La localisation de la statuaire du théâtre d'Arles est également décrite par Jean Servonat, Bulletin de l'Association des Amis du Viel Arles, no 109, décembre 2000, p. 31. Voir une reconstitution du théâtre laissant apparaître l'emplacement de la statuaire - Arles, le théâtre antique, ainsi que le plan du théâtre et les éléments du décor dégagés - Le théâtre antique d'Arles. Également la statuaire exposée au Musée de l'Arles et de la Provence antique Dossier enseignant du Musée de l’Arles antique. Une borne vidéo placée au théâtre permet de visualiser l'emplacement de la Vénus d'Arles [3]
3dsrc.com
La coloration et sa protection résultaient généralement des opérations de Causis (brûlure/cicatrisation) et de Ganosis (brillance). Praxitèle lui-même aimait à travailler avec le peintre Nicias, spécialiste d'une technique semblable [2].
En 2003, l'une des copies de la Vénus d'Arles figurait dans une exposition itinérante "Les moulages du Louvre", par exemple, en extérieur, au Centre-Jaude à Clermont-Ferrand[15].
ac-nancy-metz.fr
www4.ac-nancy-metz.fr
Des élèves d'autres académies sont inspirés par le Vénus d'Arles, y compris des CM1 comme à Corcieux (Vosges) : D'une Vénus à l'autre
ac-orleans-tours.fr
lettres.tice.ac-orleans-tours.fr
Ce n'est toutefois qu'une supputation vraisemblable car on ne connaît pas la source d'inspiration, probablement multiple, de la Vénus d'Ille. À voir sur le site de l'Académie de Tours-Orléans qui suggère en outre que Mérimée pouvait s'inspirer en particulier du bracelet que porte la Vénus d'Arles. Voir également ce site sur Mérimée où figure la Vénus. Jean-Claude Heudin suggère pareille inspiration dans « La Vénus d'ille » in: Robot erectus, Une anthologie des nouvelles fantéastiques à l'aube des robots, Science ebook, , p. 13 Lire en ligne.
Alphonse Daudet raconte l'une de ses visites à son ami Mistral : « […] Rien n’était changé. Toujours le canapé à carreaux jaunes, les deux fauteuils de paille, la Vénus sans bras et la Vénus d’Arles sur la cheminée […] ». Le récit est publié pour la première fois dans L’Événement du et repris dans le recueil des Lettres de mon moulin : "Le Poète Mistral"[22].
Séparée en 1981 de sa tête qui devait être restaurée, la statue n'a finalement été reconstituée qu'en 1996 - selon le Supplément numéro spécial au Bulletin des Amis du Viel Arles, no 97, juin 1997, p. I (Lire en ligne) - Cette copie de la Vénus de Girardon a remplacé la copie de la Vénus dans son état originel disparue à la Révolution (supra)
Depuis 1995. Elle était auparavant exposée au Musée Lapidaire, avec la tête d'Arles, dans la nef de l'ancienne église, de part et d'autre du tombeau d'Yppolyte. Cf. AN.-E Agard, « Le Musée Lapidaire d'Arles », Imprimerie générale du Sud-Ouest - J. Castanet, janvier 1924, p. 16 « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
archive.org
Pour Charles Picard, « notre Vénus d'Arles (…) aura vraiment peu souffert, en définitive, des soins intelligents de Girardon ». Ch. Picard. Manuel d'Archéologie grecque. La Sculpture. III, Période classique, IVe siècle (Première partie). Paris, éditions A. et J. Picard, 1948, p. 244 - Pour sa part, Henri Lechat juge que Girardon « a fait ce qu'unanimement on lui demandait de faire, et il la fait sans fantaisie, sans arbitraire, avec une mesure irréprochable, un tact exquis », H. Lechat, Revue des Études anciennes, T. 17, 1915, p. 16 et s. (Récupération du texte) ; Étienne Michon souligne « le talent supérieur de Girardon » et demande à prendre garde « à être injuste à l'égard du grand sculpteur » (« La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in: Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, t. 21, fasc. 1,1913, p. 42/43).
Sa communication devant l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1911, qui fait part d'une note de Formigé consécutive à la découverte d'un plâtre original de la Vénus, censé démonter un « sabotage artistique » de la part de Girardon, eut un énorme retentissement et fit longtemps autorité (selon Rémy de Gourmont, « Arlequin de marbre », in: Le Vase magique, Le Divan, 1923). Cf. Formigé 1911, p. 656-664. Voir également leurs publications en 1912 : Antoine Héron de Villefosse, « Un Moulage ancien de la Vénus d’Arles », La Revue de l’Art ancien et moderne, t. 31, janvier-, pp. 11-96Lire en ligne - Formigé 1912.
Lettre de F. Mistral du 22 janvier 1886 à l'abbé A.-J. Range, pour son ouvrage L'Académie d'Arles au XVIIe siècle, où l'auteur regrette le marché de dupes ayant présidé à l'abandon de la Vénus : « les consuls arlésiens […] portèrent au roi leur admirable Vénus pour recevoir en échange une croix de Saint-Louis. La Vénus d'Arles est aujourd'hui au Louvre, et le plâtre est à Arles ; c'est bien gagné » Cf. Lettre de M. Frédéric Mistral à l'auteur. Cela conduit Mistral a réclamer clairement le retour de la Vénus dans le journal L'Aiôli du (Séréna-Allier 2013, p. 55)
Avant lui, évoquant divers antiques, dont la Vénus d'Arles, H. Clair, membre de la commission archéologique d'Arles, s'interroge : « ne seraient-ils pas plus convenablement placés dans une collection à laquelle ils appartiennent de droit, et dans laquelle leur absence laisse un vide qui porte plus de préjudice à notre histoire monumentale, que leur présence à Paris ne donne de relief à la riche et nombreuse collection du Musée Royale ? ». H. Clair, Les monuments d'Arles, antique et moderne, D. Garcin imprimeur, 1837, p. 241.
Cette querelle savante, qui opposa notamment le père jésuite Albert Dauguières qui (après François Rebattu et avec l'abbé Flèche) penchait pour une Diane, entraînant avec lui l'Académie royale des lettres d'Arles dont il fait partie, et Claude Terrin qui (avec François Gravenol et J. Séguin) penchait pour une Vénus, est notamment rapportée par : Charles Lenthéric (Lenthéric 1910, p. 259-260), par Jean-Julien Estrangin, (Estrangin 1838, p. 56-57), par Louis Jacquemin, (Jacquemin 1863, p. 355 et 364) et par Frœhner 1878, p. 179-182. Voir également area-archives.org : La Vénus d'Arles et Rance 1890, p. 358-404 et Séréna-Allier 2013, p. 23-30.
