Akhmed Zakaïev, ancien vice-Premier ministre tchétchène chargé de la Culture et de l'Information, évalue à 300 000 le nombre des civils tchétchènes tués au cours des deux campagnes militaires ((ru) Адам Адами, « Ахмед Закаев. Эксклюзивное интервью "Кругозору" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), tout comme le fait le maître prorusse de la Tchétchénie actuelle Ramzan Kadyrov : « Dans notre république, il y a les 300 milles morts et les 5 milles portés disparus » ((ru) « Кадыров об Эстемировой: хорошая женщина и мать, но для чеченского народа ничего не сделала », sur NEWSru.com, (consulté le )). On retrouve ce même chiffre chez Alla Doudaïeva, veuve de Djokhar Doudaïev ((ru) Алла Дудаева, « Алла Дудаева "Кругозору" о фильме НТВ "Чечня. Трудный рассвет" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), chez les journalistes tchétchènes sur place ((ru) Лула Куни, « Маленькие жертвы необъявленной войны », Нана, (lire en ligne, consulté le )) et en Occident ((ru) Сацита Асуева, « Дневник для трибунала », sur Проза.ру, (consulté le )), ainsi que chez certains défenseurs de la cause tchétchène parmi les Russes ((ru) Вадим Белоцерковский, « Происхождение организованного фашизма в России », sur Вадим Белоцерковский (site personnel de l'auteur), (consulté le )).
Akhmed Zakaïev, ancien vice-Premier ministre tchétchène chargé de la Culture et de l'Information, évalue à 300 000 le nombre des civils tchétchènes tués au cours des deux campagnes militaires ((ru) Адам Адами, « Ахмед Закаев. Эксклюзивное интервью "Кругозору" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), tout comme le fait le maître prorusse de la Tchétchénie actuelle Ramzan Kadyrov : « Dans notre république, il y a les 300 milles morts et les 5 milles portés disparus » ((ru) « Кадыров об Эстемировой: хорошая женщина и мать, но для чеченского народа ничего не сделала », sur NEWSru.com, (consulté le )). On retrouve ce même chiffre chez Alla Doudaïeva, veuve de Djokhar Doudaïev ((ru) Алла Дудаева, « Алла Дудаева "Кругозору" о фильме НТВ "Чечня. Трудный рассвет" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), chez les journalistes tchétchènes sur place ((ru) Лула Куни, « Маленькие жертвы необъявленной войны », Нана, (lire en ligne, consulté le )) et en Occident ((ru) Сацита Асуева, « Дневник для трибунала », sur Проза.ру, (consulté le )), ainsi que chez certains défenseurs de la cause tchétchène parmi les Russes ((ru) Вадим Белоцерковский, « Происхождение организованного фашизма в России », sur Вадим Белоцерковский (site personnel de l'auteur), (consulté le )).
Cité par Akhmed Zakaïev, interrogé par (ru) Фатима Тлисовa, « Уроки Хасавюрта – 15 лет спустя », sur Голос Америки, (consulté le ) : « Даже Александр Лебедь, выступая после подписания договора в СМИ, говорил: "Дайте мне время для подготовки 50 тысяч волкодавов, чтобы рассправиться с волками", намекая на то, что чеченцы ассоциируют себя с волками. »
golosichkerii.com
Dans son interview avec le journaliste estonien Toomas Kümmel, en mars 1995, Djokhar Doudaïev affirme qu'une armée russe de 250 000 hommes et, sur le plan d'armement, les 5 600 unités « rien que » de véhicules blindés russes sont concentrés sur le sol tchétchène ((ru) « Интервью с Джохаром Дудаевым », sur Голос Ичкерии (consulté le ), (ru) [vidéo] « Джохар Дудаев. Герменчук. 1995. О войне с Россией », sur YouTube). Vers la fin 1995, le nombre de soldats russes engagés en Tchétchénie se chiffre à 462 000 ((ru) « Чеченская Республика Ичкерия », sur Кавказский Узел, (consulté le )), si l'on en croit Dokou Zavgaev, dernier dirigeant de l'ancienne république soviétique de Tchétchéno-Ingouchie remis en place par Moscou en pleine guerre en tant que « chef de la République tchétchène » et, après l'échec de l'invasion, envoyé à titre d'ambassadeur de Russie en Tanzanie.
