Le Livre de Marco Polo (French Wikipedia)

Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Le Livre de Marco Polo" in French language version.

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archive.org

  • Mss. du Groupe B de Benedetto comprenant des additions :
    V1 : Berlin, Deutsche Staatsbibliothek, Ham. 424.VB : Venice, Museo Civico Correr, Dona dalle Rose 224.VB1 : Rome, Bibl. Apost. Vaticana, Barb. latin 5361.VB2 : London, British Library, Sloane 251.
    L : Ferrara, Bibl. Comunale Ariostea, MS Cl. II, 336.L1 : Venice, Museo Civico Correr, Cicogna 2048.L2 : Wolfenbuttel, Herzog-August-Bibl., Weissenb. 41.L3 : Antwerp, Museum Plantin-Moretus, M 16.14.L4 : Bloomington, Ind. Univ., Lilly Lib., Allen (s.n.)ms. Zplus la rédaction de Ramusio.
    - Liste dans Dutschke 1993, p. 281, et Moule & Pelliot, p. 510 et suiv. (en ligne).
    - Pour un exposé des innovations de plusieurs de ces mss., voir dans l'Édition digitale Ca'Foscari : Ramusio e la tradizione del “Milione” (en ligne). En latin, la traduction principale dite P a été faite après 1310 par le frère dominicain Francesco Pipino (it)[ms 14]. Ce texte a cessé d'être référentiel parce que très abrégé, peu fidèle[109], censuré[58], chargé de diatribes contre « l'aveuglement des païens » et de quelques erreurs manifestes[n 18]. Pourtant, étant autorisé par l'Église, le manuscrit de Pipino est celui qui a été le plus recopié et qui a donc le plus contribué à la permanence de la connaissance du Livre et de son auteur jusqu'au XVIIIe siècle. Cette traduction en latin a été, par exemple, la source de Christophe Colomb pour justifier auprès de la reine d'Espagne son projet de voyage maritime vers l'Ouest[104].
    — D'autres manuscrits en latin témoignent de l'importante diffusion du Livre au moyen-âge. Dutschke en donne la liste[110] et les classe selon le type de leur source avant traduction en latin : source traduite du français en toscan (LT) ou en vénitien ou italien du Nord (LV), ou comprenant des additions (L)[ms 8].
    — Une autre traduction en latin dite Z, plus tardive, a acquis de la réputation à partir de 1928, due au philologue italien L. F. Benedetto. Cependant cette traduction est extraordinairement abrégée[ms 15],[ms 16].
  • Le nombre de chapitres est restreint dans beaucoup de mss. qui souvent omettent la quatrième partie.
    - Quant au mode de numérotation des chapitres, il varie selon les éditions. Pour une table comparative, voir Moule & Pelliot, p. 504-507 (en ligne).
  • Le certificat d'origine des ms. B nous apprend qu'outre la copie officielle donnée à Charles de Valois, Jean de Cepoy a donné d'autres copies « à ses amis qui l'en ont requis » ; dès 1312 Mahaut d'Artois en achète une pour elle (J.-M. Richard, Une petite nièce de saint Louis, Mahaut d'Artois, Paris: Champion, 1887, p. 101, lire en ligne).
  • Les additions de Ramusio ne sont pas toujours fiables. Ainsi (ch. 36, Ramusio I.15) : « Ormus, che è posta in isola vicina alla terra (Ormuz qui est située sur une île près du continent) », alors qu'il s'agissait de l'Ormuz ou Hormos encore sur le continent (Yule-Cordier 1903, p. 110).
    - Pour une appréciation raisonnée des additions et modifications opérées par Ramusio, voir Yule-Cordier 1903, Introduction, p. 97 et suivantes (lire en ligne).
  • Ch. 16 : « Marco Polo demeura dans l'entourage du seigneur bien 17 ans, toujours allant et venant de çà et de là en messagerie par diverses contrées, là où le seigneur l'envoyait » (lire en ligne).
  • Yule-Cordier 1903: “sans aucun doute une énorme exagération” (lire en ligne).
  • Jacopo d'Aqui dans son Chronicon imaginis mundi (c. 1335) : « Non scripsi mediantem de his quœ vidi ». — Cité par Pauthier, t. 2, p. 767 (en ligne).
  • John Frampton (en), The most noble and famous travels of Marcus Paulus, one of the nobilitie of the state of Venice, into the east partes of the world, as Armenia, Persia, Arabia, Tartary, with many other kingdoms and provinces, Londres: Ralph Nevvbery, 1579 (lire en ligne).
  • Vincenzo Lazari : « nos terminaisons (italiennes) et parfois nos mots reviennent souvent parmi les phrases françaises » (I Viaggi di Marco Polo Veneziano, Venise, 1847, p. XXXVI, en ligne).
  • Ramusio 1559, « tutta Italia in pochi mesi ne fu ripiena » (lire en ligne).
  • Charles-Victor Langlois, Marco Polo, dans Histoire littéraire de la France, tome 35, Paris, 1921, p. 254 (en ligne).
  • Eyrès : « Bergeron n'avait donné que les voyages d'Ascelin, de Rubrusquis, de Plan Carpin ... C'est ainsi que tous les jours encore on attribue à Pierre Bergeron les extraits pitoyables qui remplissent la plus grande partie du Recueil de voyages faits principalement en Asie dans les XII, XIII, XIV et XVe siècles, recueil que Van der Aa, libraire à Leyde, fit imprimer en 1729 et duquel Neaulme de la Haye, ayant racheté le fonds, fit modifier le titre en 1735 » (Nouvelles annales des voyages, t. 1, Paris, Gide, 1839, p. 352 ; en ligne).
  • Novus orbis regionum ac insularum (Bâle, 1532) est une compilation de textes géographiques publiée par Simon Grynaeus ; le Livre de Marco Polo y est nommé Marci Pauli Veneti De Regionibus Orientalibus (lire en ligne).
    - Cette édition du Novus Orbis semble avoir été une retraduction d'une nième copie du latin de Pipino en portugais (le Livro de Marco Paulo, 1502, selon Arlima).
    - Voir Arthur A. Tilley, Studies in the French Renaissance, 1932, pp. 29-31, et Lisa Pochmalicki, Marco Polo in the Novus Orbis, Digital Philology, n° 11.2, 2022, p. 335.
  • Yule (Introduction, p. 96) : Tout à fait inutile comme Texte... Les éditions françaises publiées au milieu du XVIIe siècle sont des ‘traductions’ de Grynaeus, donc de cinquième main : français—italien—latin de Pipino—portugais?—latin de Grynaeus—français !