C'est le Premier consul de la ville d'Arles, le marquis Gaspard de Grille d’Estoublon, qui l'offrit officiellement au Roi et ne reçu en retour que la médaille d'or représentant la croix de Saint-Louis alors que la ville d'Arles espérait le règlement de son contentieux fiscal (Cf. R. Venture, « L’affaire de la Vénus », op. cit., p. 44-45). Voir aussi sur le site de la ville d'Arles L'affaire de la Vénus. C'est cependant le sculpteur Jean Dedieu qui l'avait préalablement restauré qui se chargera du transport (Cf. area-archives.org : La Vénus d'Arles), par la voie fluviale (Cf. Correspondance Marius Jouveau - Frédéric Mistral /1900 - 1913, Lettre du 30 octobre 1911 Lire en ligne). La Vénus orne primitivement le Cabinet du Roi. L'architecte érudit, Claude Terrin, pour sa part, reçoit du roi une copie de la statue restaurée en marbre de carrare, exécutée par Girardon au sixième de sa grandeur en remerciement de sa contribution à la caractérisation de la Vénus (Jacquemin 1863, p. 365). (Cf. infra), les consuls arlésiens étant destinataires d'un autre exemplaire (Séréna-Allier 2013, p. 47).
La localisation de la statuaire du théâtre d'Arles est également décrite par Jean Servonat, Bulletin de l'Association des Amis du Viel Arles, no 109, décembre 2000, p. 31. Voir une reconstitution du théâtre laissant apparaître l'emplacement de la statuaire - Arles, le théâtre antique, ainsi que le plan du théâtre et les éléments du décor dégagés - Le théâtre antique d'Arles. Également la statuaire exposée au Musée de l'Arles et de la Provence antique Dossier enseignant du Musée de l’Arles antique. Une borne vidéo placée au théâtre permet de visualiser l'emplacement de la Vénus d'Arles [3]
Emmanuel Daydé, « Exposition. Praxitèle aphrodisiaque », ARTabsolument, no 21, été 2007, p. 45 Lire en ligne.
ateliersartmuseesnationaux.fr
Jean-Luc Martinez, Vénus d'Arles, catalogue de l'exposition Versailles et l'antique, -, Château de Versailles, Artlys, Paris, 2012, pp. 36-37. Toutefois, les Ateliers des Musées nationaux donnent d'autres dimensions pour leur reproduction : 206 × 91 × 78 cm, dont socle : 9 × 69 × 48 cm.
Ch. de Martrin-Donos, « Les lis d’Entrevannes », in Légendes et comptes de Provence, Prie Flammarion, 1896 (extrait sur biblisem.net).
bnf.fr
gallica.bnf.fr
Aussitôt, les méfaits présumés de la restauration de Girardon font la une de la presse nationale et régionale en 1911, par exemple Gustave Babin dans L'Illustration du ou Jean Ajalbert dans Le Stéphanois du Lire en ligne. La réputation de la Vénus est défaite bien que certains soient plus mesurés comme André Hallays, dans le Journal des débats politiques et littéraires du (Fac-similé du journal - Récupération du texte). La question fait aussi l'objet d'une correspondance détaillée le entre les félibriges Marius Jouveau et Frédéric Mistral, Correspondance 1900-1913Lire en ligne.
André Hallays en 1911, au moment du scandale déclenché par Formigé, s'interroge ainsi : « On juge que c'était un sacrilège de défigurer un marbre grec pour le faire servir à la décoration d'une galerie de Versailles, et on laisse des architectes relever les ruines des théâtres d'Arles ou d'Orange et y tailler des gradins neufs, afin que des tragédiens du vingtième siècle puissent hurler des alexandrins du dix-septième dans un décor pseudo-classique. En quoi les monuments sont-ils moins vénérables que les statues ? » - André Hallays, « En Flânant. La Vénus d'Arles », in Journal des débats politiques et littéraires, , pp. 1-2 (Fac-similé du journal - Récupération du texte).
Son poème La Vénus d'Arles commence par : « L'éclat de ta beauté, Vénus d'Arles, rend fou », in La nouvelle revue T. 12, septembre-, p. 23 (en ligne).
cairn.info
Il fut d'abord prétendu par erreur qu'il était assis, du fait qu'on lui avait faussement attribué des fragments de jambes drapées reconnus ensuite comme faisant partie d'une statue de type Jupiter assis - cf. Cécile Carrier, Une nouvelle statue impériale identifiée au théâtre d'Arles, RAN 42, 2006/2, pp. 263.276 (Lire en ligne). L'élément de drapé tombant lui fut restitué en 1938.
La localisation de la statuaire du théâtre d'Arles est également décrite par Jean Servonat, Bulletin de l'Association des Amis du Viel Arles, no 109, décembre 2000, p. 31. Voir une reconstitution du théâtre laissant apparaître l'emplacement de la statuaire - Arles, le théâtre antique, ainsi que le plan du théâtre et les éléments du décor dégagés - Le théâtre antique d'Arles. Également la statuaire exposée au Musée de l'Arles et de la Provence antique Dossier enseignant du Musée de l’Arles antique. Une borne vidéo placée au théâtre permet de visualiser l'emplacement de la Vénus d'Arles [3]
Dans un premier temps, toute la communication s'est faite avec la Vénus d'Arles en illustration : voir le document destiné au mécénat Versailles & l'Antique - voir aussi sur le site de l'Office de Tourisme de Versailles - La Vénus d'Arles fait ensuite la couverture du numéro spécial du Dossier de l'Art (no 201, novembre 2012) consacré à l'exposition, rédigé par les commissaires de celle-ci. Elle est aussi en page de garde du sommaire du catalogue de l'exposition (éditions Artlys, 2012, p. 10) dont elle constitue la première illustration (hors couverture)
La Vénus d'Arles est exposée deux fois : l'original est présenté à l'entrée de l'exposition Galerie de pierre basse (bas de l'escalier) en compagnie de la Diane de Versailles, l'Apollon lycien, le Cincinnatus et le Germinacus Savelli : dépliant de l'exposition [PDF]; comme pour Diane de Versailles, une copie a été mise à l'emplacement qu'avait la Vénus à l'origine dans la Galerie des glaces, le temps de l'exposition : sur le blog connaissancesdeversailles.org.
ressources.chateauversailles.fr
Ces antiques toutes en marbre représentaient Bacchus, Uranie, Némésis et la Vestale (Pudicité) que Girardon restaura, ainsi qu'Hermès (Germanicus), Vénus sortant du bain (Vénus de Troas) et une copie de Diane chasseresse, auxquelles s'ajoutent huit bustes antiques d’empereurs romains en marbre et porphyre présentés sur des colonnes, entre les pilastres. Cf. Château de Versailles, Les grands appartements, Dossier pédagogique enseignant, p. 21 [PDF]. Voir également Étienne Michon, « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon », in Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, t. 21, fasc. 1,1913, p. 36
ciergerie.fr
Le site internet d'une manufacture de cierges proche d'Arles résume ce sentiment populaire à propos d'une Arlésienne en cire qu'elle propose : « La Vénus d'Arles […] cette statue est offerte au roi Louis XIV, au plus grand désespoir des habitants […] Le mythe de l'Arlésienne est celui d'une absente regrettée mais présente pour tous en chacune des Arlésiennes de la ville » — Ciergerie des Prémontrés : l'Arlésienne.
