(en) Peter Hunt et Millicent Lenz, Alternative Worlds In Fantasy Fiction, Continuum Studies in Children's Literature, , 192 p. (ISBN978-0826477606, lire en ligne)
(en) John Stephens et Robyn McCallum, Retelling Stories, Framing Culture: Traditional Story and Metanarratives in Children's Literature, Routledge, coll. « Children's Literature and Culture », , 330 p. (ISBN978-0815312987, lire en ligne)
(en) Susan R. Bobby, « What Makes a Classic? Daemons and Dual Audience in Philip Pullman's His Dark Materials », The Looking Glass: New Perspectives on Children's Literature, vol. 8, no 1, (lire en ligne).
(en) Rodney J. Decker, « Reflexions on the Fantasy Trilogy His Dark Materials by Philip Pullman, better known from the film title The Golden Compass », Baptist Bible Seminary, (lire en ligne)
nytimes.com
The New York Times consacre en 2011 un dossier entier à la noirceur qui envahit la littérature pour la jeunesse (ou pour les jeunes adultes), et À la croisée des mondes y est largement abordé. Voir (en) Collectif, « The Dark Side of Young Adult Fiction », sur The New York Times, (consulté le )
Dans le livre d'Hénoch (Ancien Testament), Metatron est qualifié d'« ange portant la voix de Dieu » et du seul ayant pu voir Dieu. Dans la tradition juive, il est le « Prince de la Face, serviteur du Trône de Gloire, dans la proximité immédiate de l’Éternel ». Voir aussi : « La Bible. L'Ancien Testament. Le livre d'Hénoch », Wikisource.
« Nous avons donc été formés, dis-tu, et œuvre de seconde main, transférés par tâche du Père à son Fils ? Assertion étrange et nouvelle ! Nous voudrions bien savoir où tu as appris cette doctrine. Qui a vu cette création lorsqu’elle eut lieu ? Te souviens-tu d’avoir été fait, et quand le Créateur te donna l’être ? Nous ne connaissons point de temps où nous n’étions pas comme à présent ; nous ne connaissons personne avant nous : engendrés de nous-mêmes, sortis de nous-mêmes par notre propre force vive, lorsque le cours de la fatalité eut décrit sa pleine orbite, et que notre naissance fut mûre, nous naquîmes de notre Ciel natal, fils éthérés. Notre puissance est de nous ; notre droite nous enseignera les faits les plus éclatants, pour éprouver celui qui est notre égal. Tu verras alors si nous prétendons nous adresser à lui par supplications, et environner le trône suprême en le suppliant ou en l’assiégeant. Ce rapport, ces nouvelles, porte-les à l’Oint du Seigneur, et fais avant que quelque malheur n’interrompe ta fuite. » Voir aussi : « Le Paradis perdu, Livre V, pages 120-121 [lignes 859 à 870 en anglais] », Wikisource.
« La femme dit au serpent : « Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez, sous peine de mort". » Le serpent répliqua à la femme : « Pas du tout, vous ne mourrez pas. Car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, vos dæmons prendront leur véritable apparence, et que vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » Quand la femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à regarder, et qu’il était, cet arbre, désirable pour révéler la véritable apparence du dæmon, elle prit de son fruit, et mangea ; elle en donna aussi à son mari, et il mangea. Alors, leurs yeux à l’un et à l’autre s’ouvrirent, ils virent la véritable apparence de leurs dæmons, et ils leurs parlèrent. Mais quand l'homme et la femme connurent leurs dæmons, ils comprirent qu'un grand changement s'était produit en eux, car jusqu'alors c'était comme s'ils ne formaient qu'un avec toutes les créatures de la terre et des airs, et il n'y avait aucune différence entre eux. Alors, ils virent cette différence, ils connurent le bien et le mal ; et ils eurent honte, ils cousirent des feuilles de figuier pour masquer leur nudité […] » (Les Royaumes du Nord, Chapitre 21 : L'Accueil de Lord Asriel (p. 333).) Voir aussi : « Genèse, chapitre 3 : La Chute », Wikisource, 1910 (trad. louis segond).
Le Jugement dernier : ce sera l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation. (Évangile selon Jean 5:28-29. Voir aussi : « Évangile selon Jean, chapitre 5 », Wikisource, 1910 (trad. louis segond).)
« Ment celui qui énonce par ses paroles ou toute autre manière de signifier sa pensée autre chose que ce qu'il a dans l'esprit. De là, on dit du menteur qu'il a un cœur double, c'est-à-dire une double pensée : une pensée de la chose qu'il sait ou pense être vraie et ne dit pas; une autre pensée de la chose qu'il exprime en sachant ou pensant qu'elle est fausse. » (Augustin d'Hippone, Du mensonge (395). Voir aussi : « Du mensonge », Wikisource.)