Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Акмеология" in Russian language version.
Dans ces conditions, l’ouverture vers l’Occident a conduit à l’importation, mais non à l' exportation du savoir social. […] Les limitations linguistiques, la sélectivité des traductions et surtout l’incompréhension des débats actuels en Occident, de même que le manque d’attention de la part de l’Occident (avec son " marché ", serré par la compétition, des textes et des personnes) ont rendu difficile un dialogue productif entre les traditions russes et les traditions américaines ou européennes. Cela a conduit progressivement à la fermeture du milieu, à la popularité croissante du nationalisme parmi les professeurs dans les sciences sociales, et à la prolifération de débats aussi bizarres qu’exotiques, générant des " nouvelles " disciplines endémiques. On a ainsi vu émerger la " synergétique " (un cadre théorique très populaire dans les sciences sociales russes, qui explique le fonctionnement de la société par les lois de la cybernétique), une " imagologie " (théorie de la " technologie politique "), une " socionique ", une " acméologie ", etc. Cela dit, l’autonomie du contenu de la pensée a permis aux chercheurs sérieux et originaux de bénéficier d’un " luxe " qui manque souvent chez leurs jeunes collègues occidentaux — le luxe de pouvoir avancer tranquillement dans leur travail, sans trop de pression de la part des concurrents ou de ces " censeurs " disciplinaires qui sont les " peer reviewers ".
Dans ces conditions, l’ouverture vers l’Occident a conduit à l’importation, mais non à l' exportation du savoir social. […] Les limitations linguistiques, la sélectivité des traductions et surtout l’incompréhension des débats actuels en Occident, de même que le manque d’attention de la part de l’Occident (avec son " marché ", serré par la compétition, des textes et des personnes) ont rendu difficile un dialogue productif entre les traditions russes et les traditions américaines ou européennes. Cela a conduit progressivement à la fermeture du milieu, à la popularité croissante du nationalisme parmi les professeurs dans les sciences sociales, et à la prolifération de débats aussi bizarres qu’exotiques, générant des " nouvelles " disciplines endémiques. On a ainsi vu émerger la " synergétique " (un cadre théorique très populaire dans les sciences sociales russes, qui explique le fonctionnement de la société par les lois de la cybernétique), une " imagologie " (théorie de la " technologie politique "), une " socionique ", une " acméologie ", etc. Cela dit, l’autonomie du contenu de la pensée a permis aux chercheurs sérieux et originaux de bénéficier d’un " luxe " qui manque souvent chez leurs jeunes collègues occidentaux — le luxe de pouvoir avancer tranquillement dans leur travail, sans trop de pression de la part des concurrents ou de ces " censeurs " disciplinaires qui sont les " peer reviewers ".
Dans ces conditions, l’ouverture vers l’Occident a conduit à l’importation, mais non à l' exportation du savoir social. […] Les limitations linguistiques, la sélectivité des traductions et surtout l’incompréhension des débats actuels en Occident, de même que le manque d’attention de la part de l’Occident (avec son " marché ", serré par la compétition, des textes et des personnes) ont rendu difficile un dialogue productif entre les traditions russes et les traditions américaines ou européennes. Cela a conduit progressivement à la fermeture du milieu, à la popularité croissante du nationalisme parmi les professeurs dans les sciences sociales, et à la prolifération de débats aussi bizarres qu’exotiques, générant des " nouvelles " disciplines endémiques. On a ainsi vu émerger la " synergétique " (un cadre théorique très populaire dans les sciences sociales russes, qui explique le fonctionnement de la société par les lois de la cybernétique), une " imagologie " (théorie de la " technologie politique "), une " socionique ", une " acméologie ", etc. Cela dit, l’autonomie du contenu de la pensée a permis aux chercheurs sérieux et originaux de bénéficier d’un " luxe " qui manque souvent chez leurs jeunes collègues occidentaux — le luxe de pouvoir avancer tranquillement dans leur travail, sans trop de pression de la part des concurrents ou de ces " censeurs " disciplinaires qui sont les " peer reviewers ".