[PDF] Anthoula Rontogianni et Katerina Spiropoulou, « L’enjeu de la traduction chez Vassilis Alexakis », in La Traduction à l’épreuve de l’écriture : poétiques et expérimentations, TTR, vol. 25, no 2, 2e semestre 2012, pp. 45–71.
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Certaines sources indiquent Santorin comme lieu de naissance. Dans Je t'oublierai tous les jours, l'auteur s'explique à ce sujet : « Quand on me demande où je suis né, comme le fait le journaliste de Libération, je réponds parfois – c'est ce que je lui ai dit – « à Santorin ». C'est un petit mensonge que justifie cependant une vérité. Les trois mois d'été que nous passions tous les ans sur cette île jusqu'au séisme de 1956 ont laissé une empreinte bien plus durable dans mon esprit que notre vie à Callithéa. J'avais douze ans cette année-là. Je n'ai gardé que très peu de souvenirs des étés qui ont suivi, des colonies de vacances où tu m'envoyais et où je ne restais d'habitude que trois ou quatre jours. Au fond de ma mémoire domine incontestablement le rocher de Santorin ». Vassilis Alexakis, Je t'oublierai tous les jours, Folio no 4488, éditions Gallimard, 2007, p. 162.