Jean Thurel (French Wikipedia)

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archinoe.net

  • « Les registres paroissiaux d'Orain existent aux archives de la Côte-d'Or depuis 1668, mais manquent les années 1673, 1687 à 1695 et 1698 à 1709. À la mairie d'Orain on ne trouve les registres que depuis 1749 ; la période cruciale avoisinant la date de naissance de Theurel est donc manquante. En feuilletant les registres nous avons trouvé une lignée d'un Didier Theurel, manouvrier, et celle d'un Denis Theurel, laboureur, qui marié à Marguerite Demery (Edmery) a eu un fils Denis vers 1698 lequel se marie en 1720 () à Anne Goujet [lire en ligne].
    Cette homonymie avec les parents de Theurel, laisse penser, en l'absence de documents paroissiaux manquant pour cette époque, que ce fut un Denis qui fut l'aîné, et que la terre se passait de Denis en Denis. Ainsi un cadet, Jean, n'aurait pris que le nom de son parrain, ne pouvait être que « manouvrier », et aurait dû partir faire seul sa vie[4]. »
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1650 - 1728, (1688 : vue 117, 1700 vue 128) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1650 - 1728, (1688 : vue 117, 1700 vue 128) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1650 - 1728 (vue 502/541) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1650 - 1728 (vue 524/541) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1728 - 1807 (vue 105/754) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1728 - 1807 (vue 131/754) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1728 - 1807 (vue 125/754) [lire en ligne]
  • Archives départementales de la Côte-d'Or, État civil, Orain, Registres paroissiaux et/ou d'état civil : 1728 - 1807 (vue 114/754) [lire en ligne]

bas-rhin.fr

archives.bas-rhin.fr

  • Archives départementales du Bas-Rhin, Strasbourg, Paroisse catholique (Saint-Étienne), Registre de baptêmes 1754-1770 [lire en ligne]
  • Archives départementales du Bas-Rhin, Strasbourg, Paroisse catholique (Saint-Étienne), Registre de baptêmes 1754-1770 [lire en ligne]

biu-montpellier.fr

  • André Pagès, « L'Autre Mirabeau », Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier, conférence no 3812