arlima.net

  • Voir les œuvres de Pipino sur Arlima.
  • Voir ses œuvres sur Arlima.
  • Voir Arlima.
  • Voir Arlima.
  • Novus orbis regionum ac insularum (Bâle, 1532) est une compilation de textes géographiques publiée par Simon Grynaeus ; le Livre de Marco Polo y est nommé Marci Pauli Veneti De Regionibus Orientalibus (lire en ligne).
    - Cette édition du Novus Orbis semble avoir été une retraduction d'une nième copie du latin de Pipino en portugais (le Livro de Marco Paulo, 1502, selon Arlima).
    - Voir Arthur A. Tilley, Studies in the French Renaissance, 1932, pp. 29-31, et Lisa Pochmalicki, Marco Polo in the Novus Orbis, Digital Philology, n° 11.2, 2022, p. 335.

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • La note a été ajoutée par un bibliothécaire au verso de la couverture en cuir (voir en ligne).
  • Manuscrit B3 : en ligne ; ms. B4 : en ligne.
    Édité par Mardsen, p. lxvii en 1818, puis par Pauthier, p. 1 (lire en ligne).
  • Les enluminures du manuscrit A2 sont visibles en ligne aux folios 1recto, 2r, 2verso, 3r, 3v, 4r, 4v, 5r, 6r, 7r, 8r, 9r, 10r, 10v, 11v, 12r, 12v, 13v, 14v, 15v, 16v, 18r, 18v, 20v, 21v, 23r, 80r, 82r, 83r, 84r, 85r, 86v, 87r, 88r, 89v, 91r, 92 ?r, 93v, 95v, 17r, 19v, 22v, 24r, 25v, 26r, 27r, 28r, 29v, 30v, 31v, 33r, 34r, 36r, 37r, 38r, 39r, 40r, 41r, 42r, 44r, 45r, 46v, 47v, 49r, 50r, 51r, 52v, 54r, 55v, 58r, 59r, 59v, 61r, 62v, 64r, 67r, 69r, 71r, 72r, 73v, 74v, 76v, 78r.
  • Après le Corridor du Wakhan (ch. 49), les Polo passent plutôt par le Petit Pamir selon Nicolas Severtzov, Les anciens itinéraires à travers le Pamir, Paris, Bulletin de la Société de géographie, 1890 (en ligne).
  • Évaluation haute des recettes du royaume de France sous Louis IX par Natalis de Wailly : 235 285 livres parisis, équivalant à 23,8 T d'argent fin (Les dépenses et recettes ordinaires de saint Louis, 1855, p. LXXVI ; lire en ligne).
  • Constantin de Skatschkoff, Le Vénitien Marco Polo et les services qu'il a rendus en faisant connaître l'Asie, Journal asiatique, août-sept. 1874, p. 137 : « que Marco Polo ait fait une foule de descriptions d'après des écrits chinois, c'est ce dont je suis persuadé ; car, en Chine, jusqu'à présent, dans les très anciennes descriptions de l'Inde et des pays d'outre-mer, on ne trouve ni plus ni moins de renseignements que dans le livre de Marco Polo » (lire en ligne).
  • Latini,Li Livre dou Tresor (1265) : “Et si quelqu'un demandait pourquoi mon livre est écrit en langue romane selon le langage des Français, puisque nous sommes Italien, je dirais que c'est pour deux raisons : l'une, car nous sommes en France, et l'autre parce que ce parler est plus agréable et plus commun à toutes gens” (lire en ligne).
  • Jean Lebeuf, L'état des sciences en France, depuis la mort du roy Robert, arrivée en 1031, jusqu'à celle de Philippe le Bel, arrivée en 1314, Paris, Lambert et Durand, 1741, p. 177 (en ligne).
  • Baldelli Boni, 1827, p. XII-XVIII, CXXIIII, CXXV, CXXXI et passim.
    - Pour une vue de l'ignorance où l'on était avant Baldelli Boni, voir De la Langue Originale de cette Histoire dans la préface au Livre rédigée par André Müller Greiffenhag et publiée sous le nom de Bergeron, t. 2, en 1735 (en ligne).
  • D'Avezac, Un mot sur la langue en laquelle a été écrite la relation originale de Marc Polo, Bulletin de la Société de géographie de Paris, 1841, pp. 117-120 (en ligne).
  • Barthélemy Saint-Hilaire, recension de Le Livre de Marco Polo, édition Firmin Didot / Pauthier, Journal des savants, janvier 1867, p. 9, lire en ligne).

