Gerard Guest Séminaire Paroles des Jours Conférence 31e 05/2013 vidéo 4 : L'épreuve grecque de l'afflux de l'Être et vidéo 5 : L'être humain comme deinotaton , violence et contre-violence http://parolesdesjours.free.fr/seminaire.htm
psychanalyse.lu
Thierry Simonelli, « De Heidegger à Lacan », psychanalyse.lu, (lire en ligne, consulté le )
vrin.fr
« Pour tous les lecteurs de Heidegger depuis des générations, l’Introduction à la métaphysique aura été un document décisif pour comprendre le chemin parcouru, par Heidegger dans les années trente et cerner le fameux tournant ; le cours inaugurait -en effet en rupture tranchée avec les cours de Marbourg et Sein un Zeit- une nouvelle lecture de la pensée grecque à travers le retour aux paroles les plus anciennes de la philosophie (Parménide, Héraclite) mais aussi des Tragiques, Eschyle mais surtout Sophocle » . L'Introduction à la métaphysique de Heideggerp. 13., publié par Jean-Francois Courtine.
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Cette détermination de l'ouverture comme attribut ressort particulièrement de cette annotation de John Sallis(en)« une telle ouverture ne doit pas être assimilée, du côté de ce qui est ouvert (l'être), à une simple présence qui ne serait pas problématique, ni du côté de l'étant (le Dasein) à qui il s'ouvre, à un regard paisible sur l'être. Avec et selon la modalité d'être du Dasein, cet être se déclôt ; plus précisément, la façon qu'a le Dasein d'être son être s'identifie à l'ouverture de l'être du Dasein »-John Sallis 1989, p. 37
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Jean Grondin note que le Dasein n'est plus un « cogito sum », mais « sum moribundis » si bien que c'est le moribundis qui donne sens au sum, à l'être que je suis Jean Grondin 1987, p. 87,note 17.
Accessoirement, Heidegger encore imprégné à cette période de sa vie de l'approche métaphysique, va tenter de trouver à travers le Dasein le sol originaire, autrement dit le « fondement », à partir duquel le tout premier sens du mot « être » sera manifeste et incontestable, le Dasein fera alors office, de ce fondement . Toutefois, avec l'analytique existentiale qui s'avère tout aussi ontique que les autres sciences, Heidegger, dès le §4 de Être et Temps (SZ p. 12), n'ambitionne plus de plus mettre à jour quelque chose comme un fondement scientifique à l'existence (voir ce qui est dit de La Résolution anticipante)-(Nancy 1989, p. 230)
Franco Volpi écrit : « Heidegger considère tous les concepts et les définitions traditionnels insuffisants pour saisir l'essence de l'homme qui ne le réduise pas à une chose parmi d'autres choses ; sa détermination traditionnelle comme vivant doué de λόγος, ne saurait donc le satisfaire car elle laisse échapper la « motilité » , Bewegtheit propre à la vie humaine. »-Franco Volpi 1996, p. 35
Heidegger interprète le séjour comme un état transitoire, « d'à chaque fois » (pas de substance permanente), pour en faire le trait fondamental de l'étant qui est là pour un temps dans la présence. Ainsi il lui confère une « limite » (peiras), de sorte qu'il demeure dans l'« ajointement » qui dispose tout étant présent de manière transitoire entre la double absence qui est celle de sa provenance et de son déclinFrançoise Dastur 2011, p. 183