La Roque-en-Provence (French Wikipedia)

Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "La Roque-en-Provence" in French language version.

refsWebsite
Global rank French rank
90th place
6th place
124th place
14th place
1st place
1st place
194th place
17th place
87th place
20th place
243rd place
21st place
low place
low place
3,239th place
243rd place
low place
7,636th place
321st place
31st place
low place
low place
515th place
37th place
low place
low place
2,854th place
313th place
2,595th place
283rd place
3,051st place
182nd place
3,761st place
246th place
265th place
22nd place
2nd place
3rd place
666th place
58th place
low place
2,236th place
7,462nd place
408th place
low place
low place
4,701st place
361st place
1,823rd place
98th place
low place
low place
low place
low place
649th place
238th place
low place
3,871st place
low place
low place
1,563rd place
157th place
391st place
26th place
low place
1,162nd place

archeo-alpi-maritimi.com

  • Selon B. Giauffret et E.Rossi, la tradition orale rapporte le passage du roi wisigoth Alaric en route vers Rome, et le stationnement de son armée au lieu-dit Champalaric. Si l'étymologie est sujette à caution et le relief peu propice à un tel fait, l'épisode fut jugé suffisamment crédible pour qu'une fouille archéologique du site soit entreprise, sans résultat probant. Giauffret ajoute que certains patronymes de l'époque moderne (Salamite, Maurel, Alzias) peuvent rappeler une présence sarrazine, mais là encore, cela reste essentiellement du domaine de l'interprétation. A.Compan (Histoire de Nice et de son comté, p.45) mentionne toutefois qu'au VIIIe siècle furent chassés des « vallées du Var, du Verdon et de l'Estéron » les Provenço-Sarrazins par les Franco-Lombards. Plus assuré, diverses sources mentionnent que la paroisse (existante, donc...) est rattachée au milieu du Ve siècle à l’évêché de Glandèves.

archive.is

armorialdefrance.fr

basesdocumentaires-cg06.fr

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • L'auteur ajoute : « Au dieu Hêtre, Caius Secundus Paternus fils de Caius, du hameau de Velacie ou Velostino au canton de Staron, guéri d'une grave maladie, s'est acquitté selon son vœu. Cette curieuse inscription, contient, comme on le voit, deux noms géographiques, ce qui en fait une des plus précieuses de ce recueil. Je traduis star par staro dans lequel je vois Roque-Esteron et Vel par Velacie ou Velostine, qui sont deux localités, ou mieux, deux quartiers des environs de Roque-Esteron. On verra, par l'inscription qui va suivre, que cette ville a été habitée par les Romains. Cette inscription, dont l'importance n'échappera à personne, nous apprend que c'était un pagus ou bourg qui commandait à un certain nombre de rici, qui étaient des villages et des hameaux ; cela ne peut mieux se comparer qu'aux chefs-lieux de cantons de nos jours. [...] BIBE MVLTOS ANNOS BIBAS Bois, et puisses-tu boire de longues années. Cette curieuse inscription est gravée sur un mur de rochers, à côté de la précédente, au-dessus de la petite source qui sort de là. Cette inscription complète celle du Cheiron qui nous avait appris que la Roque-Esteron existait, comme ville, du temps des Romains ; elle nous apprend qu'il y avait un ordre de décurions, c'est-à-dire que la ville possédait une organisation municipale complète. [...] Cette pierre [le cippe], malheureusement hors d'état d'être lue complètement, est encore une preuve de l'importance de la Roque-Esteron sous les Romains. On y voit le sigle du duumvir à la quatrième ligne, et l'on peut lire à la dernière vivi posuerunt. C'est donc un monument funéraire élevé probablement à un soldat, un centurion peut-être (car il me semble reconnaître le sigle du centurion à la fin de la deuxième ligne), par quelques-uns de ses parents ["vici (?) posuerunt" : "(qu'ils) placèrent sur la voie", ou "(s')établirent en ce bourg"]. Je ne me hasarderai pas dans une lecture plus complète qui nécessairement ne serait qu'hypothétique ». L'auteur mentionne comment il transcrit le VEL en Valocie, « Velacie ou Velostine » (« quand au mot vel, il me semble pouvoir être appliqué indifféremment à deux quartiers qui se trouvent au nord-est de ce village, l'un se nomme Vélacié, l'autre Velostine »), qui n'évoquent aucun toponyme sur les cartes régionales actuelles de l'IGN (Pays du Cheiron, Val d'Estéron), en dehors du Végay proche. L'annuaire des Alpes-Maritimes de 1869 ([1]-p.90) mentionne toutefois deux lieux-dits, Velaclé et Velostine, qui semblent donc avoir une onomastique très ancienne. Velaci semble aussi être un patronyme indigène (L'occupation militaire de Cemenelum, p.170 ; et sur une stèle - CIL V, 7897 - du château de Nice mentionnant les frères Maxsimus et Lucius Sucius, soldats de la cohorte des Ligures, fils de Velacus - VELACI.F). Par ailleurs, ce préfixe fait écho à la peuplade celto-ligure (Velauni) habitant probablement la vallée à l'Âge du Fer final. On trouve également un Velabus de la « cohorte des Alpins » au Broc.
  • Edmond Blanc, « Remarques sur quelques textes gallo-romains des Alpes-Maritimes qui portent des noms géographiques », Revue archéologique, Presses universitaires de France,‎ (lire en ligne)
  • (la) Cartulaire de l'abbaye de Lérins. : publié sous les auspices du ministère de l'instruction publique. Partie 1 / par MM. Henri Moris,... Edmond Blanc,... ; Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, Champion, 1883-1905 (lire en ligne), p.180 à 182