data.bnf.fr

canalacademies.com

  • Analyse critique par Ph. Ménard, 2008, qui affirme : « La traduction de Moule ne donne pas le texte de Marco Polo, je me permets de le contester fermement et absolument, elle offre un texte recomposé et imaginé, c'est un texte de Moule, c'est du Moule ».

cnrtl.fr

  • En ancien français, devisement signifie « description, récit, narration » selon le DMF, ou « division, partage, stipulation, parole, conte, entretien » selon Godefroy.

columbia.edu

afe.easia.columbia.edu

  • Morris Rossabi : “exagération destinée à renforcer son ego et à le présenter comme une figure plus importante de l'histoire des Yuan qu'il ne le fut réellement” (lire en ligne).

cornucopia16.com

crlv.org

  • Philippe Ménard, Discussion des idées fausses récemment avancées, (en ligne).

deaf-page.de

  • Les fautes nombreuses du manuscrit F « il semble les cacher à ses lecteurs » (Ph. Ménard, en ligne).
    - « À vrai dire une mauvaise édition : corrections multiples, en bonne part tacites » (Frankwalt Möhren, en ligne sous MPolRustB).

diffusiontheses.fr

  • Édition des 50 premiers ch. du ms. A4 : Jean-François Kosta-Théfaine, Étude et édition du manuscrit de New York du Devisement du Monde de Marco Polo (référence en ligne).

doi.org

  • ms. F : « Adonc dirent les 2 frères et leur fils messire Marc: Grand sire nous avons... Adonc messire Nicolau et son frère et son fils qui avaient en leur suite... ».
    - A et C : « Si dirent messire Nicolo Polo et messire Matteo au Grand Kaan qu'ils feraient s'il lui plaisait engins... Donc les deux frères firent préparer des madriers et firent faire... ».
    - Ramusio : « Ce qui étant venu aux oreilles des frères Nicolò et Matteo... ils proposèrent de faire fabriquer des perrières de type occidental... Cette expédition, menée si rapidement, augmenta la réputation et le crédit de ces deux frères vénitiens auprès du Grand Khan et de toute la cour ».
    - On note que L. F. Benedetto supprime aussi le prénom Marco dans son Livre de messire Marco Polo, la version française de sa “reconstitution” (posthume, 2016, p. 384-385, en ligne). En italien standard, une réécriture du Livre dite R a été publiée imprimée en 1559, due à Giovanni Battista Ramusio, géographe vénitien et ancien secrétaire du Conseil des Dix. Cette rédaction comporte des additions, dont deux importantes : l'histoire d'une tentative de coup d'État en avril 1282 à Pékin avec le meurtre d'un ministre favori de Khubilai (son ch. II.8), et une description plus complète de Hangzhou (son ch. II.68). Cette rédaction retranche aussi le prénom Marco au chapitre sur la bataille de Xiangyang-Saianfu (son ch. II.62).

