À six reprises dans les Évangiles, sauf Marc, par ex. Mt 2. 23, et six dans les Actes, par ex. Ac 2. 22.
Un passage des Actes des Apôtres rapporte que l'avocat Tertulle accuse l'apôtre Paul en ces termes : « Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef du parti [en grec αἵρησις / haíresis] des nazoréens » (Ac 24. 5).
À quatre reprises dans l'Évangile selon Marc, et deux, selon Luc, par ex. Mc 1. 24.
Au radical Rab (« maître ») s'ajoute -ou (« notre ») et -ni (le nun — le n — est euphonique et le yod — le i — signifie « à moi »). Ce mot translittéré, et non traduit, dans l'appellation affective utilisée par Marie de Magdala en Jn 20. 15-16 pourrait se traduire par « notre maître à moi » (cf. J. Weingreen, Grammaire élémentaire de l'hébreu biblique, Paris, éd. Beauchesne, coll. « Langues anciennes », 1988).
Décrit comme charpentier (Mc 6. 3) et lui-même fils de charpentier (gr : τέκτονος υἱός, Mt 13. 55), le terme grec tektōn pouvant également signifier « menuisier », « maçon », « artisan » ou encore « constructeur » ; cf. Simon Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Paris, Bayard Culture, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 111
La lecture traditionnelle catholique veut que l'offrande présentée à cette occasion soit celle du rachat du premier-né. Cependant, l'offrande de deux tourterelles citée dans l'épisode de la présentation au Temple n'est que celle de la purification de l'accouchée (Lv 12. 1-8).
Irénée de Lyon, se basant sur un verset johannique (Jn 8. 57) a pu considérer que c'est plus près de l'âge de cinquante ans que le ministère a débuté, âge canonique que Jésus n'aurait pas franchi dans une interprétation qui résiste difficilement à l'analyse philologique[123]. Cette approche d'un Jésus proche de cinquante ans, défendue par l'exégète Georges Ogg dans les années 1940, n'est plus retenue ; cf. John B. Cobb, Thomas pris de doute, Van Dieren ed., 1998 qui fait un tableau des nouvelles réceptions de Jésus, y compris les réceptions ethno-théologiques.
On trouve le mot « apôtres » dans selon Luc (Lc 6. 13) mais le seul passage des évangiles où on parle explicitement des « Douze apôtres » est dans selon Matthieu Mt 10. 2
cf.Mc . 7-13 et parallèles ; Albert I. Baumgarten, « Jésus de Nazareth », in Jean-Robert Armogathe (dir.) Histoire générale du christianisme, vol I, éd. Quadrige/PUF, 2010, p. 28
Les rédacteurs des évangiles lui donnent une connaissance des textes religieux dans les nombreuses polémiques qui émaillent les évangiles, notamment avec les pharisiens, et dont il se sort avec virtuosité, toute… pharisienne, comme le montre la discussion sur le respect du shabbat quand une vache tombe dans le puits. La structure rhétorique est celle mise au point par les pharisiens au point que certains auteurs récents (eg Hyam MaccobyJesus the pharisee (2003) et James DG DunnJesus, Paul and the Law: Studies in Mark and Galatians, John Knox Press 1990) en font un pharisien. Les récits concluent que ses adversaires n'osent plus l'affronter (cf. Mt 22. 46, Mc 12. 34, Lc 20. 40)
Même s'il peut l'interpréter différemment : voir l'épisode repris dans Jn 7. 21-24)
Les apôtres sont nommés dans Mt 10. 2-5, Mc 3. 13-19, Lc 6. 12-16. « Iscariote » vient du latin sica qui donne « sicaire ». La présence d'un Zélote et d'un sicaire parmi les proches de Jésus a nourri un débat chez les exégètes sur la proximité de ce courant révolutionnaire avec les idées de Jésus mais cette approche est désormais frappée d'obsolescence ; voir « Jésus et les Zélotes » S.G.F. Brandon, 1967 et John Paul Meier, Un certain juif : Jésus. Les données de l'histoire, vol. III
L'épisode du lavement des pieds (Jn 13. 3-17) montre Jésus accomplissant un acte de servitude absolue, qu'il n'est possible d'exiger que d'un esclave non juif (Mekhilta, citée dans Le Talmud de R.A.Cohen). Cette idée est exprimée sans son geste radical dans les synoptiques (Mt 20. 24-28, Mc 10. 41-45, Lc 22. 24-27).