Denis Etienne, « Le Tchétchène ne vaut pas un kopeck », in L'Hebdo, (lire en ligne).
ichkeria.info
Notons que si le terme « séparatistes » employé à l'encontre des indépendantistes tchétchènes s'estimant victime d'une agression extérieure est rejeté, sans surprises, par ces derniers ((ru) Муса Таипов, « Имеет ли ЧР-Ичкерия отношение к "сепаратизму" », sur Ичкерия-инфо (consulté le )), il ne fait pas non plus l'unanimité au sein de la communauté internationale, au moins en ce qui concerne la Géorgie dont le premier président, Zviad Gamsakhourdia, reconnut l'indépendance de la Tchétchénie ((ru) « Грузия признала государственность ЧРИ », sur Чечен-Пресс, (consulté le )), la Pologne dont le membre de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et, par la suite, la présidente du Sénat Alicja Grzeskowiak soutenait que les Tchétchènes « ne sont pas "séparatistes" [car] ils n'ont pas rejoint la fédération de Russie lors de sa formation » (« Situation en Tchétchénie », in Compte rendu des débats, tome III, Strasbourg : Éditions du Conseil de l'Europe, 1996, p. 813), ou encore la Lituanie où fut créé un groupe d'amitié interparlementaire du Seimas avec la république tchétchène d'Itchkérie ((ru) Анатолий Иванов, « "Кукол сняли с ниток длинных" », sur Литовскій курьеръ, (consulté le )).
Marie Bennigsen Broxup, « Deuxième printemps de guerre en Tchétchénie », Esprit, no 223, , p. 22 (lire en ligne, consulté le ) : « La résistance [tchétchène] n'a nul besoin de s'occuper d'agitation politique au sein de la population, complice. [...] Au plus fort de la guerre, l'état-major tchétchène n'a jamais disposé de plus de 6 000 hommes en armes. » Sur la dimension populaire de la résistance tchétchène, voir aussi (ru) Петр Климов (dir.), Аслан Масхадов. Честь дороже жизни, Грозный, , 176 p. (lire en ligne [PDF]), p. 22-24 et la déclaration de Vladimir Loukine, l'un des représentants de la Russie lors de la signature des accords de Khassaviourt : « On espérait qu'au bout de deux semaines, on aurait écrasé on ne sait plus qui. Mais pour cela, il faut exterminer pratiquement toute la population mâle de la Tchétchénie. De quel " retrait des bandes illégales " peut-il être question, si elles habitent à côté des check points russes et, une fois la nuit tombée, prennent les armes ? C'est une guerre populaire… » ((ru) « Хасавюртский "мир": благо или позор для России? », sur Комсомольская правда, (consulté le ) : « Надеялись, что через две недели мы кого-то разгромим. Но для этого нужно уничтожить практически все мужское население Чечни. О каком "отводе бандформирований" может идти речь, когда они живут по соседству с российскими блокпостами, а ночью берут в руки оружие? Это народная война... »).
kavkaz-uzel.ru
Dans son interview avec le journaliste estonien Toomas Kümmel, en mars 1995, Djokhar Doudaïev affirme qu'une armée russe de 250 000 hommes et, sur le plan d'armement, les 5 600 unités « rien que » de véhicules blindés russes sont concentrés sur le sol tchétchène ((ru) « Интервью с Джохаром Дудаевым », sur Голос Ичкерии (consulté le ), (ru) [vidéo] « Джохар Дудаев. Герменчук. 1995. О войне с Россией », sur YouTube). Vers la fin 1995, le nombre de soldats russes engagés en Tchétchénie se chiffre à 462 000 ((ru) « Чеченская Республика Ичкерия », sur Кавказский Узел, (consulté le )), si l'on en croit Dokou Zavgaev, dernier dirigeant de l'ancienne république soviétique de Tchétchéno-Ingouchie remis en place par Moscou en pleine guerre en tant que « chef de la République tchétchène » et, après l'échec de l'invasion, envoyé à titre d'ambassadeur de Russie en Tanzanie.