edizionicafoscari.it

risorse-esterne.edizionicafoscari.it

  • Mss. du Groupe B de Benedetto comprenant des additions :
    V1 : Berlin, Deutsche Staatsbibliothek, Ham. 424.VB : Venice, Museo Civico Correr, Dona dalle Rose 224.VB1 : Rome, Bibl. Apost. Vaticana, Barb. latin 5361.VB2 : London, British Library, Sloane 251.
    L : Ferrara, Bibl. Comunale Ariostea, MS Cl. II, 336.L1 : Venice, Museo Civico Correr, Cicogna 2048.L2 : Wolfenbuttel, Herzog-August-Bibl., Weissenb. 41.L3 : Antwerp, Museum Plantin-Moretus, M 16.14.L4 : Bloomington, Ind. Univ., Lilly Lib., Allen (s.n.)ms. Zplus la rédaction de Ramusio.
    - Liste dans Dutschke 1993, p. 281, et Moule & Pelliot, p. 510 et suiv. (en ligne).
    - Pour un exposé des innovations de plusieurs de ces mss., voir dans l'Édition digitale Ca'Foscari : Ramusio e la tradizione del “Milione” (en ligne). En latin, la traduction principale dite P a été faite après 1310 par le frère dominicain Francesco Pipino (it)[ms 14]. Ce texte a cessé d'être référentiel parce que très abrégé, peu fidèle[109], censuré[58], chargé de diatribes contre « l'aveuglement des païens » et de quelques erreurs manifestes[n 18]. Pourtant, étant autorisé par l'Église, le manuscrit de Pipino est celui qui a été le plus recopié et qui a donc le plus contribué à la permanence de la connaissance du Livre et de son auteur jusqu'au XVIIIe siècle. Cette traduction en latin a été, par exemple, la source de Christophe Colomb pour justifier auprès de la reine d'Espagne son projet de voyage maritime vers l'Ouest[104].
    — D'autres manuscrits en latin témoignent de l'importante diffusion du Livre au moyen-âge. Dutschke en donne la liste[110] et les classe selon le type de leur source avant traduction en latin : source traduite du français en toscan (LT) ou en vénitien ou italien du Nord (LV), ou comprenant des additions (L)[ms 8].
    — Une autre traduction en latin dite Z, plus tardive, a acquis de la réputation à partir de 1928, due au philologue italien L. F. Benedetto. Cependant cette traduction est extraordinairement abrégée[ms 15],[ms 16].
  • L'édition digitale Ca'Foscari publie face à face le texte de Ramusio et celui du codex Z pour les comparer (lire en ligne).
    - Cette présentation montre que dans Z manquent 59 des 132 chapitres des deux premières parties de Ramusio (manquent : ses ch. I-1, 2, 7, 10, 13, 15, 17, 19, 21, 24, 32, 34-37, 40, 42-51, 54-55 – ch. II-1, 2, 6-8, 10-11, 20-21, 31, 34-42, 44-46, 49, 53-55, 62-64, 67-68).
  • Dans les premières traductions en français, on note cette erreur dès les premières lignes du ch. 1 : la ville de Soudak/Soldadie placée en Arménie ! Cette erreur se retrouve dans les éditions en latin de Gerard Leeu (1484), du Novus Orbis (1532) et d'Andreas Müller (1671), et sera reprise, comme d'autres erreurs manifestes, dans les traductions françaises plus tardives : non seulement dans le Faux Bergeron de 1735 mais même dans l'édition d'Eugène Muller en 1888. – Cette erreur était apparemment dans le texte même de Pipino (on la trouve dans les éditions de Prasek, p. 7 et de Ca' Foscari).
  • Rédaction de Ramusio : « Ces dames sont très talentueuses (molto valenti) et ont un grand savoir-faire en flatteries et caresses, et en paroles vives accordées à chaque genre de personne ; en sorte que les étrangers qui les ont goûtées une fois demeurent comme hors d'eux, et tellement épris de leur douceur et agréments qu'ils ne peuvent jamais les oublier... » (ch. II-68 [§24], lire en ligne).
  • Lire en ligne § [4].
  • Rédactions comparées et éditées par Ca' Foscari : Ramusio e la tradizione del ‘Milione’) :
    ms. F, la compilation initiale,
    L : concis mais meilleure rédaction latine, contient des additions,
    P : latin de Pipino, abrégé, religieux,
    R : Ramusio, imprimé, 1559,
    V : vénitien tardif mais enrichi d'éléments nouveaux, ms. unique, V1, Berlin,
    VA : vénitien, lombard ou émilien, 5 mss. dont 1 fragmentaire, élagué et censuré, source de Pipino et le plus traduit en diverses langues,
    VB : vénitien, 2 mss. et un fragment, met davantage en scène M. Polo,
    Z : latin, ms. dit Zelada, de Tolède.

