« Tout auprès de l'un des ports, savoir du plus fréquenté, se présente un temple d'Aphrodite. L'Aeacion est dans l'endroit le plus apparent de la ville ; c'est une enceinte carrée dont les murs sont en marbre blanc. On a représenté vers l'entrée de cette enceinte les députés que les Grecs envoyèrent jadis à Éaque. […] Il y a dans cette enceinte des oliviers très anciens et un autel peu élevé. Cet autel est le tombeau d'Éaque, si l'on en croit une tradition secrète. Le tombeau de Phocos est près de l'Aeacion, c'est un monceau de terre entouré d'un mur d'appui. On voit dessus, une pierre toute raboteuse. On dit que cette pierre servit de disque à Télamon et Pélée, qui avaient engagé Phocos à s'exercer au Pentathle avec eux. […] À peu de distance du port secret, est un théâtre qui mérite d'être vu ; il ressemble beaucoup à celui d'Epidaure, pour la grandeur et pour le reste de la construction. Il y a derrière ce théâtre un stade dont l'un des côtés est appuyé au théâtre et lui sert lui-même d'appui. »Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] II, 29
« Les Athéniens déportèrent toute la population d'Égine, hommes, femmes et enfants. Ils leur reprochaient d'avoir eu une large part de responsabilité dans le déclenchement des hostilités. Ils jugeaient plus sûr d'installer dans cette île proche du Péloponnèse des gens de chez eux. », Thucydide, La Guerre du Péloponnèse [détail des éditions] [lire en ligne] II, 27.