« Si le Ki-lin suscita l'intérêt, c'est que Tanizaki allait à contre-courant du naturalisme, alors prédominant, au nom de la totale liberté de l'inspiration et du plaisir de l'image et du verbe. Désireux, à l'instar du Flaubert de Salammbô, de l'Oscar Wilde de Salomé, et surtout de l'Anatole France de Thaïs et de Balthasar d'ouvrir la littérature à de nouveaux espaces, notamment celui de l'exotisme antiquisant, Tanizaki créait avec le Ki-lin une nouvelle sorte de récit historique. » (Le Ki-lin, dans Anthologie de nouvelles japonaises tome I, Picquier, 1998. Présentation de l'éditeur, version en ligne (Archive.org du site disparu en 2013) sur Shunkin.net)