L'évangile selon Matthieu le fait s'adresser aux « brebis perdues de la maison d'Israël » Mt 15. 24 ou Mt 10. 6 ou Bible de Jérusalem.
Jn 19. 19 cité par Claude Tassin ; dans les bibles en grec « ἰησοῦς ὁ ναζωραῖος ὁ βασιλεὺς τῶν ἰουδαίων » et, dans la Vulgate en latin, « Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum ».
Le thème de Dieu révoquant la mort elle-même apparaît dès la Bible judaïque, voir la scène de la Vision d'Ézéchiel, Ez 37,1-28. « C'est YHWH qui fait mourir et vivre, qui fait descendre au shéol et en remonter » (1S 2. 6).
Jn 19. 19, cf. Claude Tassin, « Jean-Baptiste et les baptistes », in Aux origines du christianisme, Paris, éd. Gallimard / Le Monde de la Bible, 2000, p. 178.
Jn 12. 20-22, cité par Pierre Debergé, La Galilée, une terre païenne ?, op. cit., p. 293. Philippe étant un surnom grec, ce passage suggère qu'il était hellénisant.
Cf. par exemple Jn 7. 41-42, cité par Geza Vermes, op. cit., 2003, p. 230.
Mt 11. 2-20 cité par Claude Tassin, « Jean-Baptiste et les baptistes », in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard/LeMonde de la Bible, 2000, p. 181.
Gal 3. 27-29 cité par Claude Tassin, « Jean-Baptiste et les baptistes », op. cit., p. 179.
He 9. 3-4, cité par Benoît de Sagazan, Des instruments de la Passion aux reliques corporelles, in Le Monde de la Bible, no 190, septembre-octobre-novembre 2009, p. 23-27.
Selon B. Gärtner, cette dénomination ne serait pas à rapprocher des mots évoqués précédemment mais de nesûrîm, « sauvés » ou « rescapés » d'Israël, qui se trouve dans le Livre d'Isaïe (Is 49. 6) ; « sauvés » se retrouve en Ac 2. 47. Une dérivation de נצר, neser (« descendant », « rejeton ») est moins convaincante.
Dans cette hypothèse, la localité de Nazareth y aurait été substituée, à partir de Mt 2. 23. Source : (en) J. Spencer Kennard Jr., « Was Capernaum the Home of Jesus? », Journal of Biblical Literature, vol. 65, no 2, , p. 131-141 (ISSN0021-9231, DOI10.2307/3262610, lire en ligne, consulté le ).
Tel le lavement des mains de Pilate qui reprend un thème biblique déjà évoqué dans le Deutéronome (Dt 21. 6-9) ; cité par Baslez 2003, p. 209.
D'après le seul évangile selon Jean, Jn 18. 13. L'interrogatoire préliminaire devant Anân est probablement un procédé littéraire apologétique qui permet de présenter succinctement la vie de Jésus ; cf. Baslez 2003, p. 211. Anân (qui fera par la suite lapider Jacques) fut un des rares grands-prêtres sadducéens ; cf. Étienne Nodet, Le fils de Dieu…, p. 335.
L'ensemble de la Passion s'appuie sur la symbolique biblique du sacrifice expiatoire (Lv 16. 1-60), et les allusions au détail de la Loi y sont nombreuses. Étienne Nodet, dans Le fils de Dieu…, op. cit., n'identifie pas moins de 24 citations de l'Ancien Testament dans le récit de la Passion selon Jean.
