Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Yves Le Coat de Saint-Haouen" in French language version.
« Prévoir le mode d'action de l'adversaire, c'est bien, en tirer toutes les conséquences, c'est encore mieux. Le 15 août, les Anglais ont 32 navires devant Boulogne, sans compter la station du cap Gris-Nez. Latouche observe le mouvement de nombreuses embarcations qui se rendent au conseil à bord de la frégate commandante. Avec Saint-Haouen, son chef d'état-major, pour une fois à ses côtés, il prend toutes les dispositions qui doivent permettre d'éviter une surprise. Des navires de pêche, sur lesquels on embarquera un officier, et des péniches seront échelonnées depuis le mouillage britannique jusqu'à la ligne française, pour servir de sonnettes d'alarme. Des signaux de nuit sont mis au point pour transmettre plus vite l'annonce de l'approche de l'ennemi. C'est donc à un adversaire particulièrement vigilant que Nelson va s'attaquer. »
« et mérita d'être choisi pour diriger la grande expédition projetée contre l'Angleterre. Parmi les services importants qu'il rendit alors on cite la manœuvre brillante et hardie par laquelle il parvint à réunir les divisions de Dunkerque et de Calais à l'armée combinée dans le port de Boulogne, et le combat naval où il força les Anglais à la retraite quoique ceux-ci fussent supérieurs en nombre. L'année suivante, Le Coat se distingua de nouveau… »
« Nommé chef militaire au port de Boulogne, il se fit remarquer par la manœuvre brillante et hardie qu'il exécuta pour réunir les divisions de Dunkerque et Calais à l'armée navale combinée dans le port de Boulogne, et il força à la retraite les Anglais, malgré la supériorité de leurs forces. L'année suivante… »
« Septembre 1803 Combats soutenus par les capitaines Saint-Haouen et Pevrieux autour du Cap-Gris-Nez pour faire passer à Boulogne les divisions de Dunkerques et de Calais »
« L'ordre du jour de la flottille du 7 vendémiaire an XII fait une mention très honorable de la manœuvre hardie par laquelle il sut réunir les deux divisions de Dunkerque et de Calais à l'armée navale combinée dans le port de Boulogne »
« À peine cette expérience avait-elle été faite, qu'on mit la plus grande ardeur à la renouveler: de nombreux convois partirent successivement de tous les ports de la manche jusqu'au rendez-vous de Boulogne. [...] Dans les mois d'octobre, novembre et décembre, plus de mille bâtiments [...] partis de tous les ports entrèrent dans Boulogne. »
« Le dossier de la Méduse s'est enrichi de deux nouvelles pièces. Tout d'abord le procès-verbal d'une première commission d'enquête réunie à Brest, sous la présidence du vice-amiral de Saint-Haouen et qui a recueilli les témoignages d'un certain nombre de membres de l'équipage »
« Puissamment protégé, dit M. Gerspach, le contre-amiral de Saint-Haouen fit approuver son appareil par le roi Louis XVIII, qui, des fenêtres des Tuileries, pouvait le voir fonctionner sur le mont Valérien. »
« Boulogne, le 6 vendemiaire an 12. Soult, général de la garde, commandant en chef le camp de Saint-Omer, au premier consul. Citoyen premier consul, hier à 11 heures du matin une division de onze bâtiments anglais est venu mouiller à l'est du Fort-Rouge de Calais, à la portée du canon du fort, et a commencé à jeter des bombes. Le Fort Rouge et les batteries des dunes et du Fort-Risban lui ont vivement répondu. Plusieurs de ces bâtiments out éprouvé des avaries telles qu'ils out été obligés de quitter la ligne. Toutes les bombes des ennemis sont tombées dans les fossés, sur la plage ci dons le port, mais sans causer de danger. Une est tombée dans la cour de la maison Dessin une autre est tombée sur la prison de la ville, et a blessé grièvement un prisonnier anglais, le seul individu qui l'ait été de notre côté. Cependant le capitaine de vaisseau Saint-Haouen commandant la division de la flottille qui se trouvait en relâche à Calais, est sortie du port aussitôt que la marrée le lui a permis, pour se mettre en rade, et selon les circonstances, continuer sa route vers Boulogne ou aider à la défense de la ville. L'ennemi avait déjà cessé son bombardement. Le capitaine a continué sa route pour doubler les caps Blancs et Gris nez. À L'apparition de La flottille, les bâtiments ennemis ont manœuvré pour s'élever au vent. La flottille arrivée la hauteur de Sangate, le combat s'est engagé ; mais les ennemis n'ont pas pu arrêter un instant la marche de Ia flottille, qui a mouillé vers trois heures après midi, en rade de Boulogne. La flottille n'a perdu dans ce combat que deux hommes ; deux out été blessés. Tout me porte a penser que les pertes de l'ennemi out été beaucoup plus considérables. Le 6 vendémiaire, une autre division de la flottille a été attaqué au cap Gris nez , par L'ennemi qui était fort de plus de 20 bâtiments à trois mats. Le vent a manqué ; la flottille a navigué sur ses avirons. L'amiral Bruix, qui avait dirigé In marche de cette division, donna ordre au contre-amiral Magon de partir de Boulogne pour venir à sa rencontre. La jonction s'est faite hauteur du fort de Croy. Le combat s'est engagé, à la suite duquel l'ennemi a été obligé de prendre le large, non sans avoir beaucoup souffert du feu rasant de nos bateaux, et la division de la flottille est arrivée triomphante à Boulogne. Les troupes qui étaient à bord de La flottille ont fait à la fois l'office de marins de canonniers et de soldats, ils ont été tantôt à la rame et tantôt au canon avec leur gaité et leur décision ordinaires. Ces deux petites expéditions font le plus grand honneur aux officiers de marine. Avec de frères bateaux, ils ont affronté des bâtiments de haut bord, pouvant disposer d'un plus grand nombre de canons que ne pouvait le faire la division de la flottille avec laquelle ils étaient engagés. Je dois aussi reconnaître les bons services de l'artillerie de nos batteries de côte. Salut et respect. Signé Soult »