« Rien ne lui eût été plus facile que de faire fortune au Mexique ; il avait à sa disposition des sommes énormes pour l'entretien de son corps ; on a parlé de détournements ; mais il est incontestable que Du Pin est revenu du Mexique sans fortune. Voulant par tous les moyens, effacer la tache que la Chine avait, à tort ou à raison, faite à son uniforme, sachant qu'il lui fallait se réhabiliter aux yeux de ses propres officiers, il s'efforçait de donner à ses soldats l'exemple du désintéressement le plus complet. Ainsi à Santa Yuiquita, il fit pendre un libéral qui avait offert cinq mille piastres comptant au maréchal-des-logis chargé de la garde d'un prisonnier. Il le fit pendre avec les cinq mille piastres en disant qu'il ferait fusiller le soldat qui prendrait seulement un sou dans la poche du supplicié. Le lendemain, avant de quitter le village, le colonel Du Pin vérifia l'argent. Il ne manquait rien à la somme. Il abandonna le cadavre et les cinq mille piastres aux Indiens qui, pour témoigner leur allégresse, se mirent à danser autour du pendu. Une autre fois encore, voyant qu'il ne pouvait empêcher la troupe de piller un débit d'eau-de-vie malgré ses ordres, il mit lui-même le feu à la maison pour empêcher le pillage. »inDe Québec à Mexico : souvenirs de voyage, de garnison, de combat et de bivouac [lire en ligne]
« ... mais ce qui m'a frappé surtout dans les récits des anciens compagnons d'armes du colonel, c'est qu'il est mort pauvre, qu'il a vécu modestement et qu'il n'a pas rapporté un sou du Mexique. Après sa rentrée en France, Du Pin végétait misérablement à Paris. Au commencement du mois, il s'amusait un brin ; il était de toutes les fêtes et de tous les soupers ; mais il payait par de cruelles privations les deux ou trois folles nuits dont il se gratifiait du 1er au 5. Vers la fin de chaque mois, il dînait souvent d'une tasse de chocolat, n'ayant pas de quoi s'offrir deux plats au restaurant. On sait que sur la fin de sa carrière il fut interné à Montpellier. Cet homme d'airain qui, mille fois en se vantant de sa robuste santé, avait dit à ses soldats : « Je suis immortel ; un homme comme moi ne meurt pas », s'est éteint misérablement dans une ville de garnison. Ses compagnons d'armes prétendent qu'il est mort de chagrin, la plus cruelle de toutes les agonies. »inDe Québec à Mexico : souvenirs de voyage, de garnison, de combat et de bivouac [lire en ligne]
bnf.fr
gallica.bnf.fr
« ... le colonel Dupin. Je l'avais beaucoup connu en Afrique où il était venu faire son stage, comme capitaine d'état-major, dans le 4e de chasseurs d'Afrique. Il était à la prise de la Smala, et, sur le fameux tableau d'Horace Vernet qui représente ce guerrier épisode, il figure au premier plan, dans une situation un peu idéalisée par l'imagination féconde du grand peintre militaire. »inMes souvenirs [lire en ligne]
« Il (Dupin) ne pouvait pas laisser faire l'expédition de Chine sans lui. Il y alla, comme chef du service topographique, dans l'état-major du général de Montauban, et, la veille de Palikao, il faillit se faire enlever par les Chinois, avec quelques autres officiers qui périrent dans d'atroces tourments. II rapporta du pillage du Palais d'été beaucoup de précieux souvenirs dont il ne fit pas mystère, car de nombreux amateurs, admis à visiter sa collection d'objets d'art, admirèrent le goût artistique qui avait présidé à sa formation. Mais ce soldat avait des défauts soldatesques assez nombreux. Il était comme les compagnons de Robert le Diable à l'Opéra ; il aurait pu chanter avec eux « Le vin... le vin, le vin, le jeu, les belles. Voilà... voilà... voilà mes seules amours ». Il ne pouvait pas résister à la vue d'une carte, et ce défaut mignon le jetait dans des alternatives de bonne et de mauvaise fortune ; tant et si bien qu'un jour, il eut l'idée de réaliser sa collection et l'inconscience d'en faire annoncer la vente par les journaux. Ce fut un scandale énorme dont on profita pour représenter comme de simples pillards les conquérants de Pékin. Et, sous la pression irrésistible de l'opinion publique, Dupin fut mis en retrait d'emploi. »inMes souvenirs [lire en ligne]
« Le commandement et l'organisation de cette phalange d'aventuriers réguliers furent confiés à un homme qui était unique pour remplir ce double rôle : c'était le colonel Dupin. Des officiers des corps d'infanterie et de cavalerie qui avaient, eux aussi, été appelés à former les cadres des nouvelles troupes en formation lui furent adjoints. La contre-guérilla, dite Dupin, prit alors une grande importance et ne tarda pas à écrire, dans l'histoire du corps expéditionnaire du Mexique, des pages extraordinaires dans lesquelles on trouve les faits d'armes les plus héroïques, les raids les plus invraisemblables, les aventures les plus romanesques, les anecdotes les plus singulières, des actes de dévouement, d'audaces les plus remarquables, aussi même des scènes de carnage et de boucherie stupéfiantes, mais qu'exigeait la répression implacable des crimes commis par les brigands sanguinaires que la contre-guérilla avait pour unique mission de rechercher, de combattre, de détruire principalement. »inL'intervention française au Mexique : mémoires [lire en ligne]
« Officiers et hommes de troupe, tout le monde était volontaire, le colonel nommait à tous les grades et emplois ; le commandant du bataillon d'infanterie était un lieutenant de la Légion et les officiers sous ses ordres des sous-officiers de l'armée détachés sur leur demande. Les commandants des deux escadrons étaient des sous-lieutenants de chasseurs d'Afrique. On qualifiait de postiches tous les grades de la contre-guérilla parce qu'ils n'avaient pas de valeur en dehors. La troupe se recrutait parmi les libérés de l'armée du Mexique qui avaient, pris goût au pays ; les anciens soldats de la Légion y étaient en majorité. Il s'y trouvait aussi des gens assez extraordinaires par exemple un navire négrier poursuivi par les Anglais s'étant jeté à la côte près de Tuxpan, on engagea tout l'équipage et le capitaine, un grec nommé Hayanos, fut fait sergent. La discipline était assurée avec une sévérité terrible par une cour martiale composée d'un lieutenant et de deux sons-officiers ; elle jugeait sans appel et ses arrêts étaient exécutés aussitôt que rendus. En principe il n'était pas fait de distributions de vivres ni de fourrages, chacun devait pourvoir à sa subsistance et à celle de son cheval avec sa solde, qui était d'ailleurs fort élevée. »inSouvenirs de ma vie [lire en ligne]
« A peine le colonel mexicain don Manuel Llorente en avait-il pris possession au nom de la régence de Mexico, que le général Carbajal, attaché à la cause républicaine, réunissant à lui toutes les troupes disponibles, était accouru pour l'en chasser. Le colonel Llorente, poursuivi sans trêve, s'était réfugié, avec trois cents hommes restés fidèles à son drapeau, dans Temapache, village de la Huasteca. »inLa contre-guérilla française au Mexique : souvenirs des Terres chaudes [lire en ligne]
« Le 18 avril, à six heures du matin, lorsque la contre-guérilla sonna la marche, ses éclaireurs fouillaient déjà San-Bartolillo, que l'ennemi venait d'évacuer. ... La contre-guérilla s'était élevée lentement au faîte d'un mamelon ; sur l'autre versant, le terrain changea brusquement d'aspect. C'était une petite plaine boisée; au bout de la plaine, sur un plateau aride aux pentes blanchâtres et ravinées, se groupaient les maisons du village de San-Antonio. ... Tel était le champ de bataille choisi par Carbajal. ... Le colonel Du Pin, suivi d'un groupe de cavaliers, franchit Yarroyo et monta directement vers l'église; mais l'église, les maisons et les jardins vomirent aussitôt le feu par toutes les ouvertures ; les projectiles mexicains, dirigés avec une précision inouïe, balayèrent la route où s'était avancé le colonel. ... On forma deux colonnes serrées. L'artillerie redoubla ses ravages, et la contre-guérilla se lança à l'assaut en faisant un suprême effort. Le cri de « Vive la France » fut poussé par bien des poitrines ; pour plusieurs, c'était l'adieu à la patrie. ... À l'entrée du cimetière était étendu le cheval de bataille de Carbajal : sa seconde monture était au pouvoir du colonel Du Pin. A la selle, on trouva suspendu un long poignard dont le manche en acier portait cette devise en espagnol ; « Carbajal. Libre ou mourir ». »inLa contre-guérilla française au Mexique : souvenirs des Terres chaudes [lire en ligne]
« Le maréchal confia la garde des Etats de Nuevo Léon et de Coahuila et du district de Matamoros à la division Mejia ; le colonel Dupin fut nommé gouverneur du Tamaulipas ; quant au général de Castagny, il reçut l'ordre de transporter son quartier général à Durango, pour relever la brigade l'Hériller qui devait prochainement rentrer en France. »inExpédition du Mexique, 1861-1867 : récit politique et militaire [lire en ligne]
« Des philosophes en chambre trouveront que ces procédés sont excessifs et que la civilisation doit tendre la joue droite, quand la barbarie a frappé celle de gauche. Cela est bon à
dire quand on n'est pas obligé de présenter son visage à des sauvages, à des bêtes féroces. Des philanthropes rêveurs, apôtres quand même de la paix universelle, prêcheront bien un jour à la civilisation de répondre par des oranges et des cantaloups aux boulets et aux bombes que leur projettera la barbarie. Ils ne referont pas l'espèce humaine et ne supprimeront pas les circonstances où, les passions étant déchaînées, on ne reconnaît plus qu'un principe efficace : « Dent pour dent ; œil pour œil. » Et c'est grâce à son application que le colonel Dupin et sa contre-guérilla avaient purifié les Terres Chaudes jusqu'alors empoisonnées. »inL'intervention française au Mexique : mémoires [lire en ligne]
« Or, dans le courant de 1865, le colonel Dupin était rentré en France, muni d'un congé, pour se reposer du dur métier qu'il avait fait pendant si longtemps dans un climat meurtrier. Il fut remplacé dans son commandement par le lieutenant-colonel de Gallifet, si mes souvenirs sont exacts.
Une fois réconforté, Dupin, toujours passionné pour la vie active mais encore en non-activité dans l'armée française, demanda à l'Empereur Napoléon de le renvoyer au Mexique. Comme ce pays paraissait plus que jamais avoir besoin d'hommes énergiques, le Souverain le remit à la disposition du maréchal Bazaine, sans, naturellement, consulter celui-ci, ni affecter d'emploi au colonel Dupin. Finalement, au commencement de janvier 1866, l'homme terrible débarqua à Vera-Cruz et se rendit à Mexico, ayant repris sa tenue pittoresque et redoutable de Fra Diavolo. » inL'intervention française au Mexique : mémoires [lire en ligne]
« Dans ce document, daté du 10 janvier, l'Empereur écrivait sèchement : « Le télégraphe m'apprend, à mon extrême surprise, que le colonel Dupin est revenu. Je désire connaître quelles sont les raisons qui ont motivé son retour et empêché l'exécution des instructions que je vous avais données à son sujet dans une conférence spéciale à Mexico. » ... Il est inouï que Maximilien ait cru pouvoir demander au Maréchal (Bazaine) des explications sur une mesure prise par l'Empereur des Français et lui donner des instructions au sujet du choix des officiers de l'armée française ! »inL'intervention française au Mexique : mémoires [lire en ligne]
« On le replaça d'abord en activité hors cadre, et, à la fin de l'expédition, il fut nommé chef d'état-major de la division de Montpellier. Là, je le revis encore ; mais il n'était plus que l'ombre de lui-même. Le climat meurtrier des Terres-Chaudes, dont il n'avait pas songé à combattre les effets terribles par une sage conduite, avait fait son œuvre. Et ce héros, se survivant à lui-même, attendait, en se traînant péniblement, la mort qui allait apparaître. »inMes souvenirs [lire en ligne]
« C'était une espèce de condottiere du seizième siècle, un capitaine d'aventures qui aurait fait pousser des cheveux blancs à tous les comptables, mais qui était superbe à la tête de ses enfants perdus, véritables types de brigands qui eussent détroussé le voyageur, s'ils n'avaient pas trouvé plus d'avantages à détrousser ceux qui détroussaient les voyageurs. Je le revois encore, dans l'uniforme éclatant et bizarre qu'il avait adopté : un dolman rouge, ouvert, flottant sur la chemise de flanelle et orné des cinq galons d'or de colonel, dont le nœud hongrois recouvrait les deux manches ; une large culotte blanche qui se perdait dans des bottes montant jusqu'au genou, et le sombrero mexicain de feutre gris clair, aux vastes bords plats, historiés comme une mitre d'évêque, garnis de pampilles, dont la coiffe était entourée d'un énorme bourdalou d'or. »inMes souvenirs [lire en ligne]
Reconnaissance faite par le capitaine Ch. Dupin dans le désert algérien [lire en ligne]
Un article du Chicago Tribune daté du 5 novembre 1872) traite Du Pin de « tigre des tropiques » (en) [lire en ligne]
chineancienne.fr
Le pillage du Palais d'été, Maurice d'Irisson, comte d'Hérisson (1839-1893) [lire en ligne]
geneanet.org
gw.geneanet.org
Guillaume de Tournemire, « Charles Louis Désiré Du Pin », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).
google.fr
books.google.fr
« Dupin, le commandant de la contre-guérilla, est effondré. Il se sent responsable de la mort de Danjou et des autres puisque le combat s'est déroulé dans une zone qu'il est chargé de contrôler. Pendant trois semaines, il va traquer les troupes de Milan, avec la fureur d'un vengeur.
Mais Milan manœuvre habilement. Son armée file entre les mailles du filet tendu par Dupin. Trois semaines d'embuscades vaines, de poursuites négatives, de marches forcées pour arriver toujours trop tard, après que Milan a eu donné l'ordre de lever le camp. Un matin, pourtant, Dupin les surprend enfin. Il fond immédiatement sur l'arrière-garde et se bat comme un démon. Ses soldats, pensant à leurs camarades de Camerone, ne font pas de quartier et hachent littéralement les unités mexicaines les unes après les autres. Un colonel est capturé vivant. Il sera échangé plus tard contre les douze survivants de la troisième compagnie. »in Le sacrifice de Camerone : Les Grandes Énigmes du temps jadis [lire en ligne]
Une lettre du colonel Pedro Martinez datée du 22 mai 1866 traite Du Pin de « hyène de Tamaulipas » (en) [lire en ligne]
images.google.fr
Charles Edouard Eugène de Stoëcklin (1834-1863), mort pour la France au champ d'honneur à Jatilpan (Mexique) [lire en ligne]
herault.fr
archives-pierresvives.herault.fr
Son patronyme est orthographié du Pin sur son acte de décès. [lire en ligne]
histoire-image.org
Du Pin est mis en scène à l'extrême gauche de la composition, pistolet au poing [lire en ligne]
« Sous le pseudonyme de Paul Varin, Du Pin publie un important ouvrage sur la Campagne de Chine (avec quatre cartes qui auraient dû rester secrètes) en 1862. C'est un auto-panégyrique de Du Pin qui y est présent, quasiment toutes les deux pages. »in Le Lieutenant-Colonel Du Pin pendant la campagne de Chine [lire en ligne]
« Mais le pire survient le jour de son départ pour sa nouvelle affectation à Lyon, au 4e corps d'armée. Des journaux, dont Le Moniteur du 11 février 1862, annoncent la vente aux enchères publiques (qui dureront quatre jours, tant le nombre d'objets à vendre est important) à l'hôtel Drouot, « d'objets d'art provenant en partie du Palais d'Été, composant le Musée de Monsieur le colonel Du Pin ». Quelle inconscience ! Parmi ces trésors, il y a une pièce unique : un album peint sur soie représentant 40 vues du Palais impérial détruit par les Anglais.
Le maréchal Niel avertit Randon« de l'effet déplorable qu'une telle vente peut avoir sur l'opinion publique ». Un épais dossier est adressé à Napoléon III, en personne : « Il ne faut pas qu'on puisse penser, en Europe, que des vues intéressées et des calculs de lucre entrent dans l'ardeur qui motive les officiers de l'armée française... Un officier ne doit pas s'approprier les objets de valeur, les rapporter sur un bâtiment de l'État et en tirer profit... Je vous prie donc, Majesté, de décider de la sanction ». De sa main, Napoléon III écrit en bas du dossier : « en retrait d'emploi ». » in Le Lieutenant-Colonel Du Pin pendant la campagne de Chine [lire en ligne]
polytechnique.fr
bibli-aleph.polytechnique.fr
Dupin, Charles Louis Désiré de (X 1834 ; 1814-1868) [lire en ligne]
rijksmuseum.nl
Du Pin est un photographe amateur qui prend des photographies dès son arrivée en Chine. Ce sont des paysages et des portraits pris en 1860 à Shanghai, Chefoo (Yantai), Tientsin (Tianjin), Tung-Chow (Tongzhou) et Pékin (Beijing). Une trentaine environ sont publiées par la société Ferrier & Soulier(cs) en images stéréoscopiques sur verre et sur papier en 1861. [lire en ligne]
Quand bien même le Rijksmuseum les attribuent à un photographe anonyme, ces photos éditées pareillement par Ferrier & Soulier ont vraisemblablement comme auteur Du Pin ; les photographes équipés d’un appareil stéréoscopique ne devaient pas en effet être légion en 1860 et surtout en Chine ! [lire en ligne]
slv.vic.gov.au
www3.slv.vic.gov.au
Antoine Fauchery (1823-1861), photographe et journaliste par excellence (en) [lire en ligne]
tarn.fr
archivesenligne.tarn.fr
Son patronyme est orthographié de Dupin sur son acte de naissance. Une mention marginale précise : « Par jugement du Tribunal civil de Gaillac en date du dix-huit novembre mil huit cent soixante-cinq, enregistré, l'acte de naissance ci-contre a été rectifié en ce sens que le nom de Du Pin sera substitué à celui de de Dupin. » [lire en ligne]
Du Pin entreprend alors les démarches auprès du Tribunal civil de Gaillac pour faire modifier son patronyme de naissance de Dupin en Du Pin ainsi que le précise la mention marginale inscrite sur l'acte de naissance: « Par jugement du Tribunal civil de Gaillac en date du dix-huit novembre mil huit cent soixante-cinq, enregistré, l'acte de naissance ci-contre a été rectifié en ce sens que le nom de Du Pin sera substitué à celui de de Dupin. » [lire en ligne]
Du Pin est un photographe amateur qui prend des photographies dès son arrivée en Chine. Ce sont des paysages et des portraits pris en 1860 à Shanghai, Chefoo (Yantai), Tientsin (Tianjin), Tung-Chow (Tongzhou) et Pékin (Beijing). Une trentaine environ sont publiées par la société Ferrier & Soulier(cs) en images stéréoscopiques sur verre et sur papier en 1861. [lire en ligne]
Quand bien même le Rijksmuseum les attribuent à un photographe anonyme, ces photos éditées pareillement par Ferrier & Soulier ont vraisemblablement comme auteur Du Pin ; les photographes équipés d’un appareil stéréoscopique ne devaient pas en effet être légion en 1860 et surtout en Chine ! [lire en ligne]
wikipedia.org
cs.wikipedia.org
Du Pin est un photographe amateur qui prend des photographies dès son arrivée en Chine. Ce sont des paysages et des portraits pris en 1860 à Shanghai, Chefoo (Yantai), Tientsin (Tianjin), Tung-Chow (Tongzhou) et Pékin (Beijing). Une trentaine environ sont publiées par la société Ferrier & Soulier(cs) en images stéréoscopiques sur verre et sur papier en 1861. [lire en ligne]
Quand bien même le Rijksmuseum les attribuent à un photographe anonyme, ces photos éditées pareillement par Ferrier & Soulier ont vraisemblablement comme auteur Du Pin ; les photographes équipés d’un appareil stéréoscopique ne devaient pas en effet être légion en 1860 et surtout en Chine ! [lire en ligne]
wiktionary.org
fr.wiktionary.org
« C'était une espèce de condottiere du seizième siècle, un capitaine d'aventures qui aurait fait pousser des cheveux blancs à tous les comptables, mais qui était superbe à la tête de ses enfants perdus, véritables types de brigands qui eussent détroussé le voyageur, s'ils n'avaient pas trouvé plus d'avantages à détrousser ceux qui détroussaient les voyageurs. Je le revois encore, dans l'uniforme éclatant et bizarre qu'il avait adopté : un dolman rouge, ouvert, flottant sur la chemise de flanelle et orné des cinq galons d'or de colonel, dont le nœud hongrois recouvrait les deux manches ; une large culotte blanche qui se perdait dans des bottes montant jusqu'au genou, et le sombrero mexicain de feutre gris clair, aux vastes bords plats, historiés comme une mitre d'évêque, garnis de pampilles, dont la coiffe était entourée d'un énorme bourdalou d'or. »inMes souvenirs [lire en ligne]