La « pendaison » peut signifier le crucifiement ainsi qu'en attestent les Actes des Apôtres (Ac 5. 30; Ac 10. 39) ou encore Flavius Josèphe ; cf. Mimouni et Maraval 2007, p. 76
Décrit comme charpentier (Mc 6. 3) et lui-même fils de charpentier (gr : τέκτονος υἱός, Mt 13. 55), le terme grec tektōn pouvant également signifier « menuisier », « maçon », « artisan » ou encore « constructeur » ; cf. Simon Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Paris, Bayard Culture, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 111
Il y a débat sur le degré de culture et la position sociale attachés à ces métiers que certains chercheurs jugent élevés (par exemple Michel Quesnel, Jésus et le témoignage des évangiles, op. cit., p. 202.), d'autres modestes ; pour l'état de la question voir Simon Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Paris, Bayard Culture, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 111 et 163-166
« La parenté, à un degré indéterminé, du prêtre Zacharie ou d'Élisabeth avec Marie place Jésus dans un milieu très proche du Temple, ce qui conduit des historiens modernes à lui supposer une origine sacerdotale », cf. Baslez 2017, p. 83 ; les recherches de Simon-Claude Mimouni publiées en 2015 l'amènent a considérer l'appartenance sacerdotale de la famille de Jésus comme « de plus en plus évidentes, pour ne pas dire certaines », cf. Simon Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Paris, Bayard Culture, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 258
(en) Florin Curta et Andrew Holt, Great Events in Religion : An Encyclopedia of Pivotal Events in Religious History, vol. I : Prehistory to AD 600, ABC-CLIO, , 1047 p. (ISBN978-1-61069-566-4, lire en ligne), p. 186
Celui-ci, après avoir passé en revue l'ensemble des passages néotestamentaires où le terme grec ἀδελφός / adelphós, « frère », est utilisé de manière non métaphorique mais « pour désigner une relation biologique ou légale, veut seulement dire frère ou demi-frère biologique et rien d'autre ». cf. (en) John P. Meier, « The Brothers and Sisters of Jesus in Ecumenical Perspective », Catholique Biblical Quarterly, no 54, , p. 1-28 cité par Simon Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Bayard, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 131 ; et d'ajouter « qu'il est tout simplement faux de dire que la version grecque de l'Ancien Testament emploie régulièrement adelphos pour signifier “cousin” »John P. Meier, Un certain juif : Jésus : Les données de l'histoire, vol. I : Les sources, les origines, les dates, Cerf, , 495 p. (ISBN978-2-204-07036-2), p. 196 cité par Marguerat 2019, p. 66
« Pour l'historien [à l'instar de Maurice Goguel], contrairement au théologien, il n'y a aucun problème au sujet des frères et sœurs de Jésus », Simon-Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Bayard, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 153
L'exégèse catholique est encore partagée à ce sujet entre des auteurs comme le théologien (anglican) Richard Bauckham (1994) ou le dominicain John Mc Hugh (1977) qui défendent la position de Jérôme, d'autres plus nuancés comme le théologien Bernard Sesboüé (1994), les exégètes catholiques Charles Perrot (1976) et Michel Quesnel qui estiment que c'est indécidable ou enfin d'autres encore qui suivent Meier comme l'exégète Jean-Pierre Lémonon (1994) ou les auteurs Jean Gilles (1979) et François Refoulé (1995) que Jésus a bien eu des frères et sœurs ; cf. Simon-Claude Mimouni, Jacques le juste, frère de Jésus, Bayard, , 200 p. (ISBN978-2-7470-6140-7, lire en ligne), p. 130, 152-153
(en) Craig L. Blomberg, Jesus and the Gospels : An Introduction and Survey, B&H Publishing Group, , 500 p. (ISBN978-0-8054-4482-7, lire en ligne), p. 224
Édouard Delebecque, « Jésus contemporain d'Abraham selon Jean 8, 57 », Revue Biblique, vol. 93, no 1, , p. 85-92 (lire en ligne, consulté le ) ; (en) Harold W. Hoehner, Chronological Aspects of the Life of Christ, Zondervan, , 180 p. (ISBN978-0-310-87710-3, lire en ligne), p. 43, 46.