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • À propos de la date de naissance de Jean Thurel (Theurel)
  • « La nourriture à base de pain était suffisante et comportait de la viande.
    Les casernes n'existaient alors pratiquement que dans la région parisienne, où elles étaient réservées aux troupes de la Maison du Roi. Les régiments du type Touraine campaient ou logeaient chez l'habitant, changeant de résidence plusieurs fois par an. L'entraînement était intensif et bien surveillé.
    Si au cantonnement les soldats allaient au cabaret, jouaient, se battaient ou même commettaient quelques larcins, dès que la troupe était en opération on la voyait soudée, manœuvrière et brave. Les punitions étaient surtout corporelles et jusqu'en 1730 comportaient le fouet. Brimades aux conscrits, chants et traditions faisaient du régiment une vraie famille pour le soldat qui ne recevait que rarement de nouvelles de chez lui.
    Tel est le cadre dans lequel notre Theurel commença sa carrière militaire. »
    (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « Si nous pouvons admirer les exploits militaires des hommes, on ne peut que nous incliner devant leurs modestes épouses qui les suivaient de camp en cantonnement sans jamais pouvoir bénéficier vraiment d'une garnison. Curieuse vie de ces ménages en « camp volant », l'ordonnance pour régler le service des places et dans les parties du royaume du nous permet de nous en faire une idée. » (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « Pour se donner plus de chances il se donne 1715 comme année de naissance (nous avons connu de semblables tricheries dans les armées françaises qui nous ont libérés lorsque les pièces d'état civil ne pouvaient plus suivre). On voit bien la scène : le sergent-major prenant comme argent comptant les dires du conscrit, généralement illettré, et transcrivant phonétiquement ce qui lui était dit. » (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • À propos de la présence de Jean Thurel au régiment de Touraine
  • La bataille de Minden est restée célèbre par le mot de M. de Saint Perm, commandant les français, qui, la tabatière à la main, promenait son cheval au petit pas sous les boulets qui décimaient les rangs de ses grenadiers: « Qu'est-ce que c'est, mes enfants ? du canon, eh bien cela tue voilà tout ! ». (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • La liste officielle des combattants français en Amérique établie en 1903 par les soins du Ministère français des affaires étrangères donne Thurel au régiment de Touraine, à la compagnie Charlot, avec les informations du contrôle de 1776 des hommes du régiment reproduites supra : « Thurel (Jean), né à Orain [Bourgogne] (1715), S. 2 févr. 1750, parti pour la pension le 30 déc. 1783 » (in Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, p. 296 [lire en ligne]).
    En revanche son fils n'est mentionné ni dans cette liste, ni dans la liste des Français tués en Amérique (in Les 2 112 français morts aux États-Unis de 1777 à 1783 combattant pour l'Indépendance américaine, p. 72 [lire en ligne]). La date de sa mort correspond à celle de la bataille des Saintes perdue en avril 1782 par le comte de Grasse.
  • Par cette ordonnance Louis XV prescrivait : Art. 14 : « À l'égard des vétérans l'intention de Sa Majesté est qu'ils soient distingués par deux épées en sautoir appliquées en laine de la couleur du revers sur le côté gauche de l'habit, et, que, lorsqu'ils se retireront, soit aux invalides, soit chez eux pour y jouir de leur solde entière, ils continueront de porter toute leur vie cette marque distinctive, et qu'ils emportent avec eux le sabre qu'ils portaient au régiment ». Très rapidement ces épées sur fond de laine se transformèrent en un médaillon à entourage doré où deux épées entrecroisées brillent sur un fond de laine rouge. Un diplôme attestait le droit de porter cette distinction accordée pour 24 ans de service. Le médaillon était généralement remis au cours d'une prise d'arme. (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • L'ordonnance du Comte de Saint Germain (de 1776) accorde une grande attention sur tout ce qui peut intéresser le bien être du soldat. Convaincu que la prison est nuisible à la santé, le Roi veut que cette peine ne soit ordonnée qu'avec ménagement et que les fautes légères se punissent dorénavant par des coups de plat de sabre comme dans les armées prussiennes, châtiment employé par les nations les plus célèbres. (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « Pourquoi un tel geste? Impulsion irraisonnée d'un colérique? Volonté d'affirmer sa puissance sur son régiment? On ne peut s'empêcher de penser, que, par sa position à l'assemblée il avait eu vent de ce que sera le décret du prescrivant de remplacer les cravates blanches par des cravates aux couleurs de la nation. Ne faut-il pas voir là une première manifestation de son ultra-royalisme qui le conduisit à émigrer deux mois après cette affaire ? » (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « ... Contrôle du 2e Bon du Rt de Touraine, registre paraphé à Versailles le par de Montbarey Compagnie de Feseplane ... Jean Thurel fils de Denis et d'Anne Gouzel, dit Thurel né à Aurin sa Psse, J-on de Dijon, province de Bourgogne en 1715 taille 5 p 3 p 6 l (1,71 m) les cheveux et sourcils châtains, yeux bleus petits et enfoncés visage ovale maigre et coloré - blanchisseur a servi au Rt d'Anjou cavalerie jusqu'au où il avait été réformé suivant son certificat envoyé à la Cour depuis le .
    Engagé le , rengagé le  ; rengagé le rengagé le , parti pour la pension militaire le [47]
    . »
    (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « Nous préférons cependant suivre l'opinion du général Duplessis qui pense que Theurel fut attiré vers le régiment de Touraine, parce qu'un capitaine de ce régiment, Henri César Cotte habitait Orain. Nous n'avons pas retrouvé cet Henri César Cotte, mais les registres paroissiaux montrent que la famille Cotte était depuis toujours une notabilité d'Orain et qu'aux alentours de 1725 existaient dans la paroisse un Nicolas Cotte commandant au 2e Bon du régiment de Touraine, croix de Saint Louis, un François Cotte, capitaine, un Nicolas Cotte et un Jean Baptiste Cotte, tous deux lieutenants au même régiment. Il était courant que les officiers, connus et admirés de tous, entraînent à leur régiment les jeunes gens cherchant à faire leur vie. Il est donc très vraisemblable que ce fut cette famille qui amena Theurel à s'engager au régiment de Touraine le [4]. » [lire en ligne]
  • « Il se trouvait assez souvent invité chez les chefs des autorités militaires et dînait régulièrement chez moi une fois par semaine ; mais nous nous étions donné le mot pour le surveiller et pour l'empêcher de trop manger. Il en était à sa quatrième ou cinquième femme, non maîtresse, mais servante, dont il se faisait très bien obéir et servir. Il n'avait jamais eu qu'une fille et n'éprouvait aucun regret de ne pas avoir de fils.
    Espèce de sans-souci, il avait conservé sa gaieté, et au dessert ne demandait pas mieux, que de chanter sa petite chanson. Il était, du reste, fort loin d'être sans esprit. Une dame lui ayant dit un jour, chez moi : « Il faut que Dieu vous aime bien, Turrel, pour vous laisser si longtemps sur la terre. Aussi, suis-je certaine que, vous le priez, et le remerciez souvent. » « Moi, madame, répondit-il avec le sourire le plus malin, je n'ai jamais eu l'habitude de fatiguer mes amis »[12]. »
    [lire en ligne]
  • On ne peut être que surpris de découvrir que des longévités aussi extraordinaires ne suscitaient pas à l'époque davantage de curiosité voire de circonspection, et qu'au contraire elles étaient prises pour argent comptant et colportées.
  • Requête en date du in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne]
  • Œuvres militaires de Guibert, Tome 1, Magimel (Paris) in Oeuvres militaires de Guibert., p. 165 [lire en ligne])
  • Minute du décret impérial du [lire en ligne]
  • Portrait de Theurel par Antoine Vestier (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, édition 1751-1765 [lire en ligne]
  • Mariage de Jean Theurel in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 931 [lire en ligne]