La transformation (jugée) inacceptable des façades risque de masquer la Vénus selon ciriani-en-arles.blogspot.fr. Sur la photo, la confrontation entre cette Vénus de Girardon et la Vénus sans bras (de dos). De fait, cette copie de la Vénus d'Arles est désormais dans l'auditorium
Voir par exemple : Almanach de Versailles, année 1789... [lire en ligne] - Voir une copie de la Vénus d'Arles dans son emplacement d'origine au château de Versailles pour l'exposition « Versailles & l'Antique » (novembre 2012/mars 2013) : sur le blog connaissancesdeversailles.org. En complément voir une présentation de la décoration de la Galerie des glaces
La Vénus d'Arles est exposée deux fois : l'original est présenté à l'entrée de l'exposition Galerie de pierre basse (bas de l'escalier) en compagnie de la Diane de Versailles, l'Apollon lycien, le Cincinnatus et le Germinacus Savelli : dépliant de l'exposition [PDF]; comme pour Diane de Versailles, une copie a été mise à l'emplacement qu'avait la Vénus à l'origine dans la Galerie des glaces, le temps de l'exposition : sur le blog connaissancesdeversailles.org.
culture.fr
merimee.culture.fr
Ce n'est toutefois qu'une supputation vraisemblable car on ne connaît pas la source d'inspiration, probablement multiple, de la Vénus d'Ille. À voir sur le site de l'Académie de Tours-Orléans qui suggère en outre que Mérimée pouvait s'inspirer en particulier du bracelet que porte la Vénus d'Arles. Voir également ce site sur Mérimée où figure la Vénus. Jean-Claude Heudin suggère pareille inspiration dans « La Vénus d'ille » in: Robot erectus, Une anthologie des nouvelles fantéastiques à l'aube des robots, Science ebook, , p. 13 Lire en ligne.
En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l'Apollon sauroctone et Diane de Gabies. À voir sur le site du Ministère de la Culture (base Arcade -mémoire). Voir aussi [9]. Des cartes postales datant d'avant la seconde guerre mondiale témoignent également de cette présentation monumentale [10]. Voir une présentation plus simple, néanmoins sur un grand socle sur le site du ministère de la Culture, probablement plus ancienne puisque le cliché est l'œuvre de la maison Goupil, un célèbre éditeur-imprimeur parisien actif de 1827 à 1920 selon le site etudesphotographiques.revues.org. Il pourrait cependant s'agir d'une copie en plâtre exposée dans la salle du Manège entre 1898 et 1927 : Les moulages du Musée du Louvre
En élargissant la notion, signalons, par exemple, la vénus du jardin de l'infante au Louvre [18], une autre vénus de la collection Richelieu [19], voire, la vénus dominant la Fontaine d'Aphrodite à Nancy [20] et La coquetterie de Augustin Dumont, exposée au Musée de Semur-en-Auxois (selon L.Reisse, Salon de 1844, dans la « Revue des Deux mondes », 15 avril 1844. cf. pour illustration : La nuit des musées, 2008), etc.
Réalisée initialement pour l'ouvrage de Claude Terrin publié 1680, cette gravure, ainsi qu'une autre planche, se trouve aussi dans un ouvrage du XVIIe siècle de Joseph Seguin, Les Antiquitez d’Arles. Cf. Bibliographie (infra) - Illustration : in Bibliothèque Méjanes - Arles.
Comme en témoigne cette vidéo « Martine, la Vénus d'Arles » du sur dailymotion.com. Dans l'immédiat, Michel Vauzelle évoquait probablement la perspective que la Vénus figure à l'exposition sur Rodin prévue à Arles à partir de .
designtoscano.com
Un fournisseur américain propose des copies, petites ou grandeur nature [14]
En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l'Apollon sauroctone et Diane de Gabies. À voir sur le site du Ministère de la Culture (base Arcade -mémoire). Voir aussi [9]. Des cartes postales datant d'avant la seconde guerre mondiale témoignent également de cette présentation monumentale [10]. Voir une présentation plus simple, néanmoins sur un grand socle sur le site du ministère de la Culture, probablement plus ancienne puisque le cliché est l'œuvre de la maison Goupil, un célèbre éditeur-imprimeur parisien actif de 1827 à 1920 selon le site etudesphotographiques.revues.org. Il pourrait cependant s'agir d'une copie en plâtre exposée dans la salle du Manège entre 1898 et 1927 : Les moulages du Musée du Louvre
ericrolland.com
Pour l'écrivain Paul Mariéton, qui qualifie sa beauté de « rayonnante » elle est une « création divine, à la gracilité harmonieuse » et « si elle a moins de majesté que la Vénus de Milo, sa spiritualité est d'essence supérieure, comme sa jeunesse » (La Provence Grecque VII , in La Terre provençale, Journal de route, mai 1890), tandis que, pour le couturier du XXe siècle Christian Lacroix, ancien de l'École du Louvre, La Vénus d'Arles est « tellement plus émouvante que celle de Milo » (Bellagamba-Préface, 2004)
En ce sens les présentations historiographiques de Vénus/Aphrodite sur les sites Mémo.fr - Hachette et Lutèce.
flickr.com
La légende au bas de la copie de la Vénus d'Arles ornant la villa Kerylos (infra) rappelle qu'au moment de sa découverte, « elle était considérée comme l'une des plus belles Antiques de France et peut-être du monde. » (illustration sur Flick.com). À la fin du XIXe siècle Charles Lentheric écrit encore que « 'La Vénus d'Arles vaut à elle seule tout un musée » (Lenthéric 1910, p. 259)), tandis que Louis Jacquemin constate qu'elle est « chantée sur tous les tons et entourée d'honneur » (Jacquemin 1863, p. 368). Voir également l'éloge qu'en ont fait de nombreux experts (infra).
Voir ce qu'en pense, par exemple, l'Association pour le respect de l'intégrité du Patrimoine s'agissant du nettoyage et de l'entretien des Antiques qui causerait une triple destruction : artistique, picturale et archéologique. Ceci rejoint l'opinion de Charles Lenthéric (Lenthéric 1910, p. 251) qui s'en prenait aux restaurateurs de la Vénus (entre autres) « dont le moindre défaut est d'enlever à tout ce qu'ils touchent cette teinte lentement déposée par les siècles et ce grain si fin et si délicat qu'on a pu appeler avec raison l'épiderme du marbre »
versailles1687.free.fr
Voir par exemple : Almanach de Versailles, année 1789... [lire en ligne] - Voir une copie de la Vénus d'Arles dans son emplacement d'origine au château de Versailles pour l'exposition « Versailles & l'Antique » (novembre 2012/mars 2013) : sur le blog connaissancesdeversailles.org. En complément voir une présentation de la décoration de la Galerie des glaces
gop.sculpture.free.fr
On découvre, par hasard, un plâtre en pied, couleur bronze, au détour d'une restauration faite par Anne-Gaelle Gop dans les années 2000 [16]
Jacqueline Gibert, Arles gréco-romaine: Seuil des Gaules chrétienne, 1949 (Lire en ligne)
Pas de lien avec la congrégation éponyme fondée à Dublin en 1831 mais avec le couvent fondé à Arles par la mère Madeleine Martin en 1665, succédant en ce lieu à une famille et surtout aux jésuites après que la Vénus d'Arles eut été découverte dans leur cour. L'un des cinq portiques subsistant du mur extérieur du théâtre, au nord, se serait d'ailleurs nommé l'« Arc de la Miséricorde » et il donnait effectivement accès à la cour du dit couvent, où subsistaient deux colonnes qui, postérieurement à l'édifice romain, connurent un usage sinistre (infra) - Cf. Jacqueline Gibert, Arles gréco-romaine: Seuil des Gaules chrétienne, 1949 (Lire en ligne)
Voir par exemple : Almanach de Versailles, année 1789... [lire en ligne] - Voir une copie de la Vénus d'Arles dans son emplacement d'origine au château de Versailles pour l'exposition « Versailles & l'Antique » (novembre 2012/mars 2013) : sur le blog connaissancesdeversailles.org. En complément voir une présentation de la décoration de la Galerie des glaces
Augustin Fabre, Histoire de la Provence, tome I, chapitre IV, Marseille, Feissat ainé et Demonchy, 1833, p. 176 [lire en ligne].