google.fr

books.google.fr

  • Langue d'oïl est incidemment précisé au ch. 178 du ms. F : « Comant, feist le filz au roi, donc morent tuit les homes ? Oïl voiremant, font celz (Comment, dit le fils du roi, donc tous les hommes meurent ? Oui vraiment...) » (lire en ligne).
  • Manuscrit B3 : en ligne ; ms. B4 : en ligne.
    Édité par Mardsen, p. lxvii en 1818, puis par Pauthier, p. 1 (lire en ligne).
  • Rustichello da Pisa est le nom admis depuis l'édition du ms. F par L. F. Benedetto, Il Milione en 1928.
    Antérieurement, en Italie, il était nommé Rusticiano : ainsi, entre autres, par Vincenzo Lazari (I viaggi di Marco Polo, Venise, 1847) et dans The New Arthurian Encyclopedia (J. L. Norris, art. « Rusticiano da Pisa », Garland, New York, 1991, p. 392, lire en ligne).
  • Dans les premières traductions en français, on note cette erreur dès les premières lignes du ch. 1 : la ville de Soudak/Soldadie placée en Arménie ! Cette erreur se retrouve dans les éditions en latin de Gerard Leeu (1484), du Novus Orbis (1532) et d'Andreas Müller (1671), et sera reprise, comme d'autres erreurs manifestes, dans les traductions françaises plus tardives : non seulement dans le Faux Bergeron de 1735 mais même dans l'édition d'Eugène Muller en 1888. – Cette erreur était apparemment dans le texte même de Pipino (on la trouve dans les éditions de Prasek, p. 7 et de Ca' Foscari).
  • Ch. 75. “Aujourd'hui” : c'est-à-dire 1298. En fait Khubilaï est mort en 1294 (lire en ligne).
  • Ch. 92 (lire en ligne).
  • Cocasse : notamment la couvade (ch. 119). Piquantes : mœurs d'origines tibétaines (Hami, ch. 58 - Tibet, ch. 114 - Xichang, ch. 116).
  • (en) Leonardo Olschki : « Cette interprétation romanesque de Polo comme commerçant médiéval doit être réexaminée à la lumière des faits … il est très difficile de découvrir chez Marco Polo un commerçant au sens professionnel ou romanesque du mot. Il ne se présente jamais comme tel dans son livre » (Marco Polo's Asia, Berkeley: University of California, 1960, p. 97, lire en ligne).
  • Charles Athanase Walckenaer : Vies de personnages célèbres, et Histoire générale des voyages, Paris, Lefrèvre, 1826, tome 1, p. 52 (lire en ligne).
  • Le Livre de Marco Polo, ch. 21 (lire en ligne).
  • Le Livre de Marco Polo, ch. 101 (lire en ligne).
  • Le Livre de Marco Polo, ch. 59 (lire en ligne).
  • Pauthier, p. XIII (lire en ligne).
  • Ch. 145 : « Si dist messire Nicolas Pol et messire Maffe au Grant Kaan, qu'ilz feroient se il lui plaisoit engins par lesquelz ilz feroient tant que la cité se rendroit... » (lire en ligne).
  • Ch. 97 : beau palais, lits bien fournis de riches draps de soie, si un roi y venait, il serait bien hébergé : lire en ligne.
  • Lire en ligne.
  • Le Livre de Marco Polo, ch. 16 (lire en ligne).
  • (en) Leonardo Olschki, Marco Polo's Asia, Berkekey, Université of California, , p. 147 (en ligne).
  • (en) Stephen Haw, Marco Polo's China : A Venetian in the real of Khubilai Khan, New York, Routledge, (présentation en ligne), p. 127.
  • Il Milione est l'abréviation de : Libro di messer Marco Polo da Vinegia che si chiama Melione (Livre de Marco Polo de Venise surnommé Million).
    - Apostolo Zeno : « Le titre Milione a été donné improprement au Livre de Marco Polo. C'était un surnom appliqué à lui-même et qui passa ensuite aux descendants de sa Maison » (annotation de Biblioteca dell'eloquenza italiana di monsignore Giusto Fontanini, vol. 2, 1753, p. 186 ; en ligne).
  • Censure notamment de l'histoire jugée hétérodoxe des Rois mages selon une tradition iranienne au ch. 30.
  • Libri, Histoire des sciences mathématiques en Italie, tome 2, Paris, Renouard, 1838, p. 119 (en ligne).
    - Libri cite comme autres œuvres italiennes écrites en français : Li livres dou tresor de Brunetto Latini, Les Estoires de Venise de Martino Canal, le Traité des vices et des vertus par Guillaume de Florence, le traité Régime du corps d'Aldebrandin de Sienne.
    - Voir aussi : Wikipedia: Les auteurs italiens et le français.
  • Sous la plume du père jésuite Charles Cahier traduisant une critique « d'un docte Italien, et fort bon patriote » (J. Bianconi), publiée dans les Études religieuses, historiques et littéraires, t. 8, Paris: Douniol, 1866, p. 396 (lire en ligne).
  • Luigi Foscolo Benedetto (it). Sa théorie est présentée dans la première partie de son édition du ms. F, p. xxxi.
    - En anglais par Denison Ross dans son introduction à L. F. Benedetto, The Travels of Marco Polo, Londres, 1931 (lire en ligne).
    - « Schéma simplifié » de cette théorie dans Gadrat 2010, p. 65.
  • John Wood, John Wood, A personal Narrative of a Journey to the Source of the River Oxus, 1841, p. 230-231 et 237 (lire en ligne).
  • Ch. 168. Voir Pauthier, p. 591 note 9 (lire en ligne).
  • Les fautes nombreuses du manuscrit F « il semble les cacher à ses lecteurs » (Ph. Ménard, en ligne).
    - « À vrai dire une mauvaise édition : corrections multiples, en bonne part tacites » (Frankwalt Möhren, en ligne sous MPolRustB).
  • Andreæ Mülleri Greiffenhag (1630?-1694), Marci Pauli Velneti, Historici fidelisimi... de Regionibus Orientalibus, Berlin, 1671 (en ligne : textecouverture).
    - Texte basé sur la traduction en latin de Pipino (copie P2, Berlin, Staatsbibliothek, ms. lat. qu. 70, en ligne).

