Interrogé par Mathilde Serrell et Martin Quenehen dans l'émission Ping Pong sur France Culture le 29 septembre 2015, Tiken Jah Fakoly déclare : « En 2002 je suis parti en exil parce que j'ai été averti, il paraît qu'un escadron de la mort avait une liste de personnes à tuer, dont je faisais partie. Donc je n'ai pas plaisanté avec ça. J'ai un ami qui était comédien qui s'appelait H Camara qui était sur la liste et qui a refusé de partir. Il a dit « Je ne me reproche rien, je reste là. ». Et il a été arrêté un soir en 2003, après avoir dîné avec sa famille, et le lendemain on a trouvé son corps dans les rues d'Abidjan. Je suis parti au Mali, parce que simplement, mon message dérangeait ceux qui étaient au pouvoir. » (à 45:20). L'assassinat est rapporté dans les articles de
Vincent Hugeux, « Les tueurs de l'ombre », L'Express, (lire en ligne, consulté le ), de
Virginie Gomez, « Mieux vaut mourir en martyr que vivre en hypocrite », Libération, (lire en ligne, consulté le ), et de
Thomas Hofnung, « L'ombre de Gbagbo sur les escadrons de la mort », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
fratmat.info
« CULTURE », sur FratMat, FratMat, (consulté le ).
Interrogé par Mathilde Serrell et Martin Quenehen dans l'émission Ping Pong sur France Culture le 29 septembre 2015, Tiken Jah Fakoly déclare : « En 2002 je suis parti en exil parce que j'ai été averti, il paraît qu'un escadron de la mort avait une liste de personnes à tuer, dont je faisais partie. Donc je n'ai pas plaisanté avec ça. J'ai un ami qui était comédien qui s'appelait H Camara qui était sur la liste et qui a refusé de partir. Il a dit « Je ne me reproche rien, je reste là. ». Et il a été arrêté un soir en 2003, après avoir dîné avec sa famille, et le lendemain on a trouvé son corps dans les rues d'Abidjan. Je suis parti au Mali, parce que simplement, mon message dérangeait ceux qui étaient au pouvoir. » (à 45:20). L'assassinat est rapporté dans les articles de
Vincent Hugeux, « Les tueurs de l'ombre », L'Express, (lire en ligne, consulté le ), de
Virginie Gomez, « Mieux vaut mourir en martyr que vivre en hypocrite », Libération, (lire en ligne, consulté le ), et de
Thomas Hofnung, « L'ombre de Gbagbo sur les escadrons de la mort », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
liberation.fr
Interrogé par Mathilde Serrell et Martin Quenehen dans l'émission Ping Pong sur France Culture le 29 septembre 2015, Tiken Jah Fakoly déclare : « En 2002 je suis parti en exil parce que j'ai été averti, il paraît qu'un escadron de la mort avait une liste de personnes à tuer, dont je faisais partie. Donc je n'ai pas plaisanté avec ça. J'ai un ami qui était comédien qui s'appelait H Camara qui était sur la liste et qui a refusé de partir. Il a dit « Je ne me reproche rien, je reste là. ». Et il a été arrêté un soir en 2003, après avoir dîné avec sa famille, et le lendemain on a trouvé son corps dans les rues d'Abidjan. Je suis parti au Mali, parce que simplement, mon message dérangeait ceux qui étaient au pouvoir. » (à 45:20). L'assassinat est rapporté dans les articles de
Vincent Hugeux, « Les tueurs de l'ombre », L'Express, (lire en ligne, consulté le ), de
Virginie Gomez, « Mieux vaut mourir en martyr que vivre en hypocrite », Libération, (lire en ligne, consulté le ), et de
Thomas Hofnung, « L'ombre de Gbagbo sur les escadrons de la mort », Libération, (lire en ligne, consulté le ).