cg66.fr

archives.cg66.fr

  • Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Perpignan, paroisse Saint-Jacques, BMS 1789, (vue 96/188) [lire en ligne]
  • Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Perpignan, paroisse Saint-Jacques, BMS 1789, (vue 97/188) [lire en ligne]

cotedor.fr

archives.cotedor.fr

culture.gouv.fr

culture.gouv.fr

  • À propos de la date de naissance de Jean Thurel (Theurel)
  • « À son âge on a tant de raisons de presser l'instant de sa réjouissance que nous ne pouvons ni blâmer son impatience, ni lui refuser nos soins pour la faire cesser » écrit le conseil d'administration de la 3e demi-brigade de vétérans au grand chancelier de la Légion d'honneur[11]. [lire en ligne]

leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr

defense.gouv.fr

servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

  • Le contrôle des troupes de l'Ancien Régime, par A. Corvisier [lire en ligne]

le64.fr

earchives.le64.fr

  • e-Archives 64, Registres paroissiaux et d'état civil, Orin, Baptêmes, mariages, sépultures 1697-1792 (vues 6 à 16) [lire en ligne]

oxyd.net

cg37.oxyd.net

  • Archives départementales d'Indre-et-Loire, collection des registres d'état civil numérisés, Tours, Décès 1807 6NUM8/261/054, (vue 42) [lire en ligne]

touraine.fr

archives.touraine.fr

vendomois.fr

  • Documents disponibles écrits par cet auteur à la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois [lire en ligne]

webmuseo.com

  • Portrait de Jean Theurel, doyen des vétérans pensionnés du roi au régiment de Touraine (1788) [lire en ligne]

