Géo. Fred. de Martens, Recueil de Traités d'Alliance, tomus II, 1771-1779, Gottingae, 1817, p. 377 (anno 1775): "Nous, les Etats assemblés et confédérés, faisons pour ces Chevaliers de Malthe rétablissement suivant. Dès à présent il sera fondé un Grand Prieuré et six Commanderies en faveur d'un Prieur et six Chevaliers, qui tous doivent être Gentilshommes nés Polonois et Lithuaniens. Le Grand Prieur aura Une pension de 42,000 flor. de Pologne par an et chaque Chevalier Commandeur 14,000 flor. de Pologne du fond ci-dessous marqué. Tous les Chevaliers d'aujourd'hui et le Grand Prieur pourront être mariés, mais leur Successeurs suivront la règle établie par les Chevaliers de Malthe" Legitote.
Instructions sur les principaux devoirs des chevaliers de Malte, dressées par l’auteur du cathéchisme de Montpellier, sur les Memoires d’un Chevalier de Malte: A l’usage des Chevaliers, de leurs Confesseurs, et de tous ceux qui veulent entrer ou faire entrer leurs enfants dans cet Ordre. Où l’on trouvera des veritez importantes pour toutes sortes d’Estats. A Paris, chez Nicolas Simart, Imprimeur et Libraire ordinaire de Monseigneur le Dauphin, ruë S. Jacques, au Dauphin. M. DCC. XII (1712). Avec Approbations, et Privilege du Roy, pp. 338-39: "D. Quel aage faut-il qu’ait l’enfant qu’on veut faire recevoir de minorité ? R. Autrefois il falloit avoir au moins huit ans, et ensuite six. Mais la coustume est présentement qu’on peut estre receu en quelque bas aage que ce puisse être. Ce qui a fait dire en parlant de ceux qui sont reçus de minorité, qu’ils sont reçus au berceau".[1]