Marie Bennigsen Broxup, « Deuxième printemps de guerre en Tchétchénie », Esprit, no 223, , p. 22 (lire en ligne, consulté le ) : « La résistance [tchétchène] n'a nul besoin de s'occuper d'agitation politique au sein de la population, complice. [...] Au plus fort de la guerre, l'état-major tchétchène n'a jamais disposé de plus de 6 000 hommes en armes. » Sur la dimension populaire de la résistance tchétchène, voir aussi (ru) Петр Климов (dir.), Аслан Масхадов. Честь дороже жизни, Грозный, , 176 p. (lire en ligne [PDF]), p. 22-24 et la déclaration de Vladimir Loukine, l'un des représentants de la Russie lors de la signature des accords de Khassaviourt : « On espérait qu'au bout de deux semaines, on aurait écrasé on ne sait plus qui. Mais pour cela, il faut exterminer pratiquement toute la population mâle de la Tchétchénie. De quel " retrait des bandes illégales " peut-il être question, si elles habitent à côté des check points russes et, une fois la nuit tombée, prennent les armes ? C'est une guerre populaire… » ((ru) « Хасавюртский "мир": благо или позор для России? », sur Комсомольская правда, (consulté le ) : « Надеялись, что через две недели мы кого-то разгромим. Но для этого нужно уничтожить практически все мужское население Чечни. О каком "отводе бандформирований" может идти речь, когда они живут по соседству с российскими блокпостами, а ночью берут в руки оружие? Это народная война... »).
krugozormagazine.com
Akhmed Zakaïev, ancien vice-Premier ministre tchétchène chargé de la Culture et de l'Information, évalue à 300 000 le nombre des civils tchétchènes tués au cours des deux campagnes militaires ((ru) Адам Адами, « Ахмед Закаев. Эксклюзивное интервью "Кругозору" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), tout comme le fait le maître prorusse de la Tchétchénie actuelle Ramzan Kadyrov : « Dans notre république, il y a les 300 milles morts et les 5 milles portés disparus » ((ru) « Кадыров об Эстемировой: хорошая женщина и мать, но для чеченского народа ничего не сделала », sur NEWSru.com, (consulté le )). On retrouve ce même chiffre chez Alla Doudaïeva, veuve de Djokhar Doudaïev ((ru) Алла Дудаева, « Алла Дудаева "Кругозору" о фильме НТВ "Чечня. Трудный рассвет" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), chez les journalistes tchétchènes sur place ((ru) Лула Куни, « Маленькие жертвы необъявленной войны », Нана, (lire en ligne, consulté le )) et en Occident ((ru) Сацита Асуева, « Дневник для трибунала », sur Проза.ру, (consulté le )), ainsi que chez certains défenseurs de la cause tchétchène parmi les Russes ((ru) Вадим Белоцерковский, « Происхождение организованного фашизма в России », sur Вадим Белоцерковский (site personnel de l'auteur), (consulté le )).
