Une initiation à la brouette, au carrosse, au char de guerre, au chariot, au cisium, au véhicule postal, à la voiture ...mais aussi à la roue et la traction animale, à la route et au transport des marchandises, qui date de l'entre-deux-guerres. Il faut corriger les interprétations historiques sous-jacentes, complètement erronées et illogiques dans le champ de l'archéologie et de l'évolution technique du transport.
Le charron concevait et exécutait la peinture, parfois comme un véritable peintre décorateur et excellait souvent dans cet exercice délicat. Tous les chars paysans n'étaient pas peints, les bois restant souvent à l'état brut. Le maître des pinceaux devait parfois juste obéir aux marquages traditionnels. La peinture pigmentée à base de blanc de plomb ou céruse, de bleu de Prusse, de rouge anglais probablement au minium ou au chromates, de vert vif type verdet ou vert de gris du cuivre... était pourtant au XIXe siècle supposée protectrice. Le train de roulement et les roues se distinguaient par une couleur vive (rouge ou jaune par exemple), la caisse par une autre teinte (le bleu comme souvent sur la façade atlantique, en Saintonge, dans l'île de Ré ou au voisinage de la mer du Nord en East-Anglia). Le charron traçait souvent des liserés, blancs ou de diverses teintes, séparateurs entre les zones diversement colorées ou produisaient divers motifs de bandes et de fils serrés le long de la caisse ou de ses aplats les plus visibles. Dans certains cas, juste avant la livraison au client, les ridelles, panneaux et la moindre pièce étaient peignées avec une peinture à séchage rapide.