Joseph Fr Michaud, Louis Gabriel Michaud, Muller in « Biographie universelle, ancienne et moderne, ou, Histoire par ... », Volume 30, p. 400 (Lire en ligne).
Bénédicte Savoy, Patrimoine annexé, Les biens culturels saisis par la France en Allemagne autour de 1800, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris, 2003, t. I, p. 327 (En ligne)
Mentionné dans le Bulletin de l'Alliance des Arts, n° 1, juin 1842, Paris, p. 199 (Lire en ligne)
translate.google.fr
L'exposition Praxitèle (réduite) s'est ensuite portée à Athènes tandis que la Vénus d'Arles partait de son côté pour Pékin, pour une exposition sur la culture et l'histoire grecque (12 juillet/9 novembre 2007) [11], puis au Musée national de Singapour (9 décembre 2007/16 mars 2008). Sur le site asiaone.com (en) (traduit en français) l'arrivée et le déballage de la Vénus à Singapour. Précédemment, la vénus était présente en 2006 à Tokyo à l'exposition "La Grèce classique au Louvre" [12]
googleusercontent.com
webcache.googleusercontent.com
Depuis 1995. Elle était auparavant exposée au Musée Lapidaire, avec la tête d'Arles, dans la nef de l'ancienne église, de part et d'autre du tombeau d'Yppolyte. Cf. AN.-E Agard, « Le Musée Lapidaire d'Arles », Imprimerie générale du Sud-Ouest - J. Castanet, janvier 1924, p. 16 « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
La Vénus adossée à l'un des piliers de la galerie Melpomène sur insecula. com
institut.jp
L'exposition Praxitèle (réduite) s'est ensuite portée à Athènes tandis que la Vénus d'Arles partait de son côté pour Pékin, pour une exposition sur la culture et l'histoire grecque (12 juillet/9 novembre 2007) [11], puis au Musée national de Singapour (9 décembre 2007/16 mars 2008). Sur le site asiaone.com (en) (traduit en français) l'arrivée et le déballage de la Vénus à Singapour. Précédemment, la vénus était présente en 2006 à Tokyo à l'exposition "La Grèce classique au Louvre" [12]
Comme ce blog le rapporte : Le mythe de cette image de l’absence commence par la découverte de la célèbre Vénus d’Arles, dans les ruines du théâtre antique et qui disparaît rapidement vers les collections royales. Daudet et Bizet donnent à cette Arlésienne une notoriété telle qu’elle en devient l’expression commune du « personnage déterminant, mais qui jamais n’apparaît, tout ce que l’on attend, espère et que l’on ne voit jamais venir ni arriver », Christian Lacroix, « L'Arlésienne à la Chapelle de la Charité », Rencontres d'Arles 2014 sur jlcougy.wordpress.com (consulté le 19 septembre 2014).
Selon Jean Luc Cougy, qui rapporte la pensée de Christian Lacroix : « Le mythe de cette image de l’absence commence par la découverte de la célèbre Vénus d’Arles, dans les ruines du théâtre Antique et qui disparaît rapidement vers les collections royales. Daudet et Bizet donnent à cette Arlésienne une notoriété telle qu’elle en devient l’expression commune du "personnage déterminant, mais qui jamais n’apparaît, tout ce que l’on attend, espère et que l’on ne voit jamais venir ni arriver" » — Christian Lacroix, « L’Arlésienne à la Chapelle de la Charité », Rencontres d'Arles 2014, sur jlcougy.wordpress.com (consulté le 21 janvier 2015).
Un document semblable a circulé lors de l'exposition et du colloque « Vrai ou Faux, acte III, La beauté réparée, Les critères de l’authenticité », ayant eu lieu les 11 et 12 janvier 2008 à Drouot Montaigne, à l'initiative de la Confédération européenne des experts d'art (CEDEA) [4]
Ainsi, relatant l'exposition Praxitèle de 2007 (supra), Stéphane Guégan s'arrange pour ne pas citer la vénus, pourtant choisie pour illustrer l'exposition, dans un long article, qui en énonce clairement la raison : « le parcours du Louvre s’intéresse d’abord aux pièces les plus célébrées, l’Aphrodite de Cnide, l’Apollon Sauroctone ou le Satyre au repos, avant d’aborder la descendance du maître, plus ouverte nécessairement dès qu’on s’écarte des simples imitations ou des détestables restaurations », La Tribune de l'Art, 9 avril 2007 [6]. Une attitude qui s'équilibre cependant de la remarque de "Lunettes Rouges", un blog du Monde, qui écrit simultanément : « La plus belle Aphrodite de Cnide, la plus belle Vénus d’Arles ne peut reluire au milieu d’un alignement indigeste de ses sœurs inégales » [7].
L'académicien des beaux-artsQuatremère de Quincy s'y opposa finalement parce que cette restauration butait sur trop d'incertitudes, notamment le fait de trancher si la Vénus de Milo faisait ou non partie d'un groupe statuaire. Pourtant il fut bien initialement décidé d'adjoindre à la Vénus de Milo les fragments d'un bras et d'une main tenant une pomme, composés du même marbre et retrouvés au même endroit que la Vénus à Milo (selon Félix Ravaisson, La Vénus de Milo, Hachette, 1871, p. 27-28), dont l'analyse caractériologique récente montre que son appartenance à la dite vénus est plausible ; au point qu'il faudrait désormais reconnaître dans la Vénus de Milo une Aphrodite à la pomme du jugement de Pâris, le bras gauche tendu (La restauration de la Vénus de Milo 2009-2010), ce qui la rapproche de manière troublante de la Vénus d'Arles restituée par Girardon. La dernière restauration de la Vénus de Milo laisse d'ailleurs apparaître que, outre divers rebouchages, elle fut effectivement retouchée en 1821 - plus radicalement qu'on le pensait jusqu'ici - pour être préparée à une reconstitution complète : sous la direction du sculpteur Lange, le bras droit et la cassure du nez, celle du pied gauche et la plinthe ont ainsi été retaillés pour y recevoir, entre autres, les deux bras préalablement recomposés mais finalement seul le nez fut effectivement reconstitué : Jean-Luc Martinez Les secrets de la Vénus de Milo. Voir aussi Restaurée, la Vénus de Milo prend une nouvelle place au Louvre.
