Diane Barray Le Hello, Le ruisseau d'Ars : une stratégie paysagère pour sa réhabilitation sectorialisée à Bordeaux, Projet de fin d'études, , 37 p. (lire en ligne)
Sandrine Vaucelle, « Bordeaux, de la lutte contre les inondations à la dépollution des eaux pluviales », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, année 1999 4, p. 61-76 (lire en ligne)
Camille Julian, * « Chronique Gallo romaine » - Camille Julian - In Revue des Études Anciennes. Tome 32, 1930, n°2. pp. 149-151 (lire en ligne), In Revue des Études Anciennes. Tome 32, 1930, n°2. pp. 149-151
Sandrine Vaucelle, « Bordeaux, de la lutte contre les inondations à la dépollution des eaux pluviales », Sud-Ouest européen, , N°4, p. 61-76, (lire en ligne)
On trouve en France d’autres noms de ruisseaux ou rivière d’Ars en Ariège, en Corrèze et en Moselle notamment.
La racine pré-indo-européenne Ar Aa ou Aar signifie eau vive. Aar est ainsi un nom de rivière suisse. Généralement beaucoup de noms de fleuves, de rivières et de ruisseaux sont d’origine indo-européenne ou préindo-européenne.
On notera en occitan ariu ou arriou voire Arec pour désigner un petit ruisseau se décomposant du préfixe A ou AR et de RIU. On peut trouver aussi une influence basque ou vasconne dans le son final RS. Mais il semble que cela soit plus difficilement applicable à notre ruisseau d’Ars.
rèc et riu sont deux termes occitans courants pour désigner ruisseau et rivière, voir wikt:rèc#oc et wikt:riu#oc. Ce sont deux termes bien distincts, d’origine différente, il n’y a pas lieu de les rapprocher ici (le second vient du latin wikt:rivus#la, quant au second c’est obscur, voir wikt:rec#ca).
De nombreux parlers gascons ajoutent a- devant les mots commençant par r-, on a donc les variantes très fréquentes wikt:arriu, wikt:arrèc
Jacques Astor dans Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France ne traite pas de ce cours d’eau, mais de deux toponymes Ars, dans la Creuse et dans le Puy-de-Dôme, qu’il rapproche de Arques, Arche, Larche, etc. (toponymes et noms de famille) qui désigne un pont rudimentaire, « planches jetées en travers d’un cours d’eau », même origine que le français arc, du latin arcus. Une piste qui peut être plausible.