    « …quam in honore sancte Marie sanctique Johannis Baptiste construximus, que in territorio [Roche] sita esse videtur, Domino Deo atque beatissime virginis Marie sanctoque Honorato et abbati Amalrico monachisque Lyrinensibus tam futuris quam presentibus concedimus evadere possimus. Consortes honoris predicte ecclesie sunt isit : vallicula que descendit de monte, versus orientem posita, et ferit in rivulo qui vocatur Alba usque ad fluvium Staronis, et ascendit per eumdem fluvium usque ad locum quem nominant Incisam, et sicut vadit supercilium montis usque ad eandem valliculam ; istud totum Lirynensi monasterio et predicto abbati atque monachis semper ibidem Deo militantibus donamus et dando firmamus [...] in territorio ecclesie Sancti Johannis, que sita est inter hec duo castra, quorum I vocatur Roca, alterum dicitur Cobrium, ita ut liceat eis... »

    Suivent des textes concernant des donations des Ferres et de la Cadenée [la Caïnée, village éteint]. Le représentant de la Roca semble s'appeler Guilelm. Si l'on postule que le "ruisseau" Alba est l'actuel Riou, éventuellement que le lieu l'Incise est logiquement le Peïroulet, le territoire donné pourrait être la partie Est de l'actuel Roquestéron. La Roca serait, dans cette assertion, effectivement sur le mont accueillant Sainte Pétronille.
  • Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, Annuaire des Alpes-Maritimes, Nice, (lire en ligne), p.90
  • Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, Nice, V.-E. Gauthier, (lire en ligne)

chroniqueprovencale.blogspot.fr

culture.gouv.fr

pop.culture.gouv.fr

departement06.fr

  • Jean Claude Poteur, « Etude de la commune de Roquestéron-Grasse », Recherches régionales,‎ (lire en ligne)

developpement-durable.gouv.fr

statistiques.developpement-durable.gouv.fr

distance.to

fr.distance.to

doi.org

dx.doi.org

  • Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )

drias-climat.fr

ehess.fr

cassini.ehess.fr

etymologie-occitane.fr

free.fr

ccocpaisnissart.free.fr

bornes.frontieres.free.fr

geneanet.org

  • Alziari ou Alziary, Elzeari ou Elzear/Alziar ailleurs dans les Alpes-Maritimes, le nom proviendrait de l'hébreu 'El'azar, Dieu a aidé, et pourrait être originaire d'Afrique du Nord, éventuellement issu de familles israélites converties ; Eugène Tisserand raconte dans Histoire et géographie des Alpes-Maritimes qu'en 1211, des Alziari de Bologne durent s'expatrier devant la faction des Pepoli (pourtant influente plus tardivement), douze frères arrivant à Roquestéron. Leurs ancêtres auraient débarqués à Ravenne au IIe siècle (Simone Cateland-Masséna, op. cit.) ; la légende relayée par le site officiel de Roquestéron les fait provenir d'Inde.

google.fr

books.google.fr

  • Le découpage antérieur a semble-t-il favorisé la contrebande, largement pratiquée par les rouqueirols, selon Giauffret. L'épisode du plus célèbre des contrebandiers, Louis Mandrin, recherché par les fonctionnaires royaux qui passèrent discrètement la frontière, entre-autres à Roquestéron, a peut-être favorisé sa simplification (A.Ruggiero, la population du comté de Nice de 1693 à 1939, lire en ligne).

googleusercontent.com

webcache.googleusercontent.com

ign.fr

remonterletemps.ign.fr

inist.fr

cat.inist.fr

  • Les fortifications, de même que la vocation militaire du village, paraissent toutefois relativement légères (bien qu'à double parement et mortier), moindres que celles des villages voisins, tels Sigale, Cuébris, Pierrefeu, Ascros, Gilette. Certains (Octobon, Brétaudeau, 1996), on put parler de castellaras, murailles davantage destinées à protéger des prédateurs, voire des petites bandes de pilleurs, en plus de fournir un point de guet. Autour de l'église fut aménagé, après 1760 ou peut-être avant, un chemin de ronde (l'actuel ancien cimetière) destiné à surveiller le stratégique passage du Peiroulet, le plus aisé et un des seuls reliant la haute et la basse vallée. Au XVIIe siècle existait encore un capitaine de place commandant le « fort » de Roquestéron.