kurier.lt
Notons que si le terme « séparatistes » employé à l'encontre des indépendantistes tchétchènes s'estimant victime d'une agression extérieure est rejeté, sans surprises, par ces derniers ((ru) Муса Таипов, « Имеет ли ЧР-Ичкерия отношение к "сепаратизму" », sur Ичкерия-инфо (consulté le )), il ne fait pas non plus l'unanimité au sein de la communauté internationale, au moins en ce qui concerne la Géorgie dont le premier président, Zviad Gamsakhourdia, reconnut l'indépendance de la Tchétchénie ((ru) « Грузия признала государственность ЧРИ », sur Чечен-Пресс, (consulté le )), la Pologne dont le membre de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et, par la suite, la présidente du Sénat Alicja Grzeskowiak soutenait que les Tchétchènes « ne sont pas "séparatistes" [car] ils n'ont pas rejoint la fédération de Russie lors de sa formation » (« Situation en Tchétchénie », in Compte rendu des débats, tome III, Strasbourg : Éditions du Conseil de l'Europe, 1996, p. 813), ou encore la Lituanie où fut créé un groupe d'amitié interparlementaire du Seimas avec la république tchétchène d'Itchkérie ((ru) Анатолий Иванов, « "Кукол сняли с ниток длинных" », sur Литовскій курьеръ, (consulté le )).
lemonde.fr
Cité par Sophie Shihab, « L'armée au secours de Boris Eltsine », in Le Monde, (lire en ligne).
lesoir.be
archives.lesoir.be
Agence France-Presse, « Eltsine veut trancher le nœud tchétchène », sur Lesoir.be, (consulté le ) : « "Si le général Doudaïev refuse de rendre les armes et que l'assaut est lancé [contre Grozny], le destin de Doudaïev sera celui de Carthage. Carthage devra être détruite et Doudaïev devra partir", a affirmé [Sergueï] Chakhraï [vice-Premier ministre et membre du Conseil de sécurité russe]. »
Pol Mathil, « Une victoire "à la Pyrrhus" : La Russie, après six mois de guerre en Tchétchénie », sur Lesoir.be, (consulté le ) : « Le coût de la guerre va sérieusement hypothéquer la situation économique de la Russie. Ce coût est tel que certains démocrates russes accusent l'Occident de financer la guerre en accordant des crédits à Moscou ou en rééchelonnant sa dette. »
(ru) Юлия Калинина, « 15 лет упущенного мира на Кавказе », sur Московский комсомолец, (consulté le ) : « Совет Федерации отменил Хасавюртовские соглашения уже 10 октября – спустя месяц и десять дней после подписания. »
mn.ru
(ru) « "Хасавюрт стал сенсацией для самих чеченцев" », sur Московские новости, (consulté le ) : « Лукин крикнул: "Вам это не пройдет, мы еще вернемся в Чечню!" [...] Претензии 93 депутатов Госдумы, требовавших объявить соглашение незаконным, в декабре 1996 года были отвергнуты решением Конституционного суда РФ. »
newsru.com
Akhmed Zakaïev, ancien vice-Premier ministre tchétchène chargé de la Culture et de l'Information, évalue à 300 000 le nombre des civils tchétchènes tués au cours des deux campagnes militaires ((ru) Адам Адами, « Ахмед Закаев. Эксклюзивное интервью "Кругозору" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), tout comme le fait le maître prorusse de la Tchétchénie actuelle Ramzan Kadyrov : « Dans notre république, il y a les 300 milles morts et les 5 milles portés disparus » ((ru) « Кадыров об Эстемировой: хорошая женщина и мать, но для чеченского народа ничего не сделала », sur NEWSru.com, (consulté le )). On retrouve ce même chiffre chez Alla Doudaïeva, veuve de Djokhar Doudaïev ((ru) Алла Дудаева, « Алла Дудаева "Кругозору" о фильме НТВ "Чечня. Трудный рассвет" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), chez les journalistes tchétchènes sur place ((ru) Лула Куни, « Маленькие жертвы необъявленной войны », Нана, (lire en ligne, consulté le )) et en Occident ((ru) Сацита Асуева, « Дневник для трибунала », sur Проза.ру, (consulté le )), ainsi que chez certains défenseurs de la cause tchétchène parmi les Russes ((ru) Вадим Белоцерковский, « Происхождение организованного фашизма в России », sur Вадим Белоцерковский (site personnel de l'auteur), (consulté le )).
