Cherif Cadi (French Wikipedia)

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  • Guillaume de Tournemire, « Chérif Cadi », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).

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polytechnique.fr

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univ-perp.fr

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  • La commune mixte de la Sefia tire son nom de celui de la chaîne montagneuse qui traverse l’ancien caïdat des Sefia organisé en 1859. Elle fut créée par l’arrêté gouvernemental du avec Souk Ahras comme chef-lieu. À sa création, elle est donc sous l’égide administrative de la sous-préfecture de Bône et de la préfecture de Constantine. [lire en ligne]
  • La plupart des algériens musulmans de sa génération, y compris les mieux disposés envers la France, se refusent à faire ce sacrifice. Ils n'ignorent pas en effet que la démarche leur vaudrait d'être traités de renégats par les autres musulmans[27]. L'attitude de Chérif Cadi apparaît à l'opposé de celle d'un autre officier algérien, le capitaine Khaled, petit-fils de l'émir Abd El-Kader, qui, bien qu'admis à Saint-Cyr en 1893, refuse la « naturalisation »[28].
  • La présence d'un officier français d'origine algérienne dans ce corps d'armée prend figure de symbole, sinon de provocation. Dès cette époque, Chérif Cadi n'a de cesse d'affirmer ce que l'on appelle déjà son arabité. Sans renoncer à la solidarité tacite qui unit le corps des officiers de cette armée d'Afrique, il ne veut abdiquer sa liberté d'expression quant au sort réservé à ses compatriotes et n'a de cesse de les soutenir et de montrer qu'ils sont capables de servir dans des armes dites savantes[32].
    Les appréciations sur sa manière de service sont déjà élogieuses : « très bon officier, vif, très intelligent, dont la conduite militaire est irréprochable », à l'exception de celles de l'année 1895 où il lui est reproché un manque de pondération au moment de l'affaire Dreyfus pour lequel Chérif Cadi prend ouvertement parti au mépris de la hiérarchie militaire. Cette affaire marque un tournant dans sa vie[33].
  • Sa femme Jeanne supporte avec peine le climat froid et humide du Berry. Sa santé donne des signes de défaillance et le médecin militaire de la garnison a diagnostiqué une pleurésie dont elle se remet difficilement. Le médecin conseille au couple de vivre de nouveau à proximité du rivage méditerranéen. Sa solde de capitaine de 1re classe[43] est par ailleurs insuffisante pour subvenir en 1908 aux dépenses de son foyer. Au début du XXe siècle, avec sa solde, « un officier célibataire peut à la rigueur subvenir à son entretien, mais s'il est marié, il assurera difficilement l'entretien de sa famille, parfois même misérablement[44] ». Chérif Cadi n'échappe pas à cette pénible condition, et en outre, à ces soucis professionnels s'ajoutent les préoccupations tenant à la situation en Algérie où, après une importante épidémie en 1903, le typhus fait une nouvelle apparition jusqu'en 1911. Il atteint son paroxysme dans le Constantinois durant l'hiver de famine de 1909. Les maigres récoltes de la ferme familiale[45] ne suffisent pas à assurer la subsistance des frères de Chérif Cadi qui se trouve contraint de les aider malgré la modicité de ses revenus : il ne peut se soustraire à cette obligation de charité que lui impose le Coran[46].
  • C'est aussi le sort réservé à ses frères venus d’Afrique du Nord. En raison de la discrimination dont ils font l’objet, la rancœur grandit et les protestations se multiplient chez les Maghrébins, émanant aussi bien d’officiers que d’hommes de troupe. Ainsi aucun officier indigène ne peut obtenir la permission d’une semaine donnée à tous les soldats français après hospitalisation. Le règlement confirme même l’interdiction des permissions dans les familles françaises[57]
  • La révolte des tribus de l'ouest et du centre de l'Arabie contre les Turcs constitue un événement important de la Première Guerre mondiale. L'Empire ottoman entre en guerre contre les pays de la Triple-Entente le , en tant qu’allié de l’Allemagne[74]. La motivation principale des Ottomans dans cette guerre est de combattre l'Empire russe qui cherche à prendre le contrôle des détroits. Les Britanniques cherchent le soutien arabe pour ouvrir un nouveau front au sud de l'Empire ottoman. Ils envoient des émissaires au chérif de La Mecque Hussein ben Ali, dont le fameux Lawrence d'Arabie. Les Alliés poussent l'émir Hussein ben Ali, chef de la dynastie des Hachémites, et grand Chérif de La Mecque à se révolter. En échange, Hussein ben Ali reçoit de Henry McMahon la promesse de l'indépendance arabe sur les territoires ainsi libérés.
  • C'est à Bourges que le hasard conduit Chérif Cadi vers l'abbé Théophile Moreux, météorologue et astronome[41]. Les deux hommes éprouvent d'emblée une sympathie réciproque. Tout les rapproche : un même âge, un enthousiasme fort à l'égard de l'astronomie et un engagement religieux exigeant. Ensemble ils font de nombreuses observations. Théophile Moreux et Paul Painlevé parrainent Cadi qui devient en membre de la Société astronomique de France créée en 1887 par Camille Flammarion. Le , le capitaine Cadi participe à l'observatoire de Bourges en compagnie du savant et de son équipe, à une étude astronomique sur le passage de Mercure qui donne lieu à une publication[113],[114].

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