Albert Lozeau, « À Émile Nelligan », Le Nationaliste, 16 janvier 1910, p. 2. (En ligne BanQ). L'article du docteur Choquette, publié dans Le Canada du 24 décembre 1909, est cité in extenso dans Wyczynski 1987, p. 493-496 et dans Nadeau 1972, p. 2456-2458.
La journaliste Madeleine (Marie-Anne Gleason) a décrit cette rencontre dans « Testament d'Âme. Aux amis d'Émile Nelligan », La Patrie, no 225, , p. 22. (BanQ). (Wyczynski 1987, p. 364-367 et 386). Quant au père de Nelligan, mort en 1924, il n'a jamais revu son fils après son internement. (Vanasse 1996, p. 185).
En 1931, Claude-Henri Grignon écrit : « Et franchement, oui franchement, Émile Nelligan n'existerait pas aujourd'hui, ou à peu près pas, si Louis Dantin n'avait eu le courage, pour ne pas écrire l'audace quasi scandaleuse, de ramasser les perles d'un pareil écrin pour en composer la plus belle œuvre (en tout cas la plus originale) qui honore la littérature canadienne. [Dantin] entrait dans le domaine de la critique par la porte royale d'une introduction fameuse et définitive à l'œuvre de Nelligan. Ainsi, il posait les assises de sa renommée comme écrivain de race et comme révélateur de l'art poétique en terre canadienne. »L'Avenir du Nord, . Texte en ligne.
« Hommage à Nelligan », Le Nigog, 1, no 7, juillet 1918, p. 219-224. [1].Wyczynski 1987, p. 399-401.
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Réagissant à un article des Nouvelles littéraires qui faisait l'éloge des poèmes de Nelligan, Grignon écrit : « C'est dommage que ce pauvre Asselin soit mort car il était sur le point d'écrire l'histoire authentique des fameux poèmes du trop fameux poète. Il paraît que ses plus beaux vers ne sont pas de lui, mais d'un certain typographe, bohème, ivrogne à ses heures, poète aux heures des autres et malheureusement mort depuis. Ce compositeur, de génie, c'est le cas de le dire, refaisait les vers de Nelligan et Nelligan, qui était fou, les signait et croyait qu'ils étaient de lui. Ces drames-là arrivent et ils se produisent plus souvent qu'on ne le croit. », Pamphlets de Valdombre, no 4, mars 1938, p. 174. Le même auteur, qui prétend dans cet article n'avoir jamais aimé la poésie de Nelligan, a pourtant écrit sous le pseudonyme de Claude Bâcle un vif éloge de ce poète : « Nelligan est venu, semble-t-il, pour enseigner à quelques naufragés français l'art de sculpter des vers sur une impression, une illumination fortement personnelle, ainsi originale. […] Nelligan a passé parmi nous tel un prophète, tel un dieu. Toute la poésie lui appartient. » (Claude Bâcle, « Les poètes à Saint-Sulpice », L'Avenir du Nord, , p. 2 (lire en ligne).
Ch. Ab Der Halden, « À propos de Nelligan », Le Nationaliste, (lire en ligne)
Lors de la parution de son recueil de poèmes en 1904, elle donne ce témoignage : « J’ai devant les yeux ce livre dont il avait ardemment souhaité la publication, mon pauvre et jeune ami. Ils sont là, devant moi, ces vers, morceaux de son âme qu’il nous a livrés et qui resteront toujours comme autant de preuves éclatantes de son talent frémissant et vibrant. Non, jamais je ne pourrai je le sens, faire de ce livre la critique qui fouille et qui dissèque. J’ai vu de trop près s’épanouir et fleurir ce beau talent ; trop longtemps je fus pour lui cette « sœur d’amitié » pour que je puisse aujourd’hui apporter à son œuvre autre chose que le témoignage de la grande affection que je lui avais vouée. […] Presque toutes les poésies que contient le livre d’Émile Nelligan, je les ai entendues de sa bouche. », Le Journal de Françoise, 2 avril 1904.
« À une femme détestée », sur eco.canadiana (consulté le ), Journal de Françoise, .