Comme le révéla en Sergueï Stepachine qui avait occupé successivement les postes de ministre de l'Intérieur et de Premier ministre russe avant de devenir en président de la Chambre des comptes de la fédération de Russie (interviewé par (ru) Сергей Правосудов, « "Блока ОВР вообще могло и не быть" », sur Независимая газета, (consulté le ) : « План активных действий в этой республике разрабатывался начиная с марта. И мы планировали выйти к Тереку в августе-сентябре. Так что это произошло бы, даже если бы не было взрывов в Москве. Я активно вел работу по укреплению границ с Чечней, готовясь к активному наступлению »). Il n'est peut-être pas inutile d'ajouter que, selon Maïrbek Vatchagaev, ancien représentant de la république tchétchène d'Itchkérie en Russie, un tel plan fut adopté en , à l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité de Russie (interrogé par (ru) Сергей Дмитриев, « "Хасавюртовские соглашения стали для всех сюрпризом" », sur RFI, (consulté le )).
nytimes.com
Considérant que « la Tchétchénie est une partie de la Russie et l'a toujours été », la Maison Blanche se contenta d'abord d'« encourag[er] » Eltsine à « rétablir l'ordre » en Tchétchénie en limitant au minimum la violence et l'effusion de sang ((en) Steven Greenhouse, « U.S. Says Russian Move is ‘an Internal Affair’ », sur New York Times, (consulté le )). Par la suite, la guerre s'enlisant, Bill Clinton appela « toutes les parties à cesser de faire couler le sang et à commencer à faire la paix », tout en réitérant son soutien à l'intégrité territoriale de la Russie ((en) John F. Harris, « Clinton says support for Russia unaffected by Chechnya », sur Washington Post, (consulté le )).
(ru) « Биография Александра Лебедя, прочитанная и исправленная им самим », sur Панорама, (consulté le ) : « Куликов заявил, что […] "в армии и правоохранительных органах уже открыто на разных уровнях, от рядового до генерала, говорят об очередном витке национальной измены" и сравнил логику сторонников соглашений с логикой Власова и Петэна. […] Заключение министра юстиции Ковалева, гласящее, что Хасавюртские соглашения […] "самостоятельного государственно-правового значения не имеют" показалось Лебедю обидным, и он назвал Ковалева "неумным министром". »
persee.fr
Françoise Daucé, « Les mouvements de mères de soldats à la recherche d'une place dans la société russe », Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 28, no 2, , p. 129 (lire en ligne, consulté le ).
philly.com
articles.philly.com
(en) Trudy Rubin, « Yeltsin Must Use Ethnic Leaders to Negotiate Peace in Chechnya », sur Philly.com, (consulté le ) : « ‘Like Abraham Lincoln waging the bloody Civil War, Russian President Boris Yeltsin had to use force to prevent the republic of Chechnya from seceding from the Russian federation’, says Russia's Foreign Minister Andrei Kozyrev. »
politiqueinternationale.com
(ru) Galia Ackerman, « Tchetchenie: voyage au bout du desepoir », entretien avec Ilias Akhmadov, ministre des Affaires étrangères du gouvernement indépendantiste tchétchène, sur Politique Internationale, (consulté le ).