insee.fr

legifrance.gouv.fr

meteo.fr

pluiesextremes.meteo.fr

meteofrance.com

meteofrance.fr

donneespubliques.meteofrance.fr

musees-mediterranee.org

  • Très altérée, elle ne présente plus qu'un glaive et un croissant de Lune. Elle est ainsi similaire à la stèle de Lucius Abricius Viato, conservée au Musée archéologique de Cimiez (voir aussi celle de Titus Annius Firmus). Il est donc possible que des terres du pagus Staroni aient été accordées à des auxiliaires vétérans de la cohorte des Gétules (peuplade africaine). Jean-Pierre Cassely, dans Côte d'Azur insolite et secrète, ed. JonGlez, mentionne de façon peu précise que la stèle porte, en sus, les sigles d'un centurion et d'un décurion.

openedition.org

journals.openedition.org

  • Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )

persee.fr

  • L'auteur ajoute : « Au dieu Hêtre, Caius Secundus Paternus fils de Caius, du hameau de Velacie ou Velostino au canton de Staron, guéri d'une grave maladie, s'est acquitté selon son vœu. Cette curieuse inscription, contient, comme on le voit, deux noms géographiques, ce qui en fait une des plus précieuses de ce recueil. Je traduis star par staro dans lequel je vois Roque-Esteron et Vel par Velacie ou Velostine, qui sont deux localités, ou mieux, deux quartiers des environs de Roque-Esteron. On verra, par l'inscription qui va suivre, que cette ville a été habitée par les Romains. Cette inscription, dont l'importance n'échappera à personne, nous apprend que c'était un pagus ou bourg qui commandait à un certain nombre de rici, qui étaient des villages et des hameaux ; cela ne peut mieux se comparer qu'aux chefs-lieux de cantons de nos jours. [...] BIBE MVLTOS ANNOS BIBAS Bois, et puisses-tu boire de longues années. Cette curieuse inscription est gravée sur un mur de rochers, à côté de la précédente, au-dessus de la petite source qui sort de là. Cette inscription complète celle du Cheiron qui nous avait appris que la Roque-Esteron existait, comme ville, du temps des Romains ; elle nous apprend qu'il y avait un ordre de décurions, c'est-à-dire que la ville possédait une organisation municipale complète. [...] Cette pierre [le cippe], malheureusement hors d'état d'être lue complètement, est encore une preuve de l'importance de la Roque-Esteron sous les Romains. On y voit le sigle du duumvir à la quatrième ligne, et l'on peut lire à la dernière vivi posuerunt. C'est donc un monument funéraire élevé probablement à un soldat, un centurion peut-être (car il me semble reconnaître le sigle du centurion à la fin de la deuxième ligne), par quelques-uns de ses parents ["vici (?) posuerunt" : "(qu'ils) placèrent sur la voie", ou "(s')établirent en ce bourg"]. Je ne me hasarderai pas dans une lecture plus complète qui nécessairement ne serait qu'hypothétique ». L'auteur mentionne comment il transcrit le VEL en Valocie, « Velacie ou Velostine » (« quand au mot vel, il me semble pouvoir être appliqué indifféremment à deux quartiers qui se trouvent au nord-est de ce village, l'un se nomme Vélacié, l'autre Velostine »), qui n'évoquent aucun toponyme sur les cartes régionales actuelles de l'IGN (Pays du Cheiron, Val d'Estéron), en dehors du Végay proche. L'annuaire des Alpes-Maritimes de 1869 ([1]-p.90) mentionne toutefois deux lieux-dits, Velaclé et Velostine, qui semblent donc avoir une onomastique très ancienne. Velaci semble aussi être un patronyme indigène (L'occupation militaire de Cemenelum, p.170 ; et sur une stèle - CIL V, 7897 - du château de Nice mentionnant les frères Maxsimus et Lucius Sucius, soldats de la cohorte des Ligures, fils de Velacus - VELACI.F). Par ailleurs, ce préfixe fait écho à la peuplade celto-ligure (Velauni) habitant probablement la vallée à l'Âge du Fer final. On trouve également un Velabus de la « cohorte des Alpins » au Broc.

reclams.org

roquesteron.fr

  • Alziari ou Alziary, Elzeari ou Elzear/Alziar ailleurs dans les Alpes-Maritimes, le nom proviendrait de l'hébreu 'El'azar, Dieu a aidé, et pourrait être originaire d'Afrique du Nord, éventuellement issu de familles israélites converties ; Eugène Tisserand raconte dans Histoire et géographie des Alpes-Maritimes qu'en 1211, des Alziari de Bologne durent s'expatrier devant la faction des Pepoli (pourtant influente plus tardivement), douze frères arrivant à Roquestéron. Leurs ancêtres auraient débarqués à Ravenne au IIe siècle (Simone Cateland-Masséna, op. cit.) ; la légende relayée par le site officiel de Roquestéron les fait provenir d'Inde.
  • « Histoire de la commune », sur roquesteron.fr.

web.archive.org

wikiwix.com

archive.wikiwix.com

wiktionary.org

fr.wiktionary.org