« Renseignements commerciaux », La Céramique et la verrerie "puis" Céramique, verrerie, émaillerie]. Journal de la Chambre syndicale..., , p. 96 (lire en ligne).
« Situation générale », La Céramique et la verrerie. Journal de la Chambre syndicale, no 294, (lire en ligne).
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« Association professionnelles ouvrières », La Céramique et la verrerie, vol. no 485-486, , p. 210 (lire en ligne).
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M. A. Peigné, Dictionnaire géographique, topographique, statistique et postal de la France : administrative, judiciaire, ecclésiastique, militaire, scientifique, agricole, industrielle, commerciale, pittoresque et monumentale, et de ses possessions hors d'Europe, Cosse, , 788 p. (lire en ligne).
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Jean Jaurés, Histoire socialiste, tome IXLa République de 1848 (1848-1852), vol. IX, Jules Rouff (lire en ligne), Les associations ouvrières de production. — Mais il reste à étudier la partie la plus importante du programme de Louis Blanc, celle qui, dans sa pensée, devait avoir le plus d’influence sur l’avenir. Il s’agissait de créer par l’association un embryon de société socialiste ; de transférer pacifiquement aux travailleurs la propriété des instruments de travail ; de transformer les salariés en associés ; de faire enfin, avec l’aide de l’État, un essai coopératif. Le système coopératif, qu’il s’applique à la production, à la circulation ou la consommation, recherche toujours la suppression, entre deux catégories de personnes qui sont en relations économiques, d’un intermédiaire dispendieux. Dans la production, c’est le patron ou l’entrepreneur, considéré comme un rouage inutile et coûteux, qui est directement visé. Si nous comparons la société capitaliste à une forteresse, on peut dire que Louis Blanc l’attaquait de front, montait à l’assaut du côté le mieux défendu et le plus escarpé, coup d’audace qui peut réussir par surprise, mais qui, en face d’un ennemi résolu et averti, a grand’ chance d’aboutir à un échec désastreux. Les associations ouvrières de production n’étaient pas chose nouvelle. Il en avait existé à Lyon dès le XVIIIe siècle. Après 1830 Bûchez et Bastide en avaient repris et popularisé l’idée. L’association catholique des bijoutiers en doré avait été fondée en 1834 à Paris avec cette devise : « Cherchez le royaume de Dieu et sa justice ». Au fond, le capitalisme avait ici montré la voie au socialisme. La prospérité des grandes compagnies avait prouvé la puissance des capitaux associés. Il n’est donc pas étonnant que, dans la fièvre d’enthousiasme qui suivit le 24 février 1848, les associations ouvrières de production aient pullulé et inspiré à leurs fondateurs des espérances démesurées..