micmap.org

  • En ancien français, devisement signifie « description, récit, narration » selon le DMF, ou « division, partage, stipulation, parole, conte, entretien » selon Godefroy.

museogalileo.it

bibdig.museogalileo.it

  • Yule-Cordier 1903, Introduction, p. 120, où est aussi reproduit un dessin des Nuages de Magellan que M. Polo avait décrit à d'Abano.
    - Pietro d'Abano, Conciliator... (Conciliateur des différences entre philosophes et médecins), 1310 (lire en ligne l'édition attribuée à Bergomense, Venise, 1496, figurant aussi le dessin des Nuages de Magellan).

nkp.cz

kramerius4.nkp.cz

  • Dans les premières traductions en français, on note cette erreur dès les premières lignes du ch. 1 : la ville de Soudak/Soldadie placée en Arménie ! Cette erreur se retrouve dans les éditions en latin de Gerard Leeu (1484), du Novus Orbis (1532) et d'Andreas Müller (1671), et sera reprise, comme d'autres erreurs manifestes, dans les traductions françaises plus tardives : non seulement dans le Faux Bergeron de 1735 mais même dans l'édition d'Eugène Muller en 1888. – Cette erreur était apparemment dans le texte même de Pipino (on la trouve dans les éditions de Prasek, p. 7 et de Ca' Foscari).

openedition.org

books.openedition.org

  • Sur le scriptorium pisan de Gênes :
    - Andreose, Franco-Italian tradition, 2015, p. 265-266.
    - Florent Coste, La connaissance des langues mène-t-elle à la sagesse ?, dans Chandelier et Robert, Savoirs profanes dans les ordres mendiants en Italie, École française de Rome, 2023, pp. 581-603, § 26 sq. (lire en ligne).
    - F. Zinelli, The French of Italy between Structuralism and Trends of Exoticism, dans Morato et Schoenaers, Medieval Francophone Literary Culture Outside France, Tunrhout, 2019, p. 62‑63.

ox.ac.uk

digital.bodleian.ox.ac.uk

persee.fr

  • Thibaut de Cepoy signe un traité avec Venise en décembre 1306 (J. Petit, 1897, p. 232). Sa rencontre avec M. Polo, spécialiste de l'Orient, s'inscrit dans le cadre de ses négociations en vue de sa campagne de Grèce.
    - Cette campagne menée officiellement pour le compte de Charles de Valois, en fait financée principalement par le gouvernement de Paris et partiellement par l'évêché de Chartres (J. Petit, 1897, p. 233), sera un échec en dépit de la gloire de ce personnage : Grand arbalétrier de France, héros en Guyenne et en Flandre, il avait même été annoncée à Venise par une bulle du pape datée de janvier 1306 (voir Henri Moranvillé, Les projets de Charles de Valois sur l'Empire de Constantinople, Bibliothèque de l'école des chartes, 1890, t. 51, p. 68-69 ; en ligne).
  • Chapitre 189 : « n'ont nulles oreilles mais là où l'oreille doit estre, a un petit cornet ».
    – « Il faudrait dire “sans pavillon de l’oreille” : en effet, le conduit auditif, l’oreille moyenne et l’oreille interne subsistent... J’ai en effet trouvé, au Musée de l’école vétérinaire de Lyon, une tête de mouton chez qui les deux pavillons de l’oreille étaient absents, mais, sous la peau, des deux côtés, le cartilage conchylien était représenté par une petite lame roulée en anneau de 1 cm de long » (Felix Regnault, Lapin né avec absence d'un pavillon d'oreille, Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VIe série, tome 2, 1911, p. 185 ; en ligne). »

researchgate.net

  • Stephen Pow, The Mongol Empire’s Northern Border: Re-evaluating the Surface Area of the Mongol Empire, Genius loci, Laszlovszky 60, Budapest: Archaeolingua, 2018 (lire en ligne).