(en) Robert E. Van Voorst, Jesus Outside the New Testament : An Introduction to the Ancient Evidence, Grand Rapids (Mich.), Eerdmans Publishing, , 248 p. (ISBN0-8028-4368-9, lire en ligne), p. 57
(en) Robert E. Van Voorst, Jesus Outside the New Testament : An Introduction to the Ancient Evidence, Grand Rapids (Mich.), Eerdmans Publishing, , 248 p. (ISBN0-8028-4368-9, lire en ligne), p. 56
Dan Jaffé, par exemple propose « un Jésus souvent considéré par ses propres disciples comme un Rabbi (Mc 9, 5 ; 11, 21 ; 14, 45 entre autres) […], comme un maître juif, de surcroît pharisien », cf. Dan Jaffé, « Entre Jésus et le judaïsme rabbinique », Pardès, no 38, , p. 225-240 (ISSN0295-5652, DOI10.3917/parde.038.0225, lire en ligne, consulté le ) ; tandis que Simon-Claude Mimouni explique que « le Jésus réel n’a sans doute jamais été proche des positions pharisiennes de son temps comme le montrent certaines controverses qu’il a eues avec eux (voir par exemple Mt 15, 1-9 // Mc 7, 1-13), qu’elles soient de son temps ou de celui des évangélistes. », cf. Simon Claude Mimouni, « Jésus et l'histoire. À propos des travaux de John P. Meier, Jesus and history. About John P. Meier’s work », Recherches de Science Religieuse, vol. 99, no 4, , p. 529-550 (ISSN0034-1258, lire en ligne, consulté le )
Dans cette hypothèse, la localité de Nazareth y aurait été substituée, à partir de Mt 2. 23. Source : (en) J. Spencer Kennard Jr., « Was Capernaum the Home of Jesus? », Journal of Biblical Literature, vol. 65, no 2, , p. 131-141 (ISSN0021-9231, DOI10.2307/3262610, lire en ligne, consulté le ).
voir par exemple Robert L. Webb, « John the Baptist and His Relationship to Jesus », dans Bruce D. Chilton et Craig A. Evans (éds.), Studying the Historical Jesus, Leiden, Brills, coll. « New Testament Tools, Studies and Documents » (no 19), (ISBN978-90-04-09982-1), p. 116-227, Gerd Theissen, « Jésus et Jean Baptiste – rupture ou continuité ? », dans Andreas Dettwiller (éd.), Jésus de Nazareth : Études contemporaines, Genève, Labor et Fides, (ISBN978-2-8309-1642-3), p. 73-74 ; a contrario, pour un Jésus ascète voir Simon J. Joseph, « The Ascetic Jesus », Journal for the Study of the Historical Jesus, Brill, no 8, , p. 146-181 (DOI10.1163/174551910X504891).
Dan Jaffé, par exemple propose « un Jésus souvent considéré par ses propres disciples comme un Rabbi (Mc 9, 5 ; 11, 21 ; 14, 45 entre autres) […], comme un maître juif, de surcroît pharisien », cf. Dan Jaffé, « Entre Jésus et le judaïsme rabbinique », Pardès, no 38, , p. 225-240 (ISSN0295-5652, DOI10.3917/parde.038.0225, lire en ligne, consulté le ) ; tandis que Simon-Claude Mimouni explique que « le Jésus réel n’a sans doute jamais été proche des positions pharisiennes de son temps comme le montrent certaines controverses qu’il a eues avec eux (voir par exemple Mt 15, 1-9 // Mc 7, 1-13), qu’elles soient de son temps ou de celui des évangélistes. », cf. Simon Claude Mimouni, « Jésus et l'histoire. À propos des travaux de John P. Meier, Jesus and history. About John P. Meier’s work », Recherches de Science Religieuse, vol. 99, no 4, , p. 529-550 (ISSN0034-1258, lire en ligne, consulté le )
ebior.org
Extraits d'après France Quéré, Les Pères apostoliques, éd. Points-Sagesse, éd. du Seuil, 1980, cité par Fernand Lemoine sur ebior.org
Karel van der Toorn, Bob Becking et Pieter Willem van der Horst, Dictionary of Deities and Demons of the Bible, Leyde, éd. Brill, 1999, p. 467 : « Iesous is the Greek form of the Hebrew personal name yĕhōšūʿa stamped after its postexilic variant yēšūʿa » ; Amy-Jill Levine et Marc Z. Brettler, The Jewish Annotated New Testament, éd. Oxford University Press, 2011, p. 4, 9, 167, extrait en ligne.
Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, éd. Ophrys, 1997, p. 127, extrait en ligne ; Desroche Henri. Halsberghe (Gaston H.), The Cult of Sol Invictus, in Archives des sciences sociales des religions, 1973, vol. 36, no 1, p. 176, résumé en ligne
Philippe Rouillard, Les Fêtes chrétiennes en Occident, éd. Cerf, 2003, p. 27, extrait en ligne
même si ce rituel se retrouve dans la littérature essénienne; cf Christian Grappe, Le Royaume de Dieu: avant, avec et après Jésus, éd. Labor et Fides, 2001, p. 131, en ligne
Au sens antique, comme le rapporte Tertullien - qui trouve cette ultime position humiliante -, les tenants du paganisme gréco-romain constituent la première race et ceux du pharisianisme judaïque la deuxième; cf. Christian Grappe, Initiation au monde du Nouveau Testament, éd. Labor et Fides, 2010, extrait en ligne David J. Bosch, Dynamique de la mission chrétienne : Histoire et avenir des modèles missionnaires, éd. Karthala, 2009, p. 68, en ligne
Jacques Giri, Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme: enquête sur les recherches récentes, éd. Karthala, 2007, p. 75, extrait en ligne
(en) Per Beskow, « Modern Mystifications of Jesus : Jesus in Kashmeer », dans Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, Oxford, Blackwell Publishing, (ISBN9781444351750, lire en ligne), p. 461
Edina Bozóky, La Politique des reliques de Constantin à Saint Louis : protection collective et légitimation du pouvoir, éd. Beauchesne, 2007, extraits en ligne
google.fr
books.google.fr
Même si le recensement de la Judée, également évoqué dans l'évangile selon Luc, eut lieu après la déposition d'Hérode Archélaos en 6 de notre ère, quand Publius Sulpicius Quirinius était gouverneur de Syrie, cf. Ernest Renan, Vie de Jésus, Paris, Michel Lévy, 1864, tome 1, p. 232–235.
Selon Charles Perrot, les récits de l'enfance de Jésus de Matthieu et Luc « posent de nombreux problèmes littéraires et historiques, tant leur écriture apparaît tardive, relevant plutôt du merveilleux à la manière des récits d'enfance du monde judéo-hellénistique ». Source : Charles Perrot, « Les récits de l'enfance de Jésus », dans Les dossiers d'archéologie, 1999 - 2000, no 249, p. 100-105
Dans cette hypothèse, la localité de Nazareth y aurait été substituée, à partir de Mt 2. 23. Source : (en) J. Spencer Kennard Jr., « Was Capernaum the Home of Jesus? », Journal of Biblical Literature, vol. 65, no 2, , p. 131-141 (ISSN0021-9231, DOI10.2307/3262610, lire en ligne, consulté le ).
Dan Jaffé, par exemple propose « un Jésus souvent considéré par ses propres disciples comme un Rabbi (Mc 9, 5 ; 11, 21 ; 14, 45 entre autres) […], comme un maître juif, de surcroît pharisien », cf. Dan Jaffé, « Entre Jésus et le judaïsme rabbinique », Pardès, no 38, , p. 225-240 (ISSN0295-5652, DOI10.3917/parde.038.0225, lire en ligne, consulté le ) ; tandis que Simon-Claude Mimouni explique que « le Jésus réel n’a sans doute jamais été proche des positions pharisiennes de son temps comme le montrent certaines controverses qu’il a eues avec eux (voir par exemple Mt 15, 1-9 // Mc 7, 1-13), qu’elles soient de son temps ou de celui des évangélistes. », cf. Simon Claude Mimouni, « Jésus et l'histoire. À propos des travaux de John P. Meier, Jesus and history. About John P. Meier’s work », Recherches de Science Religieuse, vol. 99, no 4, , p. 529-550 (ISSN0034-1258, lire en ligne, consulté le )
Clémentine Garnier, « A quoi ressemblait Jésus ? », Le Monde des religions « Jésus, mythe ou réalité ? », , p. 33 (ISSN1763-3346)
jstor.org
Dans cette hypothèse, la localité de Nazareth y aurait été substituée, à partir de Mt 2. 23. Source : (en) J. Spencer Kennard Jr., « Was Capernaum the Home of Jesus? », Journal of Biblical Literature, vol. 65, no 2, , p. 131-141 (ISSN0021-9231, DOI10.2307/3262610, lire en ligne, consulté le ).
Édouard Delebecque, « Jésus contemporain d'Abraham selon Jean 8, 57 », Revue Biblique, vol. 93, no 1, , p. 85-92 (lire en ligne, consulté le ) ; (en) Harold W. Hoehner, Chronological Aspects of the Life of Christ, Zondervan, , 180 p. (ISBN978-0-310-87710-3, lire en ligne), p. 43, 46.
