François Blanchetière a formulé en 2001 l'hypothèse d'un évangile selon Matthieu initialement composé en araméen. Cf. Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 97 à 103. En 2009, Dan Jaffé a repris cette hypothèse Dan Jaffé, « Les Sages du Talmud et l'Évangile selon Matthieu », Revue de l'histoire des religions, , p. 583-611 (ISSN0035-1423, lire en ligne).
François Blanchetière a formulé en 2001 l'hypothèse d'un évangile selon Matthieu initialement composé en araméen. Cf. Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 97 à 103. En 2009, Dan Jaffé a repris cette hypothèse Dan Jaffé, « Les Sages du Talmud et l'Évangile selon Matthieu », Revue de l'histoire des religions, , p. 583-611 (ISSN0035-1423, lire en ligne).
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John Nolland, Matthew, p. 2-4. Pour l'étude d'un fragment hébreu, voir Jean Bernardi : « Le texte grec de la prière du Notre Père formulé par Matthieu (Matthieu, 6, 9-13) est calqué mot à mot sur un original hébreu perdu. […] Le traducteur grec de l'original de l'évangile de Matthieu ne peut être l'homme qui a composé l'original sémitique. Le regard se porte vers un spécialiste juif du chant, c'est-à-dire vers un lévite » : Jean Bernardi, « La rédaction matthéenne du Notre Père et ses auteurs », Revue des études grecques, vol. 116, no 2, , p. 707-710 (lire en ligne). De nombreux passages proviennent du Tanakh, par exemple Is 42 cité en Mt 12, où l'auteur choisit tantôt l'original en hébreu, tantôt la traduction grecque de la Septante. cf. Hugues Cousin, « Les chrétiens et la Septante », in Aux origines du christianisme (dir. Pierre Geoltrain), Folio, p. 88-89.
Daniel Marguerat, « Le Nouveau Testament est-il anti-juif ? : L'exemple de Matthieu et du livre des Actes », Revue théologique de Louvain, vol. 26e année, no 2, , p. 145-164 (lire en ligne)