Ainsi, relatant l'exposition Praxitèle de 2007 (supra), Stéphane Guégan s'arrange pour ne pas citer la vénus, pourtant choisie pour illustrer l'exposition, dans un long article, qui en énonce clairement la raison : « le parcours du Louvre s’intéresse d’abord aux pièces les plus célébrées, l’Aphrodite de Cnide, l’Apollon Sauroctone ou le Satyre au repos, avant d’aborder la descendance du maître, plus ouverte nécessairement dès qu’on s’écarte des simples imitations ou des détestables restaurations », La Tribune de l'Art, 9 avril 2007 [6]. Une attitude qui s'équilibre cependant de la remarque de "Lunettes Rouges", un blog du Monde, qui écrit simultanément : « La plus belle Aphrodite de Cnide, la plus belle Vénus d’Arles ne peut reluire au milieu d’un alignement indigeste de ses sœurs inégales » [7].
argoul.blog.lemonde.fr
L'ayant admiré à l'exposition Praxitèle 2007 (supra), voici ce qu'en dit un admirateur éclairé sur le blog du quotidien Le Monde en avril 2007 [21] : « Celle d’Arles a ma préférence. La tête portant à gauche avec ce regard des dieux qui traverse tout ce qu’ils voient, une coiffure rangée vers l’arrière qui dégage l’ovale serein du visage, les lèvres pleines sous le nez droit qui conduit le regard tout droit vers la nudité de la poitrine, les seins jumeaux fermes et le sillon juvénile qui descend au nombril, les hanches rondes n’ayant jamais porté d’enfant. »
« Au grand dam de certains arlésiens » conclut une blogueuse à propos de l'exposition De l’esclave à l’empereur, l’art romain dans les collections du musée du Louvre, Musée départemental Arles antique, du 20 décembre 2008 au 3 mai 2009. Cf. [13]
Évoquant l'ensemble des œuvres rattachées à Praxitèle, les conservateurs du Louvre soulignent : « Cette vision généreuse en termes d’attribution, est aujourd’hui largement remise en cause par les chercheurs et la présentation d’une grande majorité des répliques connues des œuvres citées ci-dessus permet d’approfondir les études de ces différents types statuaires, dont tous ont en commun le même problème, à savoir leur introduction dans l’œuvre de Praxitèle » in Dossier de presse de l'exposition Praxitèle du 23 mars au 18 juin 2007 : V-Praxitèle, une carrière ? Une démarche du XIXe siècle, p. 5.
Alain Pasquier signale qu'un torse du même modèle exposé au musée d'Athènes en proviendrait (ce qui reste incertain) qui serait le prototype créé pour cette fonction selon Ridgway, in Dossier de presse de l'exposition Praxitèle du 23 mars au 18 juin 2007 : La Vénus d'Arles, p. 19.
L'académicien des beaux-artsQuatremère de Quincy s'y opposa finalement parce que cette restauration butait sur trop d'incertitudes, notamment le fait de trancher si la Vénus de Milo faisait ou non partie d'un groupe statuaire. Pourtant il fut bien initialement décidé d'adjoindre à la Vénus de Milo les fragments d'un bras et d'une main tenant une pomme, composés du même marbre et retrouvés au même endroit que la Vénus à Milo (selon Félix Ravaisson, La Vénus de Milo, Hachette, 1871, p. 27-28), dont l'analyse caractériologique récente montre que son appartenance à la dite vénus est plausible ; au point qu'il faudrait désormais reconnaître dans la Vénus de Milo une Aphrodite à la pomme du jugement de Pâris, le bras gauche tendu (La restauration de la Vénus de Milo 2009-2010), ce qui la rapproche de manière troublante de la Vénus d'Arles restituée par Girardon. La dernière restauration de la Vénus de Milo laisse d'ailleurs apparaître que, outre divers rebouchages, elle fut effectivement retouchée en 1821 - plus radicalement qu'on le pensait jusqu'ici - pour être préparée à une reconstitution complète : sous la direction du sculpteur Lange, le bras droit et la cassure du nez, celle du pied gauche et la plinthe ont ainsi été retaillés pour y recevoir, entre autres, les deux bras préalablement recomposés mais finalement seul le nez fut effectivement reconstitué : Jean-Luc Martinez Les secrets de la Vénus de Milo. Voir aussi Restaurée, la Vénus de Milo prend une nouvelle place au Louvre.
Il est désormais admis que le plâtre d'Arles ne reflète pas l'état initial de la Vénus (Carrier 2005, p. 371) et si Charlotte Lepethouka (le Louvre) avance prudemment : « Girardon n’a peut-être pas altéré le volume des chairs de façon aussi radicale qu’on l’a prétendu » : Notice du Louvre sur Aphrodite dite Vénus d'Arles - 2011, Pierre Rosenberg, conclut à peine plus nettement que « l'intervention de Girardon fut moins drastique qu'on le pensait autrefois » (« La Vénus d'Arles », in: Dictionnaire amoureux du Louvre, Plon, 2007).
En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l'Apollon sauroctone et Diane de Gabies. À voir sur le site du Ministère de la Culture (base Arcade -mémoire). Voir aussi [9]. Des cartes postales datant d'avant la seconde guerre mondiale témoignent également de cette présentation monumentale [10]. Voir une présentation plus simple, néanmoins sur un grand socle sur le site du ministère de la Culture, probablement plus ancienne puisque le cliché est l'œuvre de la maison Goupil, un célèbre éditeur-imprimeur parisien actif de 1827 à 1920 selon le site etudesphotographiques.revues.org. Il pourrait cependant s'agir d'une copie en plâtre exposée dans la salle du Manège entre 1898 et 1927 : Les moulages du Musée du Louvre
Le Musée du Louvre a ouvert de nouvelles salles consacrées à l'art grec classique et hellénistique dans l'aile Sully pour y placer au rez-de-chaussée la Vénus de Milo (salle 16) et, notamment, les répliques romaines des chefs-d’œuvre disparus de la sculpture grecque : les nouvelles salles sur le site du Louvre et la visite en vidéo commentée par J.-L. Martinez (directeur du département des antiquités grecques du Louvre). La Vénus d'Arles, présentée seule sur un grand podium, se trouve dans la salle 15 précédant celle de la Vénus de Milo, toujours dans la même galerie où cependant Athéna (dite Pallas de Velletri) a remplacé Melpomène (qui doit être restaurée) dans la grande loge monumentale située à l'extrémité opposée de l'emplacement de la Vénus de Milo : La Vénus d'Arles vue de la salle de la vénus de Milo et La Vénus d'Arles devant la Vénus de Milo. À cette occasion, les deux Vénus ont été « toilettées » (supra)
La Vénus d'Arles illustrait l'affiche de l'exposition et semblait résumer à elle seule tous les questionnements à propos des œuvres praxitèliennes et praxèlisantes. D'autres œuvres étaient mises en lumière comme le satyre de Mazara del Vallo. L'exposition eut lieu dans le hall Napoléon du 23 mars au 18 juin 2007, sous la direction d'Alain Pasquier, conservateur général du Département des antiquités grecques, étrusques et romaines et Jean-Luc Martinez, conservateur Présentation flash de l'exposition illustrée par la Vénus.
La vénus d'Arles était jusqu'en juillet 2010 dans les réserves du Musée du Louvre (Denon, Rez-de-chaussée, Cour du Sphinx, Salle 31) non ouvertes au public. Notice no 20282, base Atlas, musée du Louvre.
Le Musée du Louvre a ouvert de nouvelles salles consacrées à l'art grec classique et hellénistique dans l'aile Sully pour y placer au rez-de-chaussée la Vénus de Milo (salle 16) et, notamment, les répliques romaines des chefs-d’œuvre disparus de la sculpture grecque : les nouvelles salles sur le site du Louvre et la visite en vidéo commentée par J.-L. Martinez (directeur du département des antiquités grecques du Louvre). La Vénus d'Arles, présentée seule sur un grand podium, se trouve dans la salle 15 précédant celle de la Vénus de Milo, toujours dans la même galerie où cependant Athéna (dite Pallas de Velletri) a remplacé Melpomène (qui doit être restaurée) dans la grande loge monumentale située à l'extrémité opposée de l'emplacement de la Vénus de Milo : La Vénus d'Arles vue de la salle de la vénus de Milo et La Vénus d'Arles devant la Vénus de Milo. À cette occasion, les deux Vénus ont été « toilettées » (supra)
Dans leur Dictionnaire (précité), Ch. Daremberg et E. Saglio font l'hypothèse suivante : « La Vénus d'Arles (...) occupée à sa toilette, tenait un miroir dans la main gauche et de la droite elle arrangeait les boucles de sa chevelure » (ce qui suppose un bras levé plus haut touchant la tête et contredit au passage la version de la pomme retenue par Girardon tout en confirmant un hypothétique miroir) Présentation selon Louis Séchan. Fröhner, Furtwängler et Espérendieu soutiennent également cette thèse.
memo.fr
En ce sens les présentations historiographiques de Vénus/Aphrodite sur les sites Mémo.fr - Hachette et Lutèce.
memoireetactualite.org
Aussitôt, les méfaits présumés de la restauration de Girardon font la une de la presse nationale et régionale en 1911, par exemple Gustave Babin dans L'Illustration du ou Jean Ajalbert dans Le Stéphanois du Lire en ligne. La réputation de la Vénus est défaite bien que certains soient plus mesurés comme André Hallays, dans le Journal des débats politiques et littéraires du (Fac-similé du journal - Récupération du texte). La question fait aussi l'objet d'une correspondance détaillée le entre les félibriges Marius Jouveau et Frédéric Mistral, Correspondance 1900-1913Lire en ligne.
En élargissant la notion, signalons, par exemple, la vénus du jardin de l'infante au Louvre [18], une autre vénus de la collection Richelieu [19], voire, la vénus dominant la Fontaine d'Aphrodite à Nancy [20] et La coquetterie de Augustin Dumont, exposée au Musée de Semur-en-Auxois (selon L.Reisse, Salon de 1844, dans la « Revue des Deux mondes », 15 avril 1844. cf. pour illustration : La nuit des musées, 2008), etc.
museesdefrance.org
Jean-Luc Martinez souligne ainsi que « la Vénus pèse plus de 800 kg, et est très fragile car elle a des restaurations du XVIIe siècle : la déplacer est donc délicat ». Cf. Conférence «L’art grec au musée du Louvre : des salles permanentes aux expositions temporaires » du 14 juin 2006 à l’Institut franco-japonais de Tokyo Version retranscrite et modifiée p. 8
nibelle.blogspot.fr
En élargissant la notion, signalons, par exemple, la vénus du jardin de l'infante au Louvre [18], une autre vénus de la collection Richelieu [19], voire, la vénus dominant la Fontaine d'Aphrodite à Nancy [20] et La coquetterie de Augustin Dumont, exposée au Musée de Semur-en-Auxois (selon L.Reisse, Salon de 1844, dans la « Revue des Deux mondes », 15 avril 1844. cf. pour illustration : La nuit des musées, 2008), etc.
Le Musée du Louvre a ouvert de nouvelles salles consacrées à l'art grec classique et hellénistique dans l'aile Sully pour y placer au rez-de-chaussée la Vénus de Milo (salle 16) et, notamment, les répliques romaines des chefs-d’œuvre disparus de la sculpture grecque : les nouvelles salles sur le site du Louvre et la visite en vidéo commentée par J.-L. Martinez (directeur du département des antiquités grecques du Louvre). La Vénus d'Arles, présentée seule sur un grand podium, se trouve dans la salle 15 précédant celle de la Vénus de Milo, toujours dans la même galerie où cependant Athéna (dite Pallas de Velletri) a remplacé Melpomène (qui doit être restaurée) dans la grande loge monumentale située à l'extrémité opposée de l'emplacement de la Vénus de Milo : La Vénus d'Arles vue de la salle de la vénus de Milo et La Vénus d'Arles devant la Vénus de Milo. À cette occasion, les deux Vénus ont été « toilettées » (supra)
persee.fr
In Jean-Charles Moretti, Fronts de scène et lieux de culte dans le théâtre antique, Recueil, IRAA, USR 3155, CNRS - Université de Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2009. 229 p. : « Le message religieux des statues divines et impériales dans les théâtres romains : approche contextuelle et typologique » par Emmanuelle Rosso (p. 89 - 12) - « Espaces, images et mobilier utilisés pour le culte dans les théâtres romains d’Hispania » par Sebastián F. Ramallo Asensio (p. 127-156) (lire en ligne)
L'exposition Praxitèle (réduite) s'est ensuite portée à Athènes tandis que la Vénus d'Arles partait de son côté pour Pékin, pour une exposition sur la culture et l'histoire grecque (12 juillet/9 novembre 2007) [11], puis au Musée national de Singapour (9 décembre 2007/16 mars 2008). Sur le site asiaone.com (en) (traduit en français) l'arrivée et le déballage de la Vénus à Singapour. Précédemment, la vénus était présente en 2006 à Tokyo à l'exposition "La Grèce classique au Louvre" [12]
Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne) (XIII, §590) (IIe siècle). Traduction de Marion Muller-Dufeu et Pline, Histoire naturelle (XXXVI, 20). Ainsi Phryné, « lors de la fête des Éleusinies et lors de celle de Poséidon, retira ses vêtements et défit ses cheveux devant tous les Grecs assemblés et plongea dans la mer ; d'après elle, Apelle peignit l’Aphrodite Anadyomène ; et le sculpteur Praxitèle, son amant, sculpta sur son modèle l’Aphrodite de Cnide ».
Son existence est évoquée par exemple Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne]. L'auteur note l'existence à Thespies en Béotie (Grèce centrale) d'un groupe composé d'Éros, de Phryné et d'Aphrodite. Notamment : (IX, 27, 5) « ἐνταῦθα καὶ αὐτοῦ Πραξιτέλους Ἀφροδίτη καὶ Φρύνης ἐστὶν εἰκών, λίθου καὶ ἡ Φρύνη καὶ ἡ θεός » (« Là [à Thespies], de Praxitèle lui-même, se trouvent une Aphrodite et une statue de Phryné, toutes les deux en marbre, Phryné et la déesse »). Voir également Pline l'Ancien, Histoire naturelle (XXXVI, 20).
repro-tableaux.com
En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l'Apollon sauroctone et Diane de Gabies. À voir sur le site du Ministère de la Culture (base Arcade -mémoire). Voir aussi [9]. Des cartes postales datant d'avant la seconde guerre mondiale témoignent également de cette présentation monumentale [10]. Voir une présentation plus simple, néanmoins sur un grand socle sur le site du ministère de la Culture, probablement plus ancienne puisque le cliché est l'œuvre de la maison Goupil, un célèbre éditeur-imprimeur parisien actif de 1827 à 1920 selon le site etudesphotographiques.revues.org. Il pourrait cependant s'agir d'une copie en plâtre exposée dans la salle du Manège entre 1898 et 1927 : Les moulages du Musée du Louvre
reseau-canope.fr
Le bulletin des Amis du Viel Arles (AVA) continuait de qualifier la copie présente à Arles de « vraie Vénus d'Arles » (Supplément au Bulletin, no 105, , p. III) et la notice Internet sur une copie de la vénus détenue par le musée national de l'Éducation précisait encore en 2020, sans distinction : « Girardon retouchera la statue […]. Il remplacera la tête, ajoutera les bras et reprendra le modelé du buste ainsi que le tracé des plis » (cf. Vénus d'Arles (Aphrodite de Thespies)).
En 1957, une photo témoigne de cet emplacement avantageux pour la Vénus d'Arles, située dans une grande loge au centre d'une présentation monumentale dédiée à Praxitèle, entourée d'œuvres rattachées au maître : l'Apollon sauroctone et Diane de Gabies. À voir sur le site du Ministère de la Culture (base Arcade -mémoire). Voir aussi [9]. Des cartes postales datant d'avant la seconde guerre mondiale témoignent également de cette présentation monumentale [10]. Voir une présentation plus simple, néanmoins sur un grand socle sur le site du ministère de la Culture, probablement plus ancienne puisque le cliché est l'œuvre de la maison Goupil, un célèbre éditeur-imprimeur parisien actif de 1827 à 1920 selon le site etudesphotographiques.revues.org. Il pourrait cependant s'agir d'une copie en plâtre exposée dans la salle du Manège entre 1898 et 1927 : Les moulages du Musée du Louvre
insitu.revues.org
Le moulage de la Vénus d'Arles sert parfois à expliquer les techniques de moulages de l'Atelier du Louvre : Arielle Lebrun, Les moules, les modèles et la production de l’atelier de moulage de la Rmn-GP aujourd’hui, In Situ Revue des patrimoines, 2012 (lire en ligne)
rmn.fr
photo.rmn.fr
Une charmante vénus drapée dite « Richelieu » ou « de Praxitèle » porte une pomme dans la main droite (Le Louvre) [5] et comme dit plus loin, on retrouva un fragment de bras et de main portant une pomme non loin du lieu de découverte de la Vénus de Milo elle-même (infra)
Le Musée du Louvre a ouvert de nouvelles salles consacrées à l'art grec classique et hellénistique dans l'aile Sully pour y placer au rez-de-chaussée la Vénus de Milo (salle 16) et, notamment, les répliques romaines des chefs-d’œuvre disparus de la sculpture grecque : les nouvelles salles sur le site du Louvre et la visite en vidéo commentée par J.-L. Martinez (directeur du département des antiquités grecques du Louvre). La Vénus d'Arles, présentée seule sur un grand podium, se trouve dans la salle 15 précédant celle de la Vénus de Milo, toujours dans la même galerie où cependant Athéna (dite Pallas de Velletri) a remplacé Melpomène (qui doit être restaurée) dans la grande loge monumentale située à l'extrémité opposée de l'emplacement de la Vénus de Milo : La Vénus d'Arles vue de la salle de la vénus de Milo et La Vénus d'Arles devant la Vénus de Milo. À cette occasion, les deux Vénus ont été « toilettées » (supra)
Cette vénus, localisée actuellement aux châteaux de Versailles et de Trianon est présentée sur le site de la Réunion des Musées Nationaux comme tel. [17]. La statue a été fortement restaurée, notamment le bras droit, la tête qui n'appartient pas à la statue et le haut du dos : Carrier 2005, p. 371 - Voir préalablement : Étienne Michon, « La réplique de la Vénus d'Arles du Musée du Louvre », Paris : Ernest Leroux, 1902 - Revue archéologique, 4 série, t. I, janvier-juin 1903, p. 39-43
Ce n'est toutefois qu'une supputation vraisemblable car on ne connaît pas la source d'inspiration, probablement multiple, de la Vénus d'Ille. À voir sur le site de l'Académie de Tours-Orléans qui suggère en outre que Mérimée pouvait s'inspirer en particulier du bracelet que porte la Vénus d'Arles. Voir également ce site sur Mérimée où figure la Vénus. Jean-Claude Heudin suggère pareille inspiration dans « La Vénus d'ille » in: Robot erectus, Une anthologie des nouvelles fantéastiques à l'aube des robots, Science ebook, , p. 13 Lire en ligne.
Depuis 1995. Elle était auparavant exposée au Musée Lapidaire, avec la tête d'Arles, dans la nef de l'ancienne église, de part et d'autre du tombeau d'Yppolyte. Cf. AN.-E Agard, « Le Musée Lapidaire d'Arles », Imprimerie générale du Sud-Ouest - J. Castanet, janvier 1924, p. 16 « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Écrit en 1864, il sera publié dans Les Filles d'Avignon (Li Fiho d’Avignoun), en 1885. Le poème est dédié à Paul Arène et loué par Mallarmé. Un contemporain d'Aubanel, Ludovic Le Gré, souligne que lors de l'écriture de cette « poésie fougueuse », le poète était dans des conditions des plus paisibles alors que l'ode à la Vénus d'Arles semble avoir été « enfantée dans un moment de fièvre, et comme un jet de lave incandescente jaillir d'une explosion » (Le poète Théodore Aubanel. Récit d'un témoin de sa vie, Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1894, p. 143). Néanmoins, ce poème, considéré comme licencieux, fut dénoncé par Roumanille à l'archevêque d'Arles. À voir sur un des sites consacrés à l'auteur .
trend-vi.com
Il s'agit de Trend Group, fabricant italien de pâte de verre : site internet
Ghraoui, Nada, Les petites bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique, Thèse en philosophie et lettres, orientation histoire de l'art et archéologie, Université Libre de Bruxelles, juin 2006. Selon lui, dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite : « le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues » - Voir : résumé et table des matières
unibo.it
www3.unibo.it
Jean-Yves Blaise, Francesca De Domenico, Livio De Luca, Iwona Dudek, Principes pour un Système d’Informations Architecturales tridimensionnelles : le cas des vestiges du théâtre antique d’Arles, 2.2 Application; Problématiques et objectifs [8]
univ-provence.fr
sites.univ-provence.fr
C'est le Premier consul de la ville d'Arles, le marquis Gaspard de Grille d’Estoublon, qui l'offrit officiellement au Roi et ne reçu en retour que la médaille d'or représentant la croix de Saint-Louis alors que la ville d'Arles espérait le règlement de son contentieux fiscal (Cf. R. Venture, « L’affaire de la Vénus », op. cit., p. 44-45). Voir aussi sur le site de la ville d'Arles L'affaire de la Vénus. C'est cependant le sculpteur Jean Dedieu qui l'avait préalablement restauré qui se chargera du transport (Cf. area-archives.org : La Vénus d'Arles), par la voie fluviale (Cf. Correspondance Marius Jouveau - Frédéric Mistral /1900 - 1913, Lettre du 30 octobre 1911 Lire en ligne). La Vénus orne primitivement le Cabinet du Roi. L'architecte érudit, Claude Terrin, pour sa part, reçoit du roi une copie de la statue restaurée en marbre de carrare, exécutée par Girardon au sixième de sa grandeur en remerciement de sa contribution à la caractérisation de la Vénus (Jacquemin 1863, p. 365). (Cf. infra), les consuls arlésiens étant destinataires d'un autre exemplaire (Séréna-Allier 2013, p. 47).
Pour l'écrivain Paul Mariéton (précité), qui par ailleurs loue sa beauté divine, « Elle n'aura son rang, parmi les divinités de l'art, qu'après qu'on l'aura dépouillée des restaurations pompeuses de Girardon » (« La Provence Grecque », VII, in La Terre provençale, Journal de route, Lire en ligne).
Aussitôt, les méfaits présumés de la restauration de Girardon font la une de la presse nationale et régionale en 1911, par exemple Gustave Babin dans L'Illustration du ou Jean Ajalbert dans Le Stéphanois du Lire en ligne. La réputation de la Vénus est défaite bien que certains soient plus mesurés comme André Hallays, dans le Journal des débats politiques et littéraires du (Fac-similé du journal - Récupération du texte). La question fait aussi l'objet d'une correspondance détaillée le entre les félibriges Marius Jouveau et Frédéric Mistral, Correspondance 1900-1913Lire en ligne.
Dans un premier temps, toute la communication s'est faite avec la Vénus d'Arles en illustration : voir le document destiné au mécénat Versailles & l'Antique - voir aussi sur le site de l'Office de Tourisme de Versailles - La Vénus d'Arles fait ensuite la couverture du numéro spécial du Dossier de l'Art (no 201, novembre 2012) consacré à l'exposition, rédigé par les commissaires de celle-ci. Elle est aussi en page de garde du sommaire du catalogue de l'exposition (éditions Artlys, 2012, p. 10) dont elle constitue la première illustration (hors couverture)
On rechercha encore longtemps et vainement les deux bras et d'éventuels accessoires. Par exemple en 1676, les recherches du consul François de Boche (Séréna-Allier 2013, p. 23). Sans plus de résultats sur ce point, d'autres fouilles furent entreprises entre 1679 et 1684, notamment par le commissaire des troupes du roi en Provence, Simon Lenfant, puis au XIXe siècle à l'initiative du baron de Chartrouse (maire d'Arles), sous la conduite des architectes Questel et Revoil pour dégager l'ensemble du site. Cette quête ne prit fin qu'en 1833, marquant le début du dégagement du théâtre lui-même. Celui-ci s'achèvera en 1860 mais la restauration du théâtre s'éternisera bien après la première guerre mondiale - Bulletin de l'Association des Amis du Vieil Arles, décembre 1974, no 15, p. 3 et « Patrimoine en chantier : le Théâtre antique », sur le site patrimoine.ville-arles.fr (consulté le 26 août 2012).
En récompense de leur zèle, les autorités arlésiennes espéraient que Louis XIV annulerait notamment les dettes fiscales de la ville, selon R. Venture, « L’affaire de la Vénus », in Le Goût de l’Antique, quatre siècles d’archéologie arlésienne, Arles, 1990, p. 44-45. Voir aussi sur le site de la ville d'Arles - Séréna-Allier souligne combien cet espoir était illusoire et irréaliste (Séréna-Allier 2013, p. 40) - En fait, la ville d'Arles était en procès avec le Domaine, au sujet de la Directe (taille réelle, impôt direct foncier dans les Pays d'État), et le don de la Vénus était destiné à bien disposer le roi et ses ministres, en faveur de la ville, qui perdit cependant son procès peu de temps après (Rance 1890, p. 356)
Une gravure du XIXe siècle, inspirée d'un pastel de 1777, où figurent la Vénus restaurée par Girardon et les « deux veuves », résume cette idée d'une ville musée : sur patrimoine.ville-arles.fr en fin de texte.
C'est le Premier consul de la ville d'Arles, le marquis Gaspard de Grille d’Estoublon, qui l'offrit officiellement au Roi et ne reçu en retour que la médaille d'or représentant la croix de Saint-Louis alors que la ville d'Arles espérait le règlement de son contentieux fiscal (Cf. R. Venture, « L’affaire de la Vénus », op. cit., p. 44-45). Voir aussi sur le site de la ville d'Arles L'affaire de la Vénus. C'est cependant le sculpteur Jean Dedieu qui l'avait préalablement restauré qui se chargera du transport (Cf. area-archives.org : La Vénus d'Arles), par la voie fluviale (Cf. Correspondance Marius Jouveau - Frédéric Mistral /1900 - 1913, Lettre du 30 octobre 1911 Lire en ligne). La Vénus orne primitivement le Cabinet du Roi. L'architecte érudit, Claude Terrin, pour sa part, reçoit du roi une copie de la statue restaurée en marbre de carrare, exécutée par Girardon au sixième de sa grandeur en remerciement de sa contribution à la caractérisation de la Vénus (Jacquemin 1863, p. 365). (Cf. infra), les consuls arlésiens étant destinataires d'un autre exemplaire (Séréna-Allier 2013, p. 47).
Depuis 1995. Elle était auparavant exposée au Musée Lapidaire, avec la tête d'Arles, dans la nef de l'ancienne église, de part et d'autre du tombeau d'Yppolyte. Cf. AN.-E Agard, « Le Musée Lapidaire d'Arles », Imprimerie générale du Sud-Ouest - J. Castanet, janvier 1924, p. 16 « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
wikimedia.org
commons.wikimedia.org
Formigé 1911, p. 663-664. L'auteur, qui croit pouvoir observer que l'amorce du bras droit a été substantiellement modifié par Girardon pour rendre plausible son interprétation, s'inspire notamment d'une vénus exposée au musée d'Agen et découverte en 1876 au Mas-d'Agenais qu'il juge ressemblante et dont le bras devait redescendre vers le drapé (Voir illustration sur wikimédia la Vénus du Mas.
Le Comte de Monte-Christo, vol. I (1845) Lire en ligne.
Mémoires d'un touriste III, "Marseille/la Vie du jeune homme à Marseille", Michel Levy frères, 1854, p. 329/330. Voir également une évocation dans le même ouvrage, "Nîmes/La Vénus d'Arles, éditions Le divan, 1929, p. 255.
wikiwix.com
archive.wikiwix.com
Depuis 1995. Elle était auparavant exposée au Musée Lapidaire, avec la tête d'Arles, dans la nef de l'ancienne église, de part et d'autre du tombeau d'Yppolyte. Cf. AN.-E Agard, « Le Musée Lapidaire d'Arles », Imprimerie générale du Sud-Ouest - J. Castanet, janvier 1924, p. 16 « Lire en ligne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).