proza.ru
Akhmed Zakaïev, ancien vice-Premier ministre tchétchène chargé de la Culture et de l'Information, évalue à 300 000 le nombre des civils tchétchènes tués au cours des deux campagnes militaires ((ru) Адам Адами, « Ахмед Закаев. Эксклюзивное интервью "Кругозору" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), tout comme le fait le maître prorusse de la Tchétchénie actuelle Ramzan Kadyrov : « Dans notre république, il y a les 300 milles morts et les 5 milles portés disparus » ((ru) « Кадыров об Эстемировой: хорошая женщина и мать, но для чеченского народа ничего не сделала », sur NEWSru.com, (consulté le )). On retrouve ce même chiffre chez Alla Doudaïeva, veuve de Djokhar Doudaïev ((ru) Алла Дудаева, « Алла Дудаева "Кругозору" о фильме НТВ "Чечня. Трудный рассвет" », sur Интернет-журнал Кругозор, (consulté le )), chez les journalistes tchétchènes sur place ((ru) Лула Куни, « Маленькие жертвы необъявленной войны », Нана, (lire en ligne, consulté le )) et en Occident ((ru) Сацита Асуева, « Дневник для трибунала », sur Проза.ру, (consulté le )), ainsi que chez certains défenseurs de la cause tchétchène parmi les Russes ((ru) Вадим Белоцерковский, « Происхождение организованного фашизма в России », sur Вадим Белоцерковский (site personnel de l'auteur), (consulté le )).
Comme le révéla en Sergueï Stepachine qui avait occupé successivement les postes de ministre de l'Intérieur et de Premier ministre russe avant de devenir en président de la Chambre des comptes de la fédération de Russie (interviewé par (ru) Сергей Правосудов, « "Блока ОВР вообще могло и не быть" », sur Независимая газета, (consulté le ) : « План активных действий в этой республике разрабатывался начиная с марта. И мы планировали выйти к Тереку в августе-сентябре. Так что это произошло бы, даже если бы не было взрывов в Москве. Я активно вел работу по укреплению границ с Чечней, готовясь к активному наступлению »). Il n'est peut-être pas inutile d'ajouter que, selon Maïrbek Vatchagaev, ancien représentant de la république tchétchène d'Itchkérie en Russie, un tel plan fut adopté en , à l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité de Russie (interrogé par (ru) Сергей Дмитриев, « "Хасавюртовские соглашения стали для всех сюрпризом" », sur RFI, (consulté le )).
russ.ru
magazines.russ.ru
Présentée à la fin des années 1930 par la police secrète soviétique comme « le seul endroit dans l'URSS » où subsiste le banditisme politique ((ru) Павел Полян, « Коса и камень: конфликтный этнос в крепчающих объятиях Советской власти », Звезда, no 12, (lire en ligne, consulté le ): « Чечено-Ингушская Республика является единственным местом в СССР, где сохранился бандитизм, тем более в таких открытых, явно контрреволюционных формах. »), la Tchétchéno-Ingouchie (république autonome de la Russie soviétique qui se scinde avec la chute de l'URSS en Tchétchénie et Ingouchie) est vidée de sa population autochtone en 1944 sur l'ordre de Staline, mais même exilés, les Tchétchènes gardent leur esprit de résistance, comme en témoigne le dissident soviétique Alexandre Soljénitsyne : « Il est une nation sur laquelle la psychologie de la soumission resta sans aucun effet ; pas des individus isolés, des rebelles, non : la nation tout entière. Ce sont les Tchétchènes » (Alexandre Soljénitsyne, L'Archipel du Goulag. 1918-1956. Essai d'investigation littéraire, Cinquième, sixième et septième parties, trad. Geneviève Johannet, Paris, Fayard, 2013, p. 359).
russianseattle.com
Interviewé par (ru) Лаура Мандевиль, « Интервью Александра Лебедя корреспонденту “Фигаро” Лауре Мандевиль », traduction russe de l'interview accordée par Lebed au Figaro en septembre 1999, sur Russian Seattle, (consulté le ) : « Эти знаменитые соглашения, которые состоят из двух страниц (на первой – совместное заявление, а на второй – основные принципы) не имеют никакой юридической силы. »
samzan.ru
(ru) Кадим Валиуллин et Резеда Зарипова, « История России. XX век », sur SamZan.ru, (consulté le ) : « Хасавюртский договор означал поражение России в Чеченской войне. »
sovsekretno.ru
Paroles du maire de Moscou Iouri Loujkov cité dans (ru) « Чечня: Что будет дальше? », sur Совершенно секретно, (consulté le ) : « Это был позор, это была капитуляция перед бандитами ».