staatsbibliothek-berlin.de

digital.staatsbibliothek-berlin.de

  • Andreæ Mülleri Greiffenhag (1630?-1694), Marci Pauli Velneti, Historici fidelisimi... de Regionibus Orientalibus, Berlin, 1671 (en ligne : textecouverture).
    - Texte basé sur la traduction en latin de Pipino (copie P2, Berlin, Staatsbibliothek, ms. lat. qu. 70, en ligne).

themorgan.org

ica.themorgan.org

translate.goog

risorse--esterne-edizionicafoscari-it.translate.goog

unifr.ch

e-codices.unifr.ch

univ-tours.fr

bvh.univ-tours.fr

  • Novus orbis regionum ac insularum (Bâle, 1532) est une compilation de textes géographiques publiée par Simon Grynaeus ; le Livre de Marco Polo y est nommé Marci Pauli Veneti De Regionibus Orientalibus (lire en ligne).
    - Cette édition du Novus Orbis semble avoir été une retraduction d'une nième copie du latin de Pipino en portugais (le Livro de Marco Paulo, 1502, selon Arlima).
    - Voir Arthur A. Tilley, Studies in the French Renaissance, 1932, pp. 29-31, et Lisa Pochmalicki, Marco Polo in the Novus Orbis, Digital Philology, n° 11.2, 2022, p. 335.

unive.it

edizionicafoscari.unive.it

unive.it

  • (it) Federica Ferrarin, Un nuovo tassello della vita di Marco Polo: inedito ritrovato all'Archivio, Université Ca' Foscari de Venise, cfNEWS, 18/11/2019 : Cette découverte « offre un support documentaire à l'hypothèse séduisante qu'après son retour à Venise de sa captivité génoise, Marco Polo s'est consacré à la révision de l'œuvre en collaboration avec des dominicains ; révision dont serait le témoin la rédaction latine dite Z, que de nombreux témoignages suggèrent avoir été produite à Venise dans un cadre dominicain » (lire en ligne).

