Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Auvergnat" in French language version.
« Il est frappant de voir comment les limites que les linguistes donnent encore aujourd’hui (sur des bases philologiques totalement étrangères aux grammairiens médiévaux) sont déjà celles des descriptions médiévales : les Leys énumèrent Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Lodévois, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain, Agathois... et " tut cil que son lor sosmes " »
« Cette langue d'oc - qui offrait beaucoup moins de différences en ses diverses variétés que les dialectes actuels survivants - était parlée de la Loire aux Pyrénées, de l'Océan jusqu'à l'Adriatique, et plusieurs troubadours italiens devaient l'illustrer, comme Sordello ou Dante [...] »
« Nord-occitan (limousin, auvergnat, provençal alpin) »
« On retrouvait l'occitan, sous sa forme auvergnate, au sud du duché de Bourbonnais - région de Montluçon, Gannat, Vichy. [...] »
« Tous deux s’emparent avec volupté des travaux controversés du géographe auvergnat Pierre Bonnaud, qui arrache son Auvergne à l’ensemble occitan pour en faire la composante centrale d’une « médioromanie » linguistique à laquelle aucun romaniste sérieux ne croit. »
« La norme bonnaudienne (nòrma bonaudiana), qui se nomme elle-même écriture auvergnate unifiée (EAU). Elle est apparue au début des années 1970 en auvergnat, sous l’égide de Pierre Bonnaud. Elle est liée au sécessionnisme linguistique auvergnat. Elle mêle des solutions orthographiques et lexicales francisées avec des solutions extrêmement originales, mais peu ancrées dans la tradition historique de la langue. »
« Cette tendance au repli localiste identitaire peut être le fait d’anciens occitanistes convaincus. C’est par exemple la conception que défend Pierre Bonnaud qui propose une eicritürà euvarnhatà vunefiadà pour mieux souligner le caractère distinct de l’auvergnat »
« Il existe, çà et là, dans l’espace occitan, quelques velléités localistes, refusant de reconnaître l’unité de la langue d’oc, se référant à « des langues d’oc » [...]. Les tenants de ces positions sont cependant extrêmement minoritaires, en termes de reconnaissance populaire (même si leur influence est parfois sensible en Provence, Béarn ou Auvergne). L’immense majorité des universitaires, comme l’immense majorité des militants, y compris les tenants actuels de la graphie mistralienne, admet l’unité de la langue d’oc dans sa diversité dialectale. »
« Quinas dificultats, diugudas en bona partida a la fonetisacion maximala de lhor sistèma grafique [...] »
« Tous deux s’emparent avec volupté des travaux controversés du géographe auvergnat Pierre Bonnaud, qui arrache son Auvergne à l’ensemble occitan pour en faire la composante centrale d’une « médioromanie » linguistique à laquelle aucun romaniste sérieux ne croit. »
« Cette tendance au repli localiste identitaire peut être le fait d’anciens occitanistes convaincus. C’est par exemple la conception que défend Pierre Bonnaud qui propose une eicritürà euvarnhatà vunefiadà pour mieux souligner le caractère distinct de l’auvergnat »
« Il existe, çà et là, dans l’espace occitan, quelques velléités localistes, refusant de reconnaître l’unité de la langue d’oc, se référant à « des langues d’oc » [...]. Les tenants de ces positions sont cependant extrêmement minoritaires, en termes de reconnaissance populaire (même si leur influence est parfois sensible en Provence, Béarn ou Auvergne). L’immense majorité des universitaires, comme l’immense majorité des militants, y compris les tenants actuels de la graphie mistralienne, admet l’unité de la langue d’oc dans sa diversité dialectale. »
« La norme bonnaudienne (nòrma bonaudiana), qui se nomme elle-même écriture auvergnate unifiée (EAU). Elle est apparue au début des années 1970 en auvergnat, sous l’égide de Pierre Bonnaud. Elle est liée au sécessionnisme linguistique auvergnat. Elle mêle des solutions orthographiques et lexicales francisées avec des solutions extrêmement originales, mais peu ancrées dans la tradition historique de la langue. »