne fait pas partie de sa personnalité. Mais sa détermination agace, irrite, inquiète même, les deux grands partis chiites, le Mouvement Amal et le Hezbollah pro-iranien, parce qu'il persiste à vouloir entendre d'anciens ministres issus de leurs rangs ou proches d'eux. Tarek Bitar est devenu la bête noire de certains Libanais. Son enquête serait politisée, ciblée, son agenda dicté par l'étranger, Amérique en tête. Menacé d'être déboulonné, discrédité via les réseaux sociaux, lui, reste imperturbable, même quand le bruit des balles résonne dans Beyrouth, comme à la mi-octobre quand une manifestation réclamant son limogeage a dégénéré en affrontement armé, pour rappeler que l'ordre milicien n'est jamais loin, qu'il est devenu une menace pour la paix civile libanaise, pour le gouvernement aussi, que les ministres chiites veulent quitter s'il n'est pas écarté. »
Muriel Rozelier, « Tarek Bitar, ce juge qui affronte le système libanais : Par son opiniâtreté, le magistrat qui enquête sur l'explosion du port de Beyrouth en août 2020 attise les haines comme les sympathies dans l'opinion », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
lejdd.fr
Alexandre Aoun, « Quatre ans après, le souvenir douloureux de l’explosion du port de Beyrouth hante toujours les Libanais », Le Journal du dimanche (JDD), (lire en ligne, consulté le ).
lemonde.fr
Laure Stephan, « Un nouveau magistrat prend les rênes de l’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth : Tarek Bitar reprend le dossier, après l’éviction de son prédécesseur par la Cour de cassation libanaise, sur fond d’interférences politiques », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
« Au Liban, une manifestation contre le juge qui enquête sur l’explosion au port de Beyrouth dégénère », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Roxana Azimi, « « On sait que vous protégez les coupables, on ne vous lâchera pas » : à Beyrouth, des agitatrices en quête de vérité », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
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Newsdesk Libnanews, « Vers un mécanisme de retrait du juge Bitar? », Libnanews, (lire en ligne, consulté le ).
Newsdesk Libnanews, « Soutien du Réseau francophone des conseils de la magistrature judiciaire (RFCMJ) au Conseil supérieur de la magistrature du Liban et au juge Tarek Bitar », Libnanews, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Laila Bassam et Maha El Dahan, « Lebanon's Hezbollah chief, Nasrallah, says blast judge biased, should be replaced », Reuters, (lire en ligne, consulté le )