svitlytsia.crimea.ua
(ru) « “Операция готовилась в глубокой тайне...” », republication de l'interview de Gromov parue à l'origine dans le quotidien russe Московские новости et reprise par le journal ukrainien Кримська світлиця dans son édition du 11 février 1995, sur Кримська світлиця, (consulté le ) : « Варварский выбор боевых средств – признак нецивилизованности армии. »
svoboda.org
(ru) Виктор Резунков, « Война глазами Александра Невзорова », sur Радио Свобода, (consulté le ) : « Мы видели, как эту огромную […] армию вертела Чечня – три тысячи гинекологов, программистов, пастухов, дилетантов, которые тогда выступили за свою Ичкерию. »
(ru) Владимир Бабурин, « Почему преданы забвению Хасавюртовские соглашения? Гепатит – не причина не служить в российской армии », entretien du journaliste Vladimir Babourine avec Ivan Rybkine, successeur de Lebed au poste de secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, sur Радио Свобода, (consulté le ) : « Борис Ельцин тогда своей рукой вычеркнул из этого договора упоминание о Хасавюрте […] К Хасавюрту определенная часть элиты и, прежде всего, военной элиты относилась всегда тяжело. »
Notons que si le terme « séparatistes » employé à l'encontre des indépendantistes tchétchènes s'estimant victime d'une agression extérieure est rejeté, sans surprises, par ces derniers ((ru) Муса Таипов, « Имеет ли ЧР-Ичкерия отношение к "сепаратизму" », sur Ичкерия-инфо (consulté le )), il ne fait pas non plus l'unanimité au sein de la communauté internationale, au moins en ce qui concerne la Géorgie dont le premier président, Zviad Gamsakhourdia, reconnut l'indépendance de la Tchétchénie ((ru) « Грузия признала государственность ЧРИ », sur Чечен-Пресс, (consulté le )), la Pologne dont le membre de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et, par la suite, la présidente du Sénat Alicja Grzeskowiak soutenait que les Tchétchènes « ne sont pas "séparatistes" [car] ils n'ont pas rejoint la fédération de Russie lors de sa formation » (« Situation en Tchétchénie », in Compte rendu des débats, tome III, Strasbourg : Éditions du Conseil de l'Europe, 1996, p. 813), ou encore la Lituanie où fut créé un groupe d'amitié interparlementaire du Seimas avec la république tchétchène d'Itchkérie ((ru) Анатолий Иванов, « "Кукол сняли с ниток длинных" », sur Литовскій курьеръ, (consulté le )).
timesleader.com
archives.timesleader.com
(en) Jim Heintz, « Yeltsin likens Wyoming Valley uprising to Chechen War », sur Times Leader, (consulté le ) : « In an interview in the current issue of Time magazine, Yeltsin was asked why it was necessary for Russia to launch war on the separatist republic of Chechnya. He responded by drawing a parallel with American history. ‘You might recall that in 1787 the population of the Wyoming Valley sought to secede from Pennsylvania and form its own state. The Governor of Pennsylvania answered that challenge with orders to a unit of the state's militia to get prepared to march in,’ he said. ‘We found ourselves in a similar under different circumstances in different times.’ »
Considérant que « la Tchétchénie est une partie de la Russie et l'a toujours été », la Maison Blanche se contenta d'abord d'« encourag[er] » Eltsine à « rétablir l'ordre » en Tchétchénie en limitant au minimum la violence et l'effusion de sang ((en) Steven Greenhouse, « U.S. Says Russian Move is ‘an Internal Affair’ », sur New York Times, (consulté le )). Par la suite, la guerre s'enlisant, Bill Clinton appela « toutes les parties à cesser de faire couler le sang et à commencer à faire la paix », tout en réitérant son soutien à l'intégrité territoriale de la Russie ((en) John F. Harris, « Clinton says support for Russia unaffected by Chechnya », sur Washington Post, (consulté le )).