Daniel Boyarin, Paula Fredriksen et le colloque Oxford-Princeton, réunis dans le volume The Ways That Never Parted: Jews and Christians in Late Antiquity and the Early Middle Ages sous la direction de Martin Goodman, Simon Price, Peter Schafer, Adam H. Becker, Annette Yoshiko Reed publié chez Fortress Press, 2007, (ISBN978-0-8006-6209-7), recension sur le NT Gateway par le Dr Mark Goodacre
observatoiredesreligions.fr
John P. Meier, Un certain juif Jésus. Les données de l'histoire. I. Les sources, les origines, les dates, Paris, Éditions du Cerf, 2004, recension en ligne.
persee.fr
R. J. Zwi Werblowsky, « Hanouca et Noël ou Judaïsme et Christianisme. Note phénoménologique sur les rapports du mythe et de l'histoire », in Revue de l'histoire des religions, 1954, vol. 145, no 1, p. 30–68, article en ligne
Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, éd. Ophrys, 1997, p. 127, extrait en ligne ; Desroche Henri. Halsberghe (Gaston H.), The Cult of Sol Invictus, in Archives des sciences sociales des religions, 1973, vol. 36, no 1, p. 176, résumé en ligne
cf. Baslez 2003, p. 188 & Paul VeynePaïens et chrétiens devant la gladiature, in Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, Tome 111, no 2, 1999, p. 895 article en ligne
« De même que tous les autres écrivains juifs, [Juste de Tibériade] n'a fait aucune mention de la venue du Christ, des choses qui lui sont arrivées, de ses miracles » ; cf. Photios, Bibliothèque, Juste de Tibériade, codice 33 de la Chronique des rois des Juifs, sur le site remacle.org
Cette scène n'est pas inédite dans la littérature antique : les Grecs opéraient de telles mises en scène « pour stigmatiser dans l'autre une différence irréductible et un danger », cf. par ex. un épisode similaire dans Philon, Contre Flaccus, 36-39 (texte en ligne) ; cité par Baslez 2003, p. 215.
François Blanchetière, « Reconstruire les origines chrétiennes : le courant "nazaréen" », in Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem, no 18, 2007, en ligne.
sacra-moneta.com
Chez les Romains, la barbe était discréditée au premier siècle de l'empire puis réapparaît progressivement comme canon esthétique à partir d'Hadrien, d'abord pour les hommes de plus de quarante ans, associée à la vieillesse et à l'expérience. À partir de Constantin, elle souffre à nouveau d'un certain discrédit ; cf. H. Leclerq, articles Barbe in Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie, éd. F. Cabrol, 1910, cité par le site sacra-moneta.com.
Le Brown-Driver-Briggs, la référence des dictionnaires d'hébreu biblique, rapporte que le sens de Yeshua peut également marquer l'« opulence » en plus de la salvation ; cf. Francis Brown, Samuel Rolles Driver et Charles Augustus Briggs, Hebrew and English Lexicon of the Old Testament, Oxford, éd. Clarendon Press, 1939, p. 221, article en ligne.
wikipedia.org
en.wikipedia.org
Quelques historiens et exégètes placent la naissance et mort de Jésus entre les années mentionnées parmi lesquels les chercheurs anglo-saxons : D. A. Carson, Douglas J. Moo et Leon Morris(en). An Introduction to the New Testament. Grand Rapids, MI: Zondervan Publishing House, 1992, 54, 56 ; Michael Grant, Jesus: An Historian's Review of the Gospels, Scribner's, 1977, p. 71 ; John P. Meier, A Marginal Jew, Doubleday, 1991–, vol. 1:214 ; E. P. Sanders, The Historical Figure of Jesus, Penguin Books, 1993, p. 10–11, et Ben Witherington III, « Primary Sources », Christian History 17 (1998) No. 3:12–20.
Le Christ criophore (du grec κριός / krýos, « bélier » et φόρος / phorόs, « qui porte ») porte une brebis sur ses épaules. Un coq est placé à sa droite, et une autre brebis à sa gauche. Il porte dans sa main droite une mulctra, un vase à traire le lait de brebis. Dans l'iconographie paléochrétienne, certains savants comme Giovanni Battista de Rossi ont voulu faire de ces thèmes iconographiques des symboles spécifiquement chrétiens : le coq symbolise le reniement de Pierre, le mouton la brebis égarée et le lait l'Eucharistie. L'art chrétien naissant a en fait remployé des motifs iconographiques païens tout en leur infusant un sens nouveau. Cf Alphonse Veyries, Les Figures criophores dans l'art grec, l'art gréco-romain et l'art chrétien, E. Thorin, , p. 71.