(en) Aliaksandr Piahanau, « ‘Each Wagon of Coal Should Be Paid for with Territorial concessions.’ Hungary, Czechoslovakia, and the Coal Shortage in 1918–21 », Diplomacy & Statecraft, vol. 34, no 1, , p. 86–116 (ISSN0959-2296 et 1557-301X, DOI10.1080/09592296.2023.2188795, lire en ligne, consulté le )
Romantikus Erőszak - Édes hazánk - Vármegyék sur [3].
Déclarations de László Bogár et Gábor Barcsa-Turner en sur [4]. Depuis la chute du communisme, les Magyars d'outre-frontières sont devenus un enjeu de la politique intérieure hongroise. La thématique de leurs droits historiques a été reprise de manière diluée puis de plus en plus explicite dans le discours du Fidesz-Union civique hongroise de Viktor Orbán, et de façon véhémente dans celui du Jobbik. Sur le plan historiographique, les Magyars d'outre-frontières sont présentés comme des « îlots résiduels » d'une population hongroise initialement uniforme dans tout l'arc intérieur des Carpates, mais ultérieurement « submergée par des immigrants allogènes ». Cette position nie la présence, au moment de l'arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes : c'est la thèse du « Désert des Avars » (Avar sivatag) d'Eduard Robert Rösler, dans son ouvrage Romänische Studien : untersuchungen zur älteren Geschichte Rumäniens, Leipzig 1871, affirmant qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire : c'est le parti pris par Miklós Molnár dans son Histoire de la Hongrie, Éditions Perrin, Paris 2004, (ISBN2-262-02238-0), en dépit de l’existence attestée d’États slaves comme la Moravie ou la Blatozérie et par la suite des (banats (duchés vassaux) croates, serbes, valaques et autres avec leurs « sièges » et leurs autonomies (voir Béla Köpeczi (dir.), Histoire de la Transylvanie, Budapest, Akadémiai kiadó, 1992, (ISBN963-05-5901-3)).
Selon cette thèse des « îlots résiduels », la diversité des populations de la « Hongrie millénaire » n'aurait commencé que tardivement, à partir du XIIIe siècle, par immigration depuis les Balkans, et serait devenue « massive » en raison de la conquête turque puis autrichienne avec notamment l'instauration des confins militaires par les Habsbourg au XVIIe siècle : ainsi, le traité de Trianon serait l'aboutissement d'un processus de « décadence par submersion de la population d'origine » » (voir Charles-Louis Chassin, La Hongrie, son génie et sa mission, Garnier 1856).
(en) Aliaksandr Piahanau, « ‘Each Wagon of Coal Should Be Paid for with Territorial concessions.’ Hungary, Czechoslovakia, and the Coal Shortage in 1918–21 », Diplomacy & Statecraft, vol. 34, no 1, , p. 86–116 (ISSN0959-2296 et 1557-301X, DOI10.1080/09592296.2023.2188795, lire en ligne, consulté le )
(en) Nicholas Kulish, « Kosovo’s Actions Hearten a Hungarian Enclave », The New York Times, (lire en ligne) : « a loss that to this day is known as the Trianon trauma ».
(en) Beata Balogová, « Census: Fewer Hungarians, Catholics – and Slovaks », The Slovak Spectator, (lire en ligne).
tandfonline.com
(en) Aliaksandr Piahanau, « ‘Each Wagon of Coal Should Be Paid for with Territorial concessions.’ Hungary, Czechoslovakia, and the Coal Shortage in 1918–21 », Diplomacy & Statecraft, vol. 34, no 1, , p. 86–116 (ISSN0959-2296 et 1557-301X, DOI10.1080/09592296.2023.2188795, lire en ligne, consulté le )
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Olivier Lowczyk, La fabrique de la paix : du Comité d'études à la Conférence de la Paix, l'élaboration par la France des traités de la Première Guerre mondiale, Paris, Economica Institut de Stratégie comparée, coll. « Bibliothèque stratégique », , 533 p. (ISBN978-2-7178-5684-2, OCLC875752131).
(en) Domokos Kosáry, History of the Hungarian nation, (OCLC66036).