web.archive.org

wikipedia.org

it.wikipedia.org

  • Mss. du Groupe B de Benedetto comprenant des additions :
    V1 : Berlin, Deutsche Staatsbibliothek, Ham. 424.VB : Venice, Museo Civico Correr, Dona dalle Rose 224.VB1 : Rome, Bibl. Apost. Vaticana, Barb. latin 5361.VB2 : London, British Library, Sloane 251.
    L : Ferrara, Bibl. Comunale Ariostea, MS Cl. II, 336.L1 : Venice, Museo Civico Correr, Cicogna 2048.L2 : Wolfenbuttel, Herzog-August-Bibl., Weissenb. 41.L3 : Antwerp, Museum Plantin-Moretus, M 16.14.L4 : Bloomington, Ind. Univ., Lilly Lib., Allen (s.n.)ms. Zplus la rédaction de Ramusio.
    - Liste dans Dutschke 1993, p. 281, et Moule & Pelliot, p. 510 et suiv. (en ligne).
    - Pour un exposé des innovations de plusieurs de ces mss., voir dans l'Édition digitale Ca'Foscari : Ramusio e la tradizione del “Milione” (en ligne). En latin, la traduction principale dite P a été faite après 1310 par le frère dominicain Francesco Pipino (it)[ms 14]. Ce texte a cessé d'être référentiel parce que très abrégé, peu fidèle[109], censuré[58], chargé de diatribes contre « l'aveuglement des païens » et de quelques erreurs manifestes[n 18]. Pourtant, étant autorisé par l'Église, le manuscrit de Pipino est celui qui a été le plus recopié et qui a donc le plus contribué à la permanence de la connaissance du Livre et de son auteur jusqu'au XVIIIe siècle. Cette traduction en latin a été, par exemple, la source de Christophe Colomb pour justifier auprès de la reine d'Espagne son projet de voyage maritime vers l'Ouest[104].
    — D'autres manuscrits en latin témoignent de l'importante diffusion du Livre au moyen-âge. Dutschke en donne la liste[110] et les classe selon le type de leur source avant traduction en latin : source traduite du français en toscan (LT) ou en vénitien ou italien du Nord (LV), ou comprenant des additions (L)[ms 8].
    — Une autre traduction en latin dite Z, plus tardive, a acquis de la réputation à partir de 1928, due au philologue italien L. F. Benedetto. Cependant cette traduction est extraordinairement abrégée[ms 15],[ms 16].
  • Dans le “codex Z”, le Prologue (ch. 1 à 18[n 5]) est réduit à quelques mots, ne dit rien des deux voyages, prétend faussement que Marco vécut en Asie depuis son enfance (“ab infancia sua”) et qu'il serait parti de Boukhara pour aller en Chine. Ensuite il omet : l'histoire de Gengis Khan et des Mongols, leurs conquêtes, leurs coutumes, leur ville (Karakorum), tout cela est omis, de même que la Sibérie jusqu'à l'océan Arctique. De même les faits du Grand Khan et empereur de Chine Khubilai : sa guerre, son portrait, ses femmes, ses fils, ses villes (dont Pékin), ses fêtes et chasses somptueuses. Sont aussi omis ses charités, son gouvernement et ses ministères, son papier-monnaie. Omis encore la bataille contre les éléphants du roi de Birmanie, la remontée vers Pékin et la descente par le Shandong, ainsi que l'important ch. 138 sur l'empire Song et sa conquête. Quant aux missions des Polo en Chine, sont omis l'ambassade au pape des parents Polo (ch. 7) et leur rôle dans une importation d'armes décisives (ch. 145), le succès et la titularisation de Marco (ch. 15-16) ainsi que ses diverses missions (sauf celle à Yangzhou, ch. 143, où le ms. Z dit de façon ambiguë qu'il y eut « officium prefecture »). En latin, la traduction principale dite P a été faite après 1310 par le frère dominicain Francesco Pipino (it)[ms 14]. Ce texte a cessé d'être référentiel parce que très abrégé, peu fidèle[109], censuré[58], chargé de diatribes contre « l'aveuglement des païens » et de quelques erreurs manifestes[n 18]. Pourtant, étant autorisé par l'Église, le manuscrit de Pipino est celui qui a été le plus recopié et qui a donc le plus contribué à la permanence de la connaissance du Livre et de son auteur jusqu'au XVIIIe siècle. Cette traduction en latin a été, par exemple, la source de Christophe Colomb pour justifier auprès de la reine d'Espagne son projet de voyage maritime vers l'Ouest[104].
    — D'autres manuscrits en latin témoignent de l'importante diffusion du Livre au moyen-âge. Dutschke en donne la liste[110] et les classe selon le type de leur source avant traduction en latin : source traduite du français en toscan (LT) ou en vénitien ou italien du Nord (LV), ou comprenant des additions (L)[ms 8].
    — Une autre traduction en latin dite Z, plus tardive, a acquis de la réputation à partir de 1928, due au philologue italien L. F. Benedetto. Cependant cette traduction est extraordinairement abrégée[ms 15],[ms 16].
  • Rustichello da Pisa est le nom admis depuis l'édition du ms. F par L. F. Benedetto, Il Milione en 1928.
    Antérieurement, en Italie, il était nommé Rusticiano : ainsi, entre autres, par Vincenzo Lazari (I viaggi di Marco Polo, Venise, 1847) et dans The New Arthurian Encyclopedia (J. L. Norris, art. « Rusticiano da Pisa », Garland, New York, 1991, p. 392, lire en ligne).
  • Luigi Foscolo Benedetto (it). Sa théorie est présentée dans la première partie de son édition du ms. F, p. xxxi.
    - En anglais par Denison Ross dans son introduction à L. F. Benedetto, The Travels of Marco Polo, Londres, 1931 (lire en ligne).
    - « Schéma simplifié » de cette théorie dans Gadrat 2010, p. 65.
  • Luigi Foscolo Benedetto (it), Note préliminaire sur le problème du texte, posthume, 2016, p. 175 (en ligne).
  • La rédaction "TA2" d'Antonio Lanza (éd. Riuniti, 1982) est sur Wikisource. Selon sa préface, cette édition « reproduit le texte établi par Bertolucci Pizzorusso (1975) avec quelques interventi ».

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  • Dédicacé « À S. E. le Ministre de l'Éducation publique Pietro Fedele (en) qui a facilité la mise en œuvre de cette recherche, noblement sensible à la finalité scientifique et nationale qui l'a inspirée. »
    - Pietro Fedele, membre du Grand Conseil fasciste mussolinien, avait financé ses voyages en Europe pour étudier les manuscrits.
  • John Frampton (en), The most noble and famous travels of Marcus Paulus, one of the nobilitie of the state of Venice, into the east partes of the world, as Armenia, Persia, Arabia, Tartary, with many other kingdoms and provinces, Londres: Ralph Nevvbery, 1579 (lire en ligne).

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