La maniere plus ordinaire de les appréter, est toute la méme que celle des écrevisses en France: mais ceus qui sont les plus délicats, et qui veulent emploier le tems qui est requis, pour les rendre de meilleur goût, prennent la péne après les avoir fait boüillir, d’éplucher tout ce qu’il y a de bons dans les pattes, et de tirer une certaine substance huileuse, qui est dans le corps, laquelle on nomme Taumaly, et de fricasser tout cela avec les œufs des femelles, y mêlant un bien peu de poyvre de païs, et du suc d’orange. Il faut avoüer que ce ragoût est l’un des plus excellens, que l’on serve aus Antilles: Carolus de Rochefort, Histoire naturelle des iles Antilles de l'Amerique vol. 1 (Lugduni: Christophle Fourmy, 1667) pp. 521-522