wiktionary.org

fr.wiktionary.org

  • Abritant maintenant presque exclusivement des cultivateurs, Orain était du temps de Thurel un village typique de la région, avec ses « laboureurs », ses « manouvriers », son « tisseur en toile » et même un « couvreur en laves », ces plaques calcaires si courantes dans le coin et que l'on trouve encore en couverture sur quelques vieilles maisons.
  • « Les registres paroissiaux d'Orain existent aux archives de la Côte-d'Or depuis 1668, mais manquent les années 1673, 1687 à 1695 et 1698 à 1709. À la mairie d'Orain on ne trouve les registres que depuis 1749 ; la période cruciale avoisinant la date de naissance de Theurel est donc manquante. En feuilletant les registres nous avons trouvé une lignée d'un Didier Theurel, manouvrier, et celle d'un Denis Theurel, laboureur, qui marié à Marguerite Demery (Edmery) a eu un fils Denis vers 1698 lequel se marie en 1720 () à Anne Goujet [lire en ligne].
    Cette homonymie avec les parents de Theurel, laisse penser, en l'absence de documents paroissiaux manquant pour cette époque, que ce fut un Denis qui fut l'aîné, et que la terre se passait de Denis en Denis. Ainsi un cadet, Jean, n'aurait pris que le nom de son parrain, ne pouvait être que « manouvrier », et aurait dû partir faire seul sa vie[4]. »
  • À propos de la date de naissance de Jean Thurel (Theurel)
  • À propos du mariage de Jean Thurel (Theurel)
  • La bataille de Minden est restée célèbre par le mot de M. de Saint Perm, commandant les français, qui, la tabatière à la main, promenait son cheval au petit pas sous les boulets qui décimaient les rangs de ses grenadiers: « Qu'est-ce que c'est, mes enfants ? du canon, eh bien cela tue voilà tout ! ». (in Jean Theurel, le vétéran centenaire (1699-1807), p. 927-930 [lire en ligne])
  • « Un détachement de Touraine infanterie, dont Mirabeau faisait partie, se trouvait sur ces vaisseaux lors des combats des 17 avril, 15 et 19 mai brillamment soutenus contre l’amiral Rodney. À son tour le comte de Grasse appareille de Brest en 1781 et le 5 août embarque à Saint Domingue, les régiments de Touraine, d'Agénois et de Gatinois pour aller renforcer les troupes de Rochambeau. L’escadre est en baie de la Chesapeake le 15 août et la campagne se terminera glorieusement le 19 octobre par la reddition de Cornwallis à Yorktown. Mirabeau s’y serait illustré comme aide major général, mais il va se distinguer surtout en janvier 1782, lors de la prise de Saint Christophe, où il aura la cuisse déchirée par un biscaïen. Il est rapatrié le 28 mars et le roi lui témoigna sa satisfaction en le nommant mestre de camp en second du régiment de Touraine. Lorsque, le , fut créé aux États-Unis l’ordre de Cincinnatus il en fit naturellement partie...
    ...Revenons à 1782. Mirabeau a-t-il tenté de rejoindre son régiment aux ‘’Isles’’ à deux reprises, un échouage près de la première fois, un naufrage au large de Madère la seconde ayant mis un terme à ses tentatives ? Quoi qu’il en soit, Touraine infanterie rentre en France l’année suivante et il y a tout lieu de croire que Mirabeau y remplit normalement ses fonctions, puisque rien n’attire l’attention sur lui jusqu’au où il reçoit la croix de Saint Louis. »
  • « À son âge on a tant de raisons de presser l'instant de sa réjouissance que nous ne pouvons ni blâmer son impatience, ni lui refuser nos soins pour la faire cesser » écrit le conseil d'administration de la 3e demi-brigade de vétérans au grand chancelier de la Légion d'honneur[11]. [lire en ligne]
  • On ne peut être que surpris de découvrir que des longévités aussi extraordinaires ne suscitaient pas à l'époque davantage de curiosité voire de circonspection, et qu'au contraire elles étaient prises pour argent comptant et colportées.