watchdog.cz
Le contenu exact des propos attribués par eux à Loukine diffère dans les détails d'une source à l'autre (cf. en particulier (ru) Амина Умарова, « Десять лет назад были подписаны Хасавюртовские соглашения », sur Prague Watchdog, (consulté le )).
web.archive.org
(en) « The War in Chechnya », Mosnews, (lire en ligne)
(en) « Human Rights Violations in Chechnya », Hrvc, (lire en ligne)
Dans son interview avec le journaliste estonien Toomas Kümmel, en mars 1995, Djokhar Doudaïev affirme qu'une armée russe de 250 000 hommes et, sur le plan d'armement, les 5 600 unités « rien que » de véhicules blindés russes sont concentrés sur le sol tchétchène ((ru) « Интервью с Джохаром Дудаевым », sur Голос Ичкерии (consulté le ), (ru) [vidéo] « Джохар Дудаев. Герменчук. 1995. О войне с Россией », sur YouTube). Vers la fin 1995, le nombre de soldats russes engagés en Tchétchénie se chiffre à 462 000 ((ru) « Чеченская Республика Ичкерия », sur Кавказский Узел, (consulté le )), si l'on en croit Dokou Zavgaev, dernier dirigeant de l'ancienne république soviétique de Tchétchéno-Ingouchie remis en place par Moscou en pleine guerre en tant que « chef de la République tchétchène » et, après l'échec de l'invasion, envoyé à titre d'ambassadeur de Russie en Tanzanie.
Effectivement, au mois de mai 1995, un commando russe entre et se laisse encercler au village Chatoï, « la Suisse tchétchène », dont il retient la population en otage pendant un mois et demi ayant rejeté une proposition de reddition et en menaçant d'« égorger toutes les femmes et les enfants » au cas du recours à la force pour la libération du village. Cet épisode apparemment peu honorable est pourtant qualifié par la chaîne de télévision moscovite Ren-TV comme faisant partie des « actes héroïques » des militaires russes ((ru) [vidéo] « Чечня. Шатой. 1995 год. Ульяновские десантники », sur YouTube).
« A Turkish Fascist youth group, the "Grey Wolves," was recruited to fight with the Chechens. »
zhaina.com
Marie Bennigsen Broxup, « Deuxième printemps de guerre en Tchétchénie », Esprit, no 223, , p. 22 (lire en ligne, consulté le ) : « La résistance [tchétchène] n'a nul besoin de s'occuper d'agitation politique au sein de la population, complice. [...] Au plus fort de la guerre, l'état-major tchétchène n'a jamais disposé de plus de 6 000 hommes en armes. » Sur la dimension populaire de la résistance tchétchène, voir aussi (ru) Петр Климов (dir.), Аслан Масхадов. Честь дороже жизни, Грозный, , 176 p. (lire en ligne [PDF]), p. 22-24 et la déclaration de Vladimir Loukine, l'un des représentants de la Russie lors de la signature des accords de Khassaviourt : « On espérait qu'au bout de deux semaines, on aurait écrasé on ne sait plus qui. Mais pour cela, il faut exterminer pratiquement toute la population mâle de la Tchétchénie. De quel " retrait des bandes illégales " peut-il être question, si elles habitent à côté des check points russes et, une fois la nuit tombée, prennent les armes ? C'est une guerre populaire… » ((ru) « Хасавюртский "мир": благо или позор для России? », sur Комсомольская правда, (consulté le ) : « Надеялись, что через две недели мы кого-то разгромим. Но для этого нужно уничтожить практически все мужское население Чечни. О каком "отводе бандформирований" может идти речь, когда они живут по соседству с российскими блокпостами, а ночью берут в руки оружие? Это народная война... »).