Description que Louis Figuier donne de l'expérience : « On voit dans cette machine, que Watson appelle « machine à électricité dans le goût de celle de M. Hauksbée à Londres et de M, Haüsen, à Leipzig », un jeune clerc ou abbé tourner la roue qui imprime à un globe de verre un mouvement de rotation. Le frottement du verre contre la main développe, à la surface du globe, de l'électricité vitrée, tandis que l'électricité résineuse passe, de la main, à travers le corps de la dame, et se perd dans la terre. Un personnage suspendu en l'air par des cordes de soie qui l'isolent, joue le rôle de conducteur, selon le système primitif de Boze. L'électricité développée à la surface du globe est recueillie par ses pieds, et, le traversant tout entier, passe par l'extrémité de sa main droite dans le corps de la jeune fille, qui est placée elle-même sur un bloc de résine faisant l'office de tabouret isolant. Celle-ci, tenant le jeune homme de la main gauche, attire avec sa main droite des feuilles d'or légères placées sur un guéridon isolant. On voit que l'électricité a passé à travers le jeune couple, comme à travers une chaîne conductrice, du globe de verre jusqu'aux feuilles d'or. »Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques, 6e éd., t. 2, Paris, Garnier, 1861, p. 39.
Traduit en allemand par Christian Heinrich Schütte : Zweener berühmten englischen Ärzte des Herrn Doct. Watsons und Doct. Glaß Versuche und Abhandlungen von der neuesten und besten Art die Kinderblattern glücklich einzupfropfen, Halle, 1769 (OCLC754088160).