Guerre de Canudos (French Wikipedia)

Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Guerre de Canudos" in French language version.

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  • Elisa Pereira Reis, O Estado nacional como ideologia: o caso brasileiro, in Estudos históricos, 1988/2 p. 191 (lire en ligne)

brasiliana.com.br

  • On remarque par ailleurs une similitude entre ces actions (arrachage d’affiches, incendie des placards municipaux etc.) et le mode opératoire des révoltés dits quebra-quilos. Dans son ouvrage Quebra-Quilos. Lutas sociais no outono do Imperio (p. 203-204), l’historien Armando Souto Maior estima vraisemblable que Maciel eût côtoyé, pendant son séjour dans le Pernambouc, précisément en 1874, les sertanejos qui participaient au Quebra-Quilos ; il apparaît donc légitime d’admettre une influence de ces derniers sur l’attitude réfractaire que Maciel développera par la suite.

camara.gov.br

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erols.com

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fundaj.gov.br

basilio.fundaj.gov.br

  • Cité dans une monographie sur le site de la fondation Joaquim Nabuco.

imdb.com

josecalasans.com

migalhas.com.br

  • Obras Completas de Rui Barbosa. O Partido Republicano Conservador, Discursos Parlementaires, vol. XXIV, 1897, tome I, Imprensa Nacional, Rio de Janeiro 1952, p. 69. Le texte portugais original est reproduit sur cette page.

portfolium.com.br

  • Rui Barbosa, Terminação da Guerra de Canudos, dans Obras Completas de Rui Barbosa, vol. 24, tome 1, 1897, p. 299-304 (version en ligne). Voir aussi Levine 1995, p. 28.

scielo.br

  • Cf. Article sur le site SCIELO : When epilepsy may have changed history: Antônio Moreira César as the commander of the third expedition in the war of Canudos, par Elza Márcia Targas Yacubian.

stf.jus.br

  • Il convient de s’attarder à ce terme de jagunço. Concernant son étymologie, il est communément admis que le mot est d’origine ouest-africaine et constitue une altération de zarguncho, désignant une arme de guerre semblable à une pique ou à une lance, même si une minorité d’auteurs le fait dériver du vocable tupi jaguar, les personnes autodénommées jagunços aimant en effet à se comparer à des fauves. Les dictionnaires de la deuxième moitié du XIXe siècle, notamment l’Aulete de 1888, en donnent une définition assez restreinte : homme de courage (mais aussi fier-à-bras), et garde du corps au service d’un propriétaire terrien ou d’un patron de moulin à sucre. Les dictionnaires plus modernes, comme le Freire de 1957, donnent, outre les sens précédents, celui d’homme de main, de sertanejo, de campagnard, de bandit de grand chemin (équivalant à cangaceiro), et de pique. Avant 1897, jagunço était usité surtout dans la Bahia et signifiait un milicien employé par des coronels, lesquels en avaient besoin pour assurer leur pouvoir local et régional ; plus spécifiquement, jagunços fut le terme utilisé pour désigner les milices privées engagées dans les violents combats entre certains coronels dans la Chapada Diamantina en 1895 et 1896. À partir de la troisième expédition de Canudos, jagunço sera le terme privilégié et omniprésent dans la presse pour faire référence aux combattants de Canudos. Cependant, le champ d’application du terme s’étendra bientôt pour englober improprement l’ensemble de la population de Canudos — extension de sens certes pertinente dans la mesure où tous les résidents, femmes et enfants compris, étaient de quelque manière tous impliqués dans les opérations militaires. En tous cas, le discours médiatique tendancieux sur Canudos accomplissait ainsi une manœuvre langagière tendant à criminaliser les Canudenses dans leur ensemble. Da Cunha donne au mot le sens général de sertanejo nordestin, ou plus spécifiquement de vaqueiro (gardian), tandis que chez Nina Rodrigues jagunço prendra le sens d’une catégorie anthropologique où prédominent les caractéristiques du jagunço dans son acception de brigand. Plus tard, le mot acquit progressivement une connotation positive, et ce dès le discours (jamais prononcé) de Rui Barbosa devant le parlement de Rio, où il déclare : « Jagunços ? Dieu fasse que le Brésil ait beaucoup de ces hommes, lorsque sa liberté est en danger ou lorsqu’il doit se mesurer à l’ennemi étranger. Imposé à de tels hommes, ce nom, au lieu de les déshonorer, s’en trouve lui-même ennobli. » (Jagunços? Deus dê ao Brasil muitos desses, quando lhe perigar a liberdade, ou se houver de medir com o inimigo estrangeiro. Imposto a tais homens, esse nome, em vez de os desdoirar, se enobrece a si mesmo. Cf. Obras completas, Vol. XLVII, 1920, tome III, p. 137.). Lors même que l’écrivain Afonso Arinos utilisa le mot jagunço pour se référer aux sertanejos en général, cela du reste sans la moindre connotation péjorative, et abstraction faite de quelques usages ironiques (le professeur Calasans p.ex. appelait ses étudiantes ses jaguncinhas), il demeure qu’utiliser le terme pour désigner les Canudenses en général prête à confusion et devrait être évité. Voir D. D. Bartelt (2003), p. 247-252.

ufba.br

ppgh.ufba.br

  • Alexander Magnus Silva Pinheiro, Uma experiência do front: a guerra de Canudos e a Faculdade de Medicina da Bahia, mémoire de licence, Faculdade de Filosofia e Ciênças Humanas da UFBA, Salvador 2009, p. 95 (lecture en ligne).

revistahistoria.ufba.br

ufes.br

portais4.ufes.br

ufrr.br

revista.ufrr.br

  • Gregorio Ferreira Gomes Filho, Sombras da historiografia brasileira: Marreca e o regimento militar do Pará em Canudos, monographie parue dans la revue de l’UFRR (en) et tirée du mémoire de fin d’études de l’auteur, université fédérale du Pará, Belém 2007, p. 3 (lecture en ligne)

ufsc.br

literaturabrasileira.ufsc.br

usp.br

revistas.usp.br

  • D. D. Bartelt (2003), p. 82. Répartition raciale établie à partir de Yara Dulce Bandeira de Ataíde, As origens do povo do Bom Jesus Conselheiro, art. dans Revista USP, no 20, année 1994, p. 88-99 (lecture en ligne)
  • D. D. Bartelt (2003), p. 71-72. D’après J. Calasans, Canudos. Origem e desenvolvimento de um arraial messiânico, art. dans Revista USP, no 54, année 2002, p. 72-81 (lecture en ligne).

brasiliana.usp.br

  • Savoir : Libertade et Gazeta da Tarde. Sur les circonstances de sa mort, voir p.ex. O Assassinato do Colonel Gentil José de Castro, par Afonso Celso, Paris 1897, consultable en ligne

wikipedia.org

en.wikipedia.org

  • Gregorio Ferreira Gomes Filho, Sombras da historiografia brasileira: Marreca e o regimento militar do Pará em Canudos, monographie parue dans la revue de l’UFRR (en) et tirée du mémoire de fin d’études de l’auteur, université fédérale du Pará, Belém 2007, p. 3 (lecture en ligne)

wikisource.org

pt.wikisource.org

  • Rui Barbosa aussi, mais dès mai 1897, réfutera péremptoirement la thèse de l’anti-républicanisme comme mobile principal de Canudos. Barbosa, celui-là même qui réclamera, après le massacre, un habeas corpus à titre posthume pour les Canudenses, insista, comme Da Cunha mais en des termes beaucoup plus rudes, sur l’incompatibilité civilisationnelle et s’évertua à élever Canudos en un parangon de l’anti-civilisation et à le présenter comme un concentré de maladies sociales, requérant par conséquent assainissement et désinfection : « Canudos n’est que l’accumulation monstrueuse de la tourbe morale du sertão. Canudos, c’est la cruauté des luttes primitives, la rudesse des instincts campagnards, la crédulité de l’inculture analphabète ; Canudos, c’est le banditisme pillard et la délinquance, l’inflexible mentalité batailleuse de la haine locale, la râclure des campagnes et de la ville, le rebut du désœuvrement, de la misère, de la caserne et du pénitencier. Tous ces sédiments organiques de l’anarchie, charriés de tous les recoins du Brésil et échoués dans l’estuaire des baies écartées de notre arrière-pays, ont pu y fermenter et couver en toute quiétude pendant 20 ans sous l’effet de la fascination pour un illuminé, du délire d’une hallucination superstitieuse. L’indulgence typiquement brésilienne a laissé ce processus anormal et ménaçant se dérouler sans entrave pendant 20 ans et traverser deux régimes politiques. L’homme en effet ne paraissait être qu’un inoffensif monomane religieux. Cependant, cela devait entraîner ces conséquences inédites et fatales. » (cité par D. D. Bartelt (2003), p. 204). En contrepoint, mentionnons la réaction de l’écrivain carioca Machado de Assis, intellectuel du sud, alors âgé de 45 ans, qui dans une chronique du 22 juillet 1894, parue dans A Semana - Gazeta de Notícias et intitulée Canção de Piratas (‘Chanson de pirates’), s’enhardit à faire un singulier éloge d’Antonio Conselheiro, lui sachant gré d’avoir su, lui et ses jagunços, couper tous les liens d’avec la réalité percluse et ennuyeuse de son époque, et écrivit : « Journaux et télégrammes disent des escopettiers et des adeptes de Conselheiro que ce sont des malfaiteurs ; aucun autre mot ne peut sortir de cerveaux alignés, immatriculés, qualifiés, cerveaux électeurs et contribuables. Pour nous, artistes, c’est la renaissance, c’est un rayon de soleil qui, au travers de la pluie mesquine et morne, vient nous dorer la fenêtre et l’âme. C’est une poésie qui nous hisse hors de la prose tiède et dure de cette fin de siècle. » (en port. Jornais e telegramas dizem dos clavinoteiros e dos sequazes do Conselheiro que são criminosos; nem outra palavra pode sair de cérebros alinhados, registrados, qualificados, cérebros eleitores e contribuintes. Para nós, artistas, é a renascença, é um raio de sol que, através da chuva miúda e aborrecida, vem dourar-nos a janela e a alma. É a poesia que nos levanta do meio da prosa chilra e dura deste fim de século. Cf. Wikisource).
  • Pour la version originale portugaise, cf